rieures , qui sont plutôt sessiles qu’embrassantes , et ovales à la base
plutôt qu’échancrées en coeur.
aqo8a. Épervière allongée. Hieracium elohgatum.
H. elongatum. Lapeyr. Abr. 476.
Cette plante ressemble beaucoup aux diverses variétés de l’E. velue,
et devra peut-être un jour être réunie avec elle. Le seul caractère
qui paraisse la distinguer constamment, c’est que ses feuilles
supérieures sont très - décidément échanerées en coeur et embrassantes
; les radicales sont oblongues, presque obtuses , rétrécies en
pétiole quelquefois long , quelquefois court ; celle du bas de la tige
esl échancrée en coeur, embrassante, rétrécie au-dessous du milieu
de sa longueur; celles du sommet sont ovales - lancéolées, pointues
: toutes ont une teinte glauque et sont chargées de poils blancs
longs, et dont la quantité varie beaucoup dans divers échantillons ;
la lige ne porte à son sommet que 1 à 3 fleurs. If. Elle croit dans
les rochers et les lieux pierreux des Pyrénées orientales et de celles
voisines de Bagnères-de-Luchon.
2gû8b. Épervière flexueuse. Hieracium flexuosum.
H.flexuosum. Wild. sp. 3 , p. 1 58i . Ser. Cich. exs.— IL bnphvroïdes.\&e\\.
— H. scorzonereefolium. Vill. Dauph. 3 , p. 1 1 1 . — H. glaucum, fl. Fl.
fr. n. 2919.
Cette espèce a le feuillage de l’E. glauque et l’involucre de l’E. velue
; sa tige est droite , simple, ou à peine rameuse, flexueuse,
glabre et feuillée dans le bas , un peu poilue et presque sans feuilles
vers le haut ; ses feuilles sont glauques, un peu fermes, les inférieures
glabres , oblongues, lancéolées, un peu dentées, rétrécies
en pétiole ; les supérieures sessiles, entières, garnies de quelques
poils ; l’involucre est hérissé de longs poils ; les fleurs sônt solitaires
au sommet de la tige ou des rameaux, lorsqu’il y en a. If. Cette épervière
croît dans les Alpes de Savoie et de Dauphiné.
2909. Épervière ériophore. Hieracium eriophorum.
y. Subglpbrum.
J’ai retrouvé cette belle plante dans les dunes de la Téte-de-Busch :
elle est tres^remarquable par sa tige parfaitement droite, et même
assez roide. La var. y, qui croît mêlée avec elle, est presque entièrement
glabre : on ne peut cependant , d’après sa structure entière et sa
manière de vivre, douter de son identité; mais on voit par cette
variation que cette espèce a plus de rapports avec l’E. savoyarde
qu’avec les fausses andryales. M. Lapeyrouse dit qu’elle se retrouve
dans les pâturages .d’Ax et de Saint-Béat; mais il me paraît qu’il
parle de quelque autre espèce; car il dit sa plante ascendante , et la
nôtre est très-droite; et il réunit, comme variété, la suivante, qui
en est bien distincte.
2909®. Épervière couchée. Hieracium prostratum.
H. prostratum. DC. rapp. voy. 78. Mém. Soc. Agr. Paris. 1807, p. 10,
Lois. not. ra i.
Sa racine est longue, verticale , tronquée , émettant plusieurs
fibres cylindriques et simples; du collet sortent jusqu’à 12 ou i 5
tiges toutes couchées sur le sol , à peine ascendantes à la partie
qui porteles fleurs, longues d’un pied et plus, simples, excepté dans le
sommet , où elles se divisent en panicule lâche ; chargées, ainsique
les feuilles, de poils longs , blancs , mous , simples et soyeux , qui
lui donnent de la ressemblance avec l’E. ériophore ; la partie supérieure
, les pédoncules et les involueres sont presque glabres ; les
feuilles sont ôvales-oblongues-, rétrécies à leur base, le plus souvent
déjetées du côté supérieur, entières ou à peine dentées. If. J’ai
trouvé cette plante en fleur aux premiers jours de septembre ,.daus
les sables maritimes près Bayonne, entre Biarritz et l’embouchure
de l’Adour.
2913®. Épervière de Lepele Hieracium Peleterianum.
tier (1).
H. Peleterianum. Mérat, Fl. par. 3oS, excl. syn. — ILpilosella, fl. Poil,
pal. u. 740.
Cette épervière ressemble beaucoup à la piloselle, et n’en est
peut être qu’une variété ; elle diffère de l’état ordinaire de la piloselle 1
(1) La section des Piloselles présente de grandes difficultés , et quelques efforts
quon ait faits pour en débrouiller les espèces, ou ne peut encore espérer d’v
être entièrement parvenu. Le nom d’W. cymosum a été appliqué p arles auteurs
a 5 espèces toutes différentes les unes des autres et indigènes de France; celai
d l l . dubium a été aussi appliqué à plusieurs plantes de France, et je crois que
cette espèce (an moins telle que M. Smith Ta décrite) ne s’y trouve point.
Pour faciliter la nomenclature de ces espèces , je joins ici le tableau analytique
de celles qui peuvent se confondre ensemble.
Épernères piloselles ( à rej« s rampans............................................ . ............... .. 2
l sans rejets rampans............................... |.............................. ^
3 . . . /Feuilles couvertes en dessous d’un duvet blanc cotonneux.. ........... '3
( Feuilles glabres ou poilues, mais sans duvet........................................... 4
3, . . ƒ Involueres hérissés de longs poils s o y e u x .. . . H. Peleterianum (29139.
(Involueres à poils courts,rares, noirâtres ou nuis.. : U. pilosella (2913).