% JO F A M I L L E
i 354a. Hypne alpin. Hypnum alpinum,
H. alpinum. Turn. hib. 19a. Smitb, FI. brit. 1872. Brid. suppl. 2 , p. 233.
Web. et Mobr. cr. 367.— H.Jlagellare. Hedw. sp. 282, t. 73, excl. syn.
Ses tiges sont rampantes , rameuses , longues , entrecroisées en
touffe serrée , à rameaux dressés, simples ou divisés ; ses feuilles
sont ovales, acuminées, aiguës, concaves, très-entières, munies
d’une nervure jusqu’à la moitié de leur longueur ; celles de la tige
sont dressées , brunes ; celles des rameaux , déjetées en faux , d’un
beau vert; les pédicelles sont rouges, longs de 8 à io lignes, droits,
et in’ont paru absolument lisses ; la capsule est penchée, ovale,
courte , brune ; l’opercule est conique , de la moitié de la longueur
de la capsule. I f II croît dans les forêts , sur les pierres et les rochers
humides , le long des ruisseaux, dans les environs de Kaiserslau—
tern , d’où il m’a été envoyé par M. Koch : on ne l’a point encore
trouvé dans les Alpes.
i 354b. Hypne arrondi. Hypnum subsphærocarpon.
H. subsphærocarpon. Scbleich. exs. cent. 2, n. 46. Brid. suppl. 2, p. 232.
Hall. helv. n. 1738.
Sa tige est rampante, rameuse, à branches presque droites, nombreuses,
disposées sans ordre, presque simples, longues de 1-2
pouces, souvent dénudées par le bas ; les feuilles sont embriquées ;
les supérieures courbées en faux ( déjetées d’un seul côté, de sorte
que l’extrémité des jets est courbée) , ovales-lanceolées, munies d’une
nervure qui se prolonge en petite pointe au sommet; les pédicelles
ont 6 lignes de longueur ; ils sont droits, rougeâtres, chargés d’une
capsule ovale, presque arrondie, épaisse , droite ou à peine in—
^ clinée, et dont l’opercule est court, conique, presque ohtus. If Cette
mousse adhère aux rochers et à la terre, au bord des ruisseaux des
Alpes, où elle a été trouvée par M. Schleicher : elle se retrouve dans
les Pyrénées , et même aux environs du Mans (Brid. ).
j 356. Hypne à bec. Hypnum aduncum.
C’est à cette espèce que, d’après l’observation de M. Koch, on
doit rapporter le H. fUicinum. Poil. pal. n. io 3o. excl. syn. C’est
encore à elle que se rapporte Y H. flavescens. Scheich. exs. cent.
4 , n. 34, et même Y H. revolvens. Schleiçh. pl. exs. ; mais le vrai
H. revolvens (Fl. fr. n. i 357.) me paraît très-distincte de celui-ci :
ses jets sont deux fois plus épais, et d’un vert plus brun ; ses feuilles
sont plus longues, et surtout plus étroites à leur base, sa tige moins
droite, ses pédicelles plus courts, etc. Ce dernier a été retrouvé
dans les environs de Lambsheim, par M. Koch, et dans- les Alpes.
2 J t d e s m o u s s e s .
i 358. Hypne faux-lycopode. Hypnum lycopodioides.
H. lycopodioides. Brid. suppl. 2, p. 227. — H. rugosum. Web. et Mobr.
cr. 36a. — H. diastrophyUum. Fl. fr. n* i 358 > exçl. Sw. syn. . scor
pioides* Brid. musc. 3 , p. i 4 T \ exxd* syn.
Il paraît certain, d’après MM. Weber et Mohr , que VH. diastro-
phyUum de Swartz, doit être rapporté à VIL glaucum (n. i 3/i5.) ;
et c’est au contraire celui-ci qu’ils décrivent sous le nom à'H. rugosum.
Comme ce nom convient beaucoup mieux et a été le plus souvent
donné à notre-n- i 36o, qui est leur H. rugulosum, je crois
devoir, pour éviter toute confusion, suivre l’exemple de Bridel,et
d o n n e r à celui-ci le nom de H. lycopodioides.-Il a été retrouvé dans
les prés marécageux, aux environs de Bruyères, par M.Mougeot,
de Lambsheim, par M. Koch; du Pont-Beauvoisin (Brid.); mais
toujours sans fructification.
1367“. Hypne à court bec. Hypnum brevirostrum.
H brevirostrum, Ehr. dec. n. 85. Brid. suppl. 2, p. i95. - « rutabu-
lum , y . Brid. musc. 3 , p. i6a. Fl. I f . n. i 36S. - f tnqne trum , R.
tum. B.addi, mem. crypt. p. 6, t. 2.
Cette mousse, quoique assez commune, a été confondue tantôt
avec VIT. rutabulum , tantôt avec VH. triquetrum, mais me parait aujourd’hui
différer clairement de l’une et de l'autre : elle différé de
Y H. rutabulum par son pédicelle lisse et non chargé de petits tubercules
, et par ses feuilles munies à leur base de 2 petites nervures légèrement
divergentes, et qui n’atteignent pas le sommet ; ces caractères
le rapprochent de VH. triquetrum, mais elle est de moitié plus
petite dans toutes ses parties, sauf le pédicelle qui est de la meme
grandeur; les rameaux sont grêles, épars et irréguliers au lieu d etre
disposés sur 2 rangs, et d’aller en augmentant de grosseur vers
l’ extrémité des jets; les feuilles sont brusquement rétrécies en pointe
acérée, et non insensiblement rétrécies ; leurs nervures sont aussi plus
courtes; l’opercule, qui est droit et exactement çonique dans \ H.
triquetrum , est rétréci dans celui-ci en une très-petite pointe un peu
courbée. If Cette mousse paraît commune dans les forêts seches et
sablonneuses, sur les pierres et au pied des arbres. Je l’ai trouvée au
bois de Boulogne près Paris ; -elle a été trouvée dans les Alpes du
Dauphiné , de la Savoie et des environs de Kaiserslautern.M. Koch,
qui m’a indiqué le synonyme de Pollich, observe que le vrai H. rutabulum
a été désigné par cet auteur sous le nom d’H. veluttnurn,
n. io 4<j , excl. var.