234a. Tremelle des sapins. Tremella abtetina;
T. abietina. Pers. Syn. 627. Obs. myc. 78.
Sa consistance est molle, plutôt charnue que vraiment gélatineuse;
elle forme des disques rapprochés, quelquefois soudés,' sessiles , glabres
, arrondis ou irréguliers, de 1 à 2 lignes de diamètre , planes
ou un peu convexes, d abord unis, puis un peu sinueux ou ridés,
d un rouge tirant sur l’orangé.? devenant blanchâtre en mourant. J’ai
trouvé cette plante près de Pontarlier, dans le Jura, croissant sur
le bois des sapins coupés.
234*>. Tremelle de l ’ortie. Tremella urticoe.
T. urticoe. Pers. Syn. 628. — T. sepincola. Wild. in Bot. magn. 4 , p. 182.
Cette production singulière se présente sous la forme de taches
rouges, un peu gélatineuses, très-légèrement convexes, ovales ou
arrondies, souvent confidentes, de manière à former des raies longitudinales,
plus ou moins interrompues, sur l’écorce de l’ortie dioïque
sèche. Elle se trouve.au printemps; sa nature est encore fort mal
connue----On trouve sur plusieurs autres plantes dès taches gélatineuses
, analogues à cette tremelle, mais différentes par leur forme
ou leur couleur; ce sont probablement de nouvelles espècesji ajouter
au genre où l’on se décidera à placer la T. de l’ortie. Je n’ose encore
les admettre au nombre des espèces ' végétales, jusqu’à ce qu’elles
aient été mieux observées.
24oa. Tremelle jaunâtre. Tremella lutescens.
T. luiescens, Pers. Ic. et Descr. fung. p. 33, t. 8, f. 9. Syn. 622.
Elle ressemble beaucoup pour sa forme aux diverses variétés de la
T. mésentère ; mais elle parait en différer par sa couleur d’un jaune
pale, et surtout par sa consistance très - molle, presque mueilagi-
neuse et non élastique, ni cartilagineuse. Elle croît, en automne,
sur les branches du hêtre, dans le Jura, d’où elle m’a été envoyée
par M. Chaillet.
244a- Helvelle à court pédicule., Helvella brevipes.
Elle ressemble beaucoup à l’H. élastique et à l’H. en mitre, mais
elle différé de l’une et de l’autre, parce que son pédicule, quoi-
qu aussi épais que dans ces deux espèces, ne dépasse pas un pouce
de longueur ; sa consistance est coriace ; son pédicule est roux,
fistuleux, cylindrique, ou à peine marqué de 1 ou 2 sillons longitudinaux
; son chapeau est brun, eii forme de mitre. M. Desportes a
trouvé cette helvelle au printemps, croissant sqr la terre, dans 1&
bois de Funay, près du Mans.
246a. Helvelle à pédicule coin- Helvella platvpocla.
primé.
Celte espèce d’helvelle est l'une des plus petites du genre et lie
s'élève guère au delà de 6 lignes; sa eonsist.nce es. gélalmeuse,
„ „ peu eoriace ; son pédieule est absolument comprime, d un blanc
sale, terminé par un chape,n brunâtre irrégOiereoept phase ou
ondulé, assez petit, un peu rabattu par les bords. « • * " * “ *
trouvé ce champignon, croissant sur la terre, au, environs de Grasse,
en Provence.
249a. Clavaire à pied rouge. Clavaria erjthropus.
C. erythropus. Pers. Syn. 606.
Elle croît sur les pétioles et les jeunes branches mortes et tombées
à terre; on trouve sous leur épiderme un tubercule arrond., déprimé,
d’un brun noirâtre, très-légèrement sdlonne , de ce tubercu
s’élèvent 1 ira 2 pédicelles, droits, roides, grêles, cylindnques, d un
pourpre noirâtre, qui se terminent par une pente massue cylm-
L p t e , blanchâtre ou un peu jaunâtre ; toute I.
A à 6 lignes de longueur. Elle m’a été communiquée par M.
qqi l’a trouvée en automne dans des tas de feuiUes mortes mais
croissant seulement sur les pétioles et les nervures des feuilles
noyer.
249b. Clavaire tordue. Clavaria gjrans.
C. gymnî. Batseh. El. f. 164-P««. Syn. 6q6.
Un tubercule radical, lisse, petit, de couleur pâle, donne naissance
à un pédicelle grêle, allongé, filiforme, faible, pubescent, blanchâtre,
tantôt droit, tantôt un peu tordu sur lm-meme; ce pedice e se
termine par une petite massue blanchâtre ou un peu jaunâtre la
longueur de la plante ne passe guère 3 à 5 lignes. Elle croit sur les
feuilles sèches tombées à terre. ■
249e. Clavaire faux sclérotium. Clavaria sclerotioides.
M Chaillet a trouvé cette plante, en été, dans le Jura, sur les
tiges desséchées de la gentiane jaune; sous son épiderme naissent
d!s tubercules compactes, épais, fort semblables a certains sclero-
tiums, noirs à l’extérieur, blancs à l’intérieur, qui soulèvent 1 ep.-
derme et paraissent au-dehors avec leur face supérieure ponctuée ou
plutôt granulée à la manière de la peau de chagrin ; du mi îeu e ces
tubercules s’élève fine petite massue longue de 2 à 3 lignes, charnue,
amincie à sa base, obtuse au sommet, absolument glabre, de couleur