726“. Nielulaire des fum ie rs . Cyathus fimetarius.
Cetle nidulaire est assez petite : sa cupule est à peu près hémisphérique,
entière sur les bords, veloutée en dehors, glabre à l’intérieur ,
de couleur chamois , ainsi que les capsules ; celles-ci remplissent entièrement
la coupe , et sont exactement de la même couleur ; elles
sont en forme de lentilles un peu épaisses, légèrement ponctuées ou
granulées. Cette jolie espèce a été trouvée par M. Chaillet, à la fin
de 1 automne , sur la bouse des vaches ; les cupules de plusieurs individus
sont souvent soudées ensemble.
73oa. É ry s ip h é de l ’aulne. Erysiphe alni.
E.alni. DC. Syn. n. 73o \ Enc. bot. 8, p. a 19. — Sclerotium erysiphe
alnea. Scbleich. cent. exs. n. 68.
Elle attaque la surface inferieure des-feuiiles de l’aulne glutineux et
de l’aulne blanchâtre, et ressemble assez à l ’E. du coudrier ; ses
tubercules sont épars, peu nombreux , d’abord roux, puis noirs ,
globuleux, un peu déprimés ; de leur base partent des rayons blancs
très-nombreux , très-longs, appliqués sur la feuille , et qui, par leur
finesse et la rareté des tubercules , ne sont pas visibles à loeil nu ; çà
et là on découvre, à la loupe, de semblables étoiles de filàmens qui
n’ont pas de tubercules à leur centre.
7 ^2&- É ry s ip h é de l ’érable. Erysiphe aceris.
E. aceris. DC, Syn.' 732*. Enc. bot. 8, p. 220.
Elle croît sur les deux surfaces des feuilles de l’érable champêtre ,
et principalement sur la face inférieure ; ses tubercules sont épars ,
assez nombreux , et remarquables en ce que , dans un âge avancé,
ils deviennent concaves comme de petites pezizes ; leurs filàmens sont
assez longs , la plupart étalés horizontalement, de manière à former
un léger duvet blanchâtre, quelques-uns dressés autour des tubercules.
733a. É ry s ip h é du p eu p lie r . Erysiphe populi.
E.pçpuli. DC. Syn. n. 733\ Enc. bot. 8, p. 220.
Elle attaque les surfaces supérieure et inférieure des feuilles des
peupliers ; de la base des tubercules partent des filàmens très-nombreux
( i2 - i5 ) , allongés , entremêlés, formant une pellicule mince,
blanchâtre, opaque, un peu crustacée, et qui ressemble à la base de
certains lichens ; Jes tubercules sont nombreux, noirs, globuleux ;
lorsque l’érysiphé croît sur 'le tremble ou le peuplier noir , la croûte
est fort sensible; lorsqu’elle se trouve sur le peuplier blanchâtre ; les
tubercules sont plus épars , et la croûte moins sensible ; dans le premier,
les deux surfaces sont également attaquées ; dans le deuxième,
1 erysiphe sç trouve principalement à la surface inférieure et sur les
nervures de la supérieure ; mais le grand nombre de filets qui, dans
lune et 1 autre, partent de la base des tubercules, prouve leur
identité.
r 7 33^*. É ry s ip h é d u fusain. Erysiphe evonymi.
Cette espèce est une des mieux caractérisées de tout le genre : elle
croît presque toujours à la surface inférieure, très-rarement à la face
supérieure des feuilles du fusain d’Europe ; ses tubercules naissent
épars , globuleux, d’abord jaunâtres , puis noirs, et n’offrent paÀ de
croûte bien sensible; les filets qui partent de leur base sont nombreux,
blancs, Cloisonnés , très-longs , terminés par une petite houppe de
ramifications courtes, divergentes, di ou trichotomes, et visibles à de
forts microscopes seulement ; ces filets sont d’abord étalés , puis
dressés autour des tubercules en assez grand nombre pour que dans
cet état ils soient presque visibles à la vue simple.' J’aij-eçu celte espèce
de M. R. A.Hedwig, et de M. Chaillet, qui l’ont l’un et l’autre
observée sur le fusain.
7 34a- É ry s ip h é de l ’astragale. Erysiphe astragali.
Dans sa jeunesse, cette érysiphé ressemble à celle dû pois , mais
ensuite elle prend un aspect assez différent ; ses tubercules sont
d’abord jaunes, puis noirs, globuleux, très-rapprochés , un peu
luisans; les poils qui partent de leur base sont longs, filiformes ,
d’abord étalés sur la feuille, de manière à former une pellicule mince
et blanchâtre; dans les groupes âgés, on observe des poils nombreux,
dressés autour des tubercules , et qui donnent à la petite
croûte de cette érysiphé , une apparence veluepropre à la distinguer
de toutes les autres. Elle croît sur la surface inférieure des feuilles
de l’astragale à feuilles de réglisse, qu’elle recouvre parfois presque entièrement.
On en trouve aussi de très-petits groupes à la surface supérieure.
M. Chaillet et moi l’avons vue dans le Jura; M. Prost, àMende.
734b. É ry s ip h é de l ’anco lie . Erysiphe aquilegiæ.
Elle attaque la surface inférieure et rarement la face supérieure
des feuilles de l’ancolie commune ; on la distingue à ce que ses tubercules
, qui sont roüx, bruns ou noirs, selon l’époque de leur maturité,
sont toujours épars et écartés ; de leur base partent plusieurs
filàmens blancs, simples , filiformes , qui ne se réunissent point avec