838*. Opégraphe transversale. Opegrapha diaphora.
O. diaphora. A cl». Meth. 19. Lichen. a54- — O. varia. Pers. in Ust.
ann. 7 , p. 3o. — Lichen diaphorus. Ach. Prod. so.
fi. O. spurcata. Ach. Lich. a 54. — O. notha spurcata. Ach. Meth. 18. —
Lichen spurcatus. A ch . Prod.'20.
Elle ressemble à l’O. bâtarde ; mais sa croûte est très-mince, d’un
gris cendré ; ses réceptacles sont de forme un peu diverse , écartés,
dispersés et disposés en plusieurs sens : les plus petits sont arrondis
, les plus grands oblongs, tous noirs, à peine convexes, munis
en dessus d’une petite fente un peu élargie, et dont le fond forme
un disque plane. Elle croît sur l’écorce des hêtres , des frênes , des
peupliers, des aulnes et des bouleaux.
839“. Opégraphe étroite. Opegrapha stenocarpa.
O. stenocarpa. Ach. Lich. 2 5 - , t. 3 , f. ïx . Schleich. exs.
Sa croûte est un peu membraneuse , lisse, d’un glauque tantôt
pâle, tantôt un peu rougeâtre ; ses réceptacles sont nombreux , de
forme diverse, tantôt arrondis ou oblongs, le plus souvent linéaires,
étroits, eonfluens, très-longs, demi-cylindriques, légèrement ridés,
marqués en dessus par une fente longitudinale très-étroite, souvent
flexueux , d’un noir mat et non luisant, et ne s’ouvrant à aucune
époque de leur vie. Elle croît au Mans et dans les Alpes, sur l’écorce
des pins. On la trouve aussi sur celle des sapins , des érables , etc.
839b. Opégraphe en réseau. Opegrapha reticulala.
Sa croûte est mince , d’un blanc de lait, peu étendue, non bordée,
assez adhérente, peu ou point pulvérulente ; les lirelles sont très-
nombreuses , étroites, linéaires, d’un beau noir, anastomosées les
unes avec les autres en divers sens, de manière à imiter un réseau
de dentelles noires, à mailles fort serrées, posé sur un fond blanc :
ces lirelles sont convexes, peu proéminentes , un peu ridées, munies
dans toute leur longueur d’une fente étroite et peu ouverte. M. Desportes
a trouvé cette éspèce aux environs du Mans | sur l’écorce des
pins.
841. Opégraphe du cerisier. Opegrapha cerasi.
fi. Pruni spinosoe.
Cette espèce est très-distincte de l’O. noire, et elle est facile a
reconnaître à ses lirelles nombreuses, linéaires, allongées^, transversales,
parallèles,. et dont le disque est couvert de poussière glauque.
La var. fi, qui croît sur le prunier épineux, a les lirelles un peu
moins glauques, mais ressemble d’ailleurs absolument à celle du
cerisier. , g
84i a. Opégraphe du bouleau. Opegrapha betulce.
Graphis betuligna. Ach.. Lich. univ. 268?
Cette opégraphe ressemble beaucoup à celle du cerisier ; sa croûte
est de même lisse , blanche, et nullement séparable de l’épiderme ;
les lirelles sont longues , linéaires , simples , très-étroites , protubérantes
, transversales, parallèles, parfaitement noires, et nullement
glauques ; leur sillon est étroit , et les bords sont un peu
bombés èt presque luisans. Elle croît sur l’écorce du bouleau blanc,
et a été trouvée dans les Vosges par JMM. Mougeot et Nestler. La
description du graphis betuligna d’Acharius , et de Y opegrapha betuligna
de Persooh, ne répondent que très-imparfaitement à notre
plante. Y aurait-il deux espèces d’opégraphes parasites sur le bouleau
? ou la même varierait-elle assez pour expliquer la différence?
843*. Opégraphe méduse. Opegrapha medusula.
O. medusula. Pers. Act. soc. vett. 2 , p. i 5 , t. 10, f. 1.
Sa croûte est blanchâtre , très - mince, et point séparable de
ï’écorce ; ses lirelles sont rameuses, point saillantes, d’un noir un
peu grisâtre ; elles’ paraissent rayonner irrégulièrement d’un centre
commun ; de sorte qu’elles forment sur la croûte des taches à peu
près orbieulaires; leurs ramifications sont tantôt simples, tantôt
bifurquées au sommet ; le disque des lirelles est à peine concave,
entouré par le bord de la croûte, qui est légèrement saillant. Elle
croît sur les écorces. M. Grateloup l’a trouvée à Dax.
845*. Opégraphe sillonnée. Opegrapha sulcata.
O. sulcata. Pers. in Moug. et Nestl. vcvg. crypt. n. 36o.
Cette espèce ressemble un peu à l’O. serpentine ; sa croûte est
mince , blanchâtre, fort adhérente , tantôt lisse , tantôt un peu
ridée; les lirelles sont proéminentes., linéaires, sinueuses, le plus
souvent simples , noires et très,-remarquables, en ce que, outre la
fente longitudinale qui est propre à cette sorte de réceptacles, les
deux bords ou lèvres sont sillonnés dans le sens longitudinal d’une
manière très-prononcée- M. Grateloup l’a trouvée aux environs de
Dax,; MM. Mougeot et Nestler, dans les Vosges , sur l’écorce du
houx. Ils en ont trouve une variété a lirelles presque parallèles et
transversales, qui croît soir l’écorce du bouleau blanc.