8 n a. Stilbospore à grains Stilbospora asterasperma.
étoilés.
S. aSterosperma. Pers. Disp. i 3. Syn. gÇ. Hoff. Fl. germ. 2 , t. i 3 , f. 3.
Elle prend naissance sous l’épiderme de l’écorce du hêtre, la perce,
et en sort sous l’apparence d’une pulpe noire qui se répand sur la
branche, et y forme des taches arrondies et un peu convexes ; les
globules qui composent cette pulpe semblent, lorsqu’on les voit au
microscope, composés de deux corpuscules ovales-oblongs disposés
en croix, et comme soudés l’un à l’autre. Cette stilbospore a été trouvée
dans les Vosges par M. Mougeot.
8 n l . Stilbospore à grains Stilbospora sphoerosperma.
globuleux.
S. sphoerosperma. Pers. Syn. 97. Obs. raye. x , t. 1 , f. 6.
Elle croît sur les tiges sèches du roseau commun ; elle y forme des
raies noires linéaires, dont l’épiderme est d’abord soulevé, puis
rompu dans le sens longitudinal ; la matière qui la compose est en
petite quantité, et ne forme pas de taches ni de coulées extérieures :
cette matière , vue au microscope , est composée de petits globules
sphériques.
81 I e. Stilbospore à petits Stilbospora microsperma.
grains.
S. microsperma. Pers. Obs. myc. 1, p. 3i , t. 2, f. 3. Syn. 96.
Elle sort de dessous l’écorce, perce l’épiderme, et forme un tubercule
saillant, d’un noir de charbon, d’abord à peu près ovoïde, prenant
ensuite diverses formes, selon qu’il est plus ou moins délayé
par l’humidité : cette pulpe , vue au microscope , est toute composée
de globules ovoïdes un peu rétrécis en pointe, très-petits et un
peu irréguliers. Elle a été trouvée dans le Jura, sur le sapin , par
M. Chaillet ;ydans les Vosges , sur le nerprun bourdaine , par
MM. Mougeot et Nestler. On la trouve aussi sur le pin, l’if, le
hêtre, selon MM. Albertini et Schweinitz.
i 8 u d. Stilbospore à grains ovoïdes. Stilbospora ovata.
S. ovata. Pers. Obs. myc. i , p. 3 i , t. 2 , f. 2. A lb , et Scbw. Nisk. n. 161.
a . Juglandis.
j6. Quereus.
y . Aceris. \ /
Elle sort de dessous l’épiderme de l’écorce sous la forme d’un
tubercule noir saillant, d’abord ovoïde , puis prenant diverses
formes à mesure qu’il se délaie et s’affaisse par l’effet de l’humidité :
la matière de pe tubercule, vue au microscope, présente des capsules
ovoïdes, obtuses, plus grosses que dans la précédente, assez opaques.
M. Chaillet et moi avons trouvé la var. a dans le Jura et à Fontainebleau
sur des troncs morts ou mourans de noyer , où elle
était, mêlée avec; la sphérie tuberculaire ; ses capsules sont exactement
ovoïdes* ftlqs, pustules qu’elle forme sur l’écorce assez grosses.
ï-,a v a r .,,^ u § :M .': Chaillet a trouvée sur le chêne rouvre, a les
capsulait^felSbles à la précédente, peut-être un peu plus grosses ;
mais ses postules sont très-petites et à peine saillantes. Enfin la
var. y,* ouî-croît sur l’érable, est très-distincte par ses capsules en
oeuf plus allongé , et pourrait bien former une espèce distincte.
8 1 1e. Stilbôspore à grains ré- Stilbospora angustata.
trécis.
S. angustata. Pers. Syn. 96.
Elle sort de dessous l’épiderme, qu’elle perce en un trou rond
d’un quart de ligne de diamètre ; elle forme des pustules nombreuses,
distinctes, orbiçulaires, convexes, très-petites, de couleur noire-, la
matière qui les compose , vue au microscope, se résout en une multitude
de capsules presque cylindriquës , étroites, obtuses, extraordinairement
petites, et que je crois être cloisonnées à l’intérieur.
M. Chaillet l’a trouvée sur le hêtre ; MM. Albertini et Schweinitz,
sur les pins et les sapins.
81 i f. Stilbospore à gros Stilbospora macrospenna.
grains.
S. macrosperma. Pers. Disp. 14, t. 3 , f. i3. Syn. 96. — Noemaspora mêla-
nosperma. DC. Rapp. 1, p .’ io .
Elle sort de l’écorce des charmes morts, et fend leur épiderme ; la
matière pulpeuse qui sort par cette fente se moule sur elle comme
celle des némaspores, de manière à former, tantôt des tubercules
oblongs, tantôt des corps aplatis et oblongs ; sa couleur est d’un
noir de charbon : lorsqu’on l’examine au microscope , elle se résout
dans l’eau en une multitude de capsules cylindracées, obtuses aux
deux extrémités, plus grosses que dans toutes les precedentes , et
divisées intérieui-ement en quatre loges par des cloisons transversales.
M. Desportes l’a trouvée aux environs du Mans ; MM. Mougeot et
Nestler, dans les Vosges.