cultive pour l’ornement. On assure qu’elle se trouve sauvage dans
les Pyrénées (Lois.), au Canigou ( Pour.) , à la Mouline, dans la
plaine de la Cerdagne (Lapeyr. ).
3 17 1 . Seneçon livide. Senecio lividus.
S. lividus. Lin. sp. 1216. Wild. sp. 3 , p. 1983.. — S. nebrodensis. F L fr .
ed. 3 , n. 3171, excl. syn.
Rapportez ici la description 3171. Cette plante croît dans les
champs et les lieux cultivés en Roussillon vers la côte (Lapeyr.),
en Provence, à Hyères, Cannes et Toulon.
3 1 7 1 “. Seneçon à feuilles char- Senecio crassifolius.
nues.
S. crassifolius. Wild. sp. 3 , p. 1982. — Jacoboea maritima senecionis folio
crasso et lucido massUiensis. Tourn. inst. 4.8.6. —■' Bair. ic. 261.
Sa tige est droite ou ascendante , longue de 6 à 8 pouces, simple
ou rameuse , glabre, chargée de feuilles oblongues, fin peu embrassantes,
charnues, glabres, quelquefois bordées de grosses dentelures,
plus souvent presque pinnatifides, à lobes peu nombreux çà et là
dentés.JLes fleurs sont portées sur des pédoncules rameur, garnis de
quelques petites écailles : elles sont jaunes , radiées, à languettes
oblongues, à peu près de la grandeur de celles du S. sale, mais un
peu roulées'en dehors. ©. Cette espèce croît sur les bords de la mer
à Marseille (Tour.), sous le lazareth (Barr, ). Les graines m’en
ont été envoyées par M. Laeour-Gouffé.
317$. Seneçon à feuilles de ro- Senecio erucoefolius.
quette,
fi. S. tenuifolius. Jacq. austr. 3 , t. S78. Engl. bot. t. 574, don Fl. fr.
Notre espèce est bien sûrement celle de Yillars et de la plupart
des auteurs ; mais il est douteux que ce soit celle de Linné ; la
var. fl n’en diffère que par ses feuilles plus étroites , et ne peut en
auciine manière en être séparée : j ’en ai des échantillons cueillis en
Dauphiné. ~
3x77. Seneçon à feuilles d’ar- Senecio artemisioefblius.
moise.
S. artemisioefolius. Pers. ench. 2,'p. 435. — S. adonifolius. Lois. Fl. gall.
566. -— S. tenuifolius. Fl. fr. ed. 3 , n. 3177, excl. syn. Jaeq. et Hoffm. *—■
S. abrotanifolius. Gou. hort. 44°- Lapeyr. Abr. 5 x5, non JAn. — Jacoboea
fohis ferulaceis flore minore. Tourn. inst. 486, excl. syn.
Après avoir le premier observé que l’espèce décrite par tous les
botanistes français, sous le nom de S. abrotanifolius, en était dixtincte
, je suis tombé dans une autre erreur, en la considérant
comme étant le S. tenuifolius de Jacquin. MM. Persoon et Loiseleur
ont très-bien établi. Gette plante comme une espèce particulière ,
qui se distingue parfaitement du S. tenuifolius par ses feuilles très-
déchiquelées et toujours glabres, de l’ai retrouvée assez commune
en Bourgogne, dans le Vêlai, le Rouergue, le Gévaudan , les
Cévennes , les Pyrénées, etc.
3178“. Seneçon à feuilles hlan- Senecio leucophjllus.
ches.
S. Icucophrlltii..I)C. cat. li. inonsp. 14 4 .— S. tomentosus. Koîule, ined.
non Michx. — S. incanus. Lapeyr. Abr. 5 1 ;> , 71011 lin. — Jacoboea
incana pjrencüca saxatilis e t latifolia. Tourn. inst. 486.
Cette plante ressemble beaucoup au S. blanchâtre, mais elle s’en
distingue en ce que sa stature s’élève jusqu’à un pied et plus de
hauteur; sa superficie entière est couverte d’un duvet blanc laineux,
plus épais et .moins serré que dans le S. blanchâtre; ses
feuilles sont pinnatifides , presque en forme de lyre , à lobes ovales-
oblongs ; très-écartés dans le bas, à demi-soudés dans la partie
supérieure, qui se termine par une expansion plus large et peu découpée
: les fleurs sont jaunes et n’ont qu’un petit nombre de demi-
fleurons. If. J’ai trouvé cette belle plante sur le sommet du mont
Mézin, parmi les pierres, au lieu dit la Theulière ; et dans les Pyrénées
orientales, parmi les rochers, au-sommet de Cambre-d’ase; au
Canigou (Rolide) , à Nouri, Pla-guillem, et aux Cinglas del Comps
( Lapeyr. ).
3179. Seneçon à une fleur. Senecio uniflorus.
Il est certain , d’après la description et l’herbier de M. Gouan ,
que c’est ici qu’il faut rapporter son inula provincialis, Gou. ill.
p. 68, et le n° 70 de Haller (Hist. helv. ).
3.i 8i Seneçon de Tournefort. Senecio Tournefortii.
S. persicoefolius. Fl. fr. n. 3i 8i , non Lin. ’— S. Tournefortii. Lapeyr.
Abr. 5 i 6 .
En adoptant le nom de persicoefolius donné à ce seneçon par
M. Ramond, nous n’avions pàs fait attention que ce nom avait déjà
été donné par Linné à une espèce très-différente : il faut donc admettre
celui de Si Tournefortii, que M. Lapeyrouse a donné à cette
plante jadis trouvée par Tournefort. Elle est assez commune dans
les Pyrénéès : je l’ai trouvée à la val d’Eynes, à Esquierri, aux ports
de Yénasque , d’Oo , de Pinède, etc.