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qui persiste souvent à la base de son pédicule. M. Schrader le regarde
comme faisant partie du stilbum ; MM. Persoon et Cliaillet pensent
que çe pourrait bien être quelque petite espèce de bisse étrangère à
notre stilbum : celui-ci croît, après les temps de pluie, sur diverses
espèces de triçMes ou autres champignons analogues. M. Schrader
soupçonne que le m u co r vill-osus de Bulliard, t. 5o4- f. i 5, est le
stilbum cotonneux représenté dans sa jeunesse ; il me parait plus
probable que c’est une autre espèce, mais appartenant au même
genre.
i88d. Stilbum commun. Stilbum vulgare.
S. vulgare. Tode Mekl. t, p. 10, t. a , f. 16. Pers. Syn. 682.
Cette espèce de stilbum est si petite, qu’on peut à peine l’apercevoir
à la vue simple; d’où il résulte qu’elle est peu connue, quoiqu’elle
soit très-commune en automne sur les tiges sèches ou mourantes
des herbes; sa couleur est blanche et tire un peu sur celle
de l’ocre lorsqu’elle est avancée en âge; le pédicule est cylindrique,
un peu épais, d’abord droit, quelquefois un peu couché dans la
vieillesse de la plante, terminé par une petite tête globuleuse.
188e. Stilbum en forme de poil. Stilbum pilifomie.
S. piliforme. Pers. Syn. 68 r.
Son pédicule est droit, noir, grêle, en forme de poil, un peu
roide, absolument glabre, et long d’une demi-ligne au plus; sa
base offre un petit évasement à peine perceptible : la tête est à peu
près globuleuse , d’abord aqueuse, puis grisâtre. Elle tombe de
bonne heure et avec facilité, de sorte qu’on trouve souvent les
pédicules privés de leur tête; et dans cet état, cette espèce est presque
impossible à classer. Elle croît par groupes peu serrés, au printemps,
sur les herbes sèches ou sur les troncs un^peu pouris. .
X V IP . PÉR ICO NIE. PERICONIA.
Periconia. Tod. Pers.
Car. Un pédicelle sec, roide , cylindrique , se termine par une
petite tête globuleuse, couverte d’une poussière sèche et comme farineuse'
q'uï.~paraît être composée de graines sessiles *et caduques.
Obs. Toutes les espèces sont de couleur noire, et naissent per
groupes,^-®'ilé& kiges sèches dés herbes ; la tache noire qu’elles forment
ressemblé a'jcelté dès puccinies.
1 88f. Përiconie lichénoïde. Periconia lichenoïdes.
Ê-. lichenoïdes. Tod. Mekl. 2 , p. 2 , t. 8, f. 61. Pers. Syn. 686.
Son pédicelle est grêle, roide, capillaire ; sa tête globuleuse vésiculâire
: le pédicule et la tête se couvrent d’une poussière d’un brun
foncé qui tombe d’elle-même à la fin de la vie de la plante, et alors
celle-ci prend l’éclat et presque la couleur de l’argent. Ce très-petit
champignon, qui est à peine visible à l’oeil, croît, au printemps et
en été, sur les tiges mortes et demi-pouries de plusieurs plantes.
188s. Péricouie bissoïde. Periconia bissoides.
P. bissoides. Pers. Syn. 686.
Cette très-petite espèce de champignon ressemble plus encore que
la précédente à un petit bissus : elle diffère de la P. liebenoïde,
parce que, selon M. Persoon , sa tête est pleine et non vésiculaire,
et que son pédicule est noir après la chute de la poussière. Elle croît,
au printemps, sur les tiges mortes des herbes.
190“. Hélotium doré. Helotium aureum.
IL aureum, Pers. Syn. 678. Alb. et Scbw. Nisk. n. 1043. '
Cette petite, espèce d’hélotium ne s’élève pas à une demi ligne de
hauteur ; elle est droite , d’un jaune doré très-vif; son pédicule est
grêle , cylindrique, un peu blanchâtre à sa base, où il est entouré
par une petite touffe de colon blanc et ras ; sa tête est arrondie,
presque orbieulaire, en forme de lentille. Il croît sur les écorces des
vieux troncs de sapin. M. Cliaillet l’a trouvé, au mois de mai, dans
lès montagnes du Jura.
XVI I I V SP E R MO D ER MIE. SP ERMODERMIA.
Spermodefmia. Tode.
Car. Champignon très-simple, demi-globuleux, sessile, spongieux
à l’intérieur, revêtu d’une poussière très-fine qui semble tenir
lieu d’écorce.
O bs. La vraie structure de ce champignon n’est pas encore bien
connue ; ce genre paraît devoir être placé parmi les gymnocarpes,
mais sa ressemblance avec les sclérotes pourra peut-être engager à le
mettre auprès d’eux.
i9ob. Spermodermie clan- Spermodermia clan-
destine. destina.
S. clandestina. Tod. Mekl. 1, t. 1, f. r. i
Les tubercules sont convexes, hémisphériques, sessiles, orbicu-
laires, de 2 à 3 lignes de diamètre, d’un brun assez foncé, presque
noirs à la fin de leur vie , d’une consistance spongieuse ; ils sont
couverts à leur surface d’une poussière brune extrêmement fine,
très-abondante , et qui se retrouve en grande quantité sur l’écorce
Tome Y. 2