Mont-Blanc, du mont de Lans ; dans les Pyrénées à Cambres-d’As«*
près Mont-Louis, et sur le revers méridional du col de Yénasque.
36a 5a. Sédum embrassant. Sedum amplexicaulè.
S. amplexicaule. DC. rapp. 2 , p. 80, Mém. soc. agr. Paris. 1808, p. 12.
Lois. not. 71. — Sempervivum anùmalum. Lag. iter. astur. ined. ex
specim. misso. — Sedum rostratum. Ten. FL neap. prod. p. 26 , ex
spec. misso»
Une racine fibreuse , tortueüse , un peu dure, donnfe naissance
à plusieurs tiges droites, les unes stériles, feuillées, longues d’un
pouce ; les autres fertiles, presque nues , longues de 5 à 6 pouces :
les feuilles sont serrées, imbriquées dans les rejets stériles, écartées
dans les tiges fertiles, menues , glabres , pointues en forme d’alêne,
évasées à leur base en une large membrane.blanchâtre qui enveloppe
la tige ; les fleurs sont jaunes, au nombre de 5 à 7 en cime peu
serrée; chacune d elles renferme de 6 à 7 pétales lancéolés, pointus,
peu ouverts, deux fois plus longs que le calice , qui a aussi ses lobes
menus et pointus. If. Celte singulière espèce de sédum a été découverte
par M. Bouchet dans les Cévennes, à l’Espérou dans un
champ , entre la baraque de Michel et Bramabiaou. M. Requien l’a
aussi trouvée au mont Yentoux; M. Lagasca, dans les Asturies;
M. Tenore, dans le royaume de Naples.
3626. Sédum à pétales droits. Sedum anopetalum.
S. anopetalum. DC. rapp. a , p. 80. Mém. soe. ag. Paris. 1808, p. ia .
Lois. not. 71. _ S hispanicum. Fl. fr. ed. 3 , n. 3626, non Lin. — ,
S. rupestre. Vil]. Datrph. 3 , p. 679 , excl. syn. — S. minus narbonense
glaucum, etc. Ray. snpp. 363.
Cette plante a été confondue tantôt avec le 5. r e fle x um , tantôt
avec le S. rupestre, tantôt avec Yhispamcum : elle diffère de toutes
les espèces connues par ses pétales d’un jaune très-pâle , dressés
et jamais étalés. Elle croît sur les rochers et les débris calcaires en
Provence, en Languedocien Roussillon, en Anjou près Chanzeaux,
Blaison et Champigné-le-Sec (Bast.), en Dauphiné (Vill.), à Nan-
tua, etc. Je n’indique dans ce supplément ni le S. rhpestre, ni le
S. hispanicum, parce que je crois que les auteurs qui ont indiqué
ces plantes comme originaires de France ont toujours parlé ou de
notre espèce, ou de quelqu’une des variétés du S. reflexum.
3627. Sédum élevé. Sedum altissimum.
C’est le même que le S. ochroleucum , Vill. Dauph. 1 , p. 325 ;
, 3 , p. 680; probablement encore le même que le S. nicoeense, Ail.
ped.? n° 17^2, t. 90, f. !. Cette figure est fort mauvaise, mais
«otre plante est la seule qu’on puisse lui rapporter parmi celles qui
croissent à Nice : c’est enfin cette plante qui est désignée sous le
nom de S. rupestre, var. «, par M. Gouan , hort. monsp. 221. Elle
est assez commune sur les rochers et les murs dans toute la région
des oliviers à Nice, Gap, Montpellier, Collioure, Prades , Ville-
franche*, et s’élève dans les Pyrénées jusqu’aux buttes de Sers près
Rarrèges , où je l’ai cueillie après M. Ramond.
F A M I L L E DE S P O R T Ü L A C É E S .
3633a. Tamaris d’Afrique. Tamarix Africana.
T. africana. Desf. atl. 1 , p. 269.
Cet arbrisseau ressemble beaucoup au T. de France, et s’en
rapproche en particulier, parce qu’il n’a que 5 étamines ; mais il s’en
distingue , i°. par ses feùilles moins glauques et un peu plus pointues
; 2°, par ses fleurs 3 ou 4'fois plus grosses ; 3°. surtout par
ses épis beaucoup plus courts, plus serrés et plus épais, environ
3 fois plus longs que larges , et non de 6 à 10 fois plus longs que
larges , comme dans le T. gallica. î , . Il croît dans les sables mari-'
times du Languedoc - M. Requien l’a observé à la Jonquière près
Beaucaire , et à la tour Saint-Louis près l’embouchure du Rhône.
Je l’ai cueilli à Frontignan près Montpellier , et entre Cette et
Agde : M. Pouzin, près l’embouchure du Lez.
3636a. Corrigiole à feuilles Corrigiola telephiifolia.
de télèphe.
C. telephiifolia. Pourr. act. toul. 3, p. 3 i 6 . Lapeyr. Abr. 16g. — C. lictoralis
'Var. fl. Fl. f r. ed. 3', n . 3636.
Cette plante est bien distincte de la C. littoralis ; sa racine est
vivace, pivotante ; ses tiges sont nombreuses, étalées, allongées,
peu rameuses , absolument dégarnies de feuilles dans toute la
partie où naissent les petites grappes de fleurs ; les feuilles radicales
sont linéaires, longues d’un pouce sur une ligne de largeur ; celles
des tiges sont ovales ou à peine oblongues ; toutes ont une couleur
glauque, et une consistance un peu épaisse. If. Cette espèce croît
dans le Roussillon, notamment au Boulou et aux environs de Prades :
j en ai reçu un échantillon cueilli aux environs de Madrid par
M , L a g a s c a .