3j j 8ai Gnapliale pyrami- Gnaphalium pyramklatum.
dal.
G. pyramidatum. Wild. sp. 3 , p. 1895. — Filago pyramiddta. Lia. sp.
i 3xi. Vill. Dauph. 3 , p. 194.
Cette espèce ressemble beaucoup au G. d’Allemagne : sa tige est
de même droite , à peu près dichotome , et ses faisceaux de fleurs
arrondis, les uns axiliaires , les autres terminaux ; mais sa superficie
est couverte d’un duvet plus blanc et plus ras ; et surtout ses
feuilles sont oblongues , rétrécies à leur base, élargies et obtuses à
leur sommet ; les inferieures à peu près en forme de spatule ; les
écailles sont jaunâtres, glabres, terminées par une pointe acérée. ©.
Cette plante croît dans les champs , dans les provinces méridionales
(Lois.), aux environs de Grenoble ( Vill. ) , de Mende, etc.
3127®. Conyse ambiguë. Conyza ambigua.
Mrigeron linifolium. Vild. sp. 3 , p. 1 g55 ? — Er. drôbachiense. Fl. dan.
t. 874 ? — E. acre, (i- Wild. sp. 3 , p. 1959 ?
Cette plante est certainement distincte des espèces'décrites en
France avec lesquelles on pourrait la confondre. On l’a principalement
mélangée avec Yerigerop ccinadense, dont elle a un peu le
port, et avec laquelle on la trouve mêlée. Elle en diffère, i°. par
la couleur grisâtre de toutes ses parties , due à la présence de poils
gris nombreux ; 2°. par ses feuilles qui ne sont pas bordées de longs
cils* 3°. par ses fleurs plus grosses et en bien moins grand nombre ,
portées sur des pédoncules plus gros et plus courts; 4°. par le défaut
de rayons. Sa tige est souvent un peu rougeâtre, et ses feuilles
inférieures quelquefois un peu dentées. Cette plante est certainement
congénère et très-voisine de YE. bonariense ; cette dernière
n’ayant pas de rayons : il est extrêmement probable que c’est VE.
linifolium de Wild. UE. drôbachiense, figuré dans la Flore de Dane-
marck, nous paraîtrait tout-à-fait la même plante, si elle était
dépourvue de rayons. Notre plante en acquiert - elle dans certaines
circonstances ? Dansce cas surtout, c’est bien à tort qu’on a rapporté
VE. drôbachiense à VE. acre, comme variété. © ? Cette plante a été
trouvée aux environs de Nismes et de Montpellier, dans les prairies
artificielles , pêle-mêle avec VE. canadense.
3i 3oa. Chrysocome de roche. Chrysocomà saxatilis.
C. camphorata. Rob. et Cast. diss. ined. — lnula saxatilis. Lam. Fl. & 2,
p. i 53. Dict. 3 , p. 260. Fl. fr. ed. 3 , n. 3i 56. — Barr. ic. t. i 58.
Ses tiges naissent plusieurs ensemble, droites, longues de 6 à ta
|vouees, simples à leur base, divisées au sommet en quelques rameaux
uniflores et disposées en corymbe : les feuilles sont nombreuses
, lancéolées-linéaires , pointues , entières , souvent un peu
tordues , de manière à être obliques sur la tige : les fleurs sont
jaunes , flosculeuses ; leur involucre est composé de folioles linéaires,
aiguës, un peu réfléchies au sommet; les graines sont velues
; les poils de l’aigrelte roux et un peu dentelés. Toute la plante
est poilue dans sa jeunesse, et devient ensuite presque glabre : elle
exsude une matière visqueuse qui la rend gluante , et qui répand
une odeur de camphre. If. Cette plante a été découverte par
MM. Castagne et Robillard , aux environs de Marseille , sur les
rochers exposés au soleil, à l’Estaque , à Notre-Dame de la Garde
vers le Roucas blanc, et à Notre-Dame des Anges, On la retrouve
en Catalogne.
3i 36. Aster amellus, Aster amellus.
L ’aster que j ’ai décrit sous lé nom à'qrnellus est bien celui de
Pollieh (F l. pal. n. 8ox), mais ce n’est pas celui de Wildenow
(sp. 3 , p. 2 o 3 i ) , et il est douteux si c’est celui de Linné : notre
espèce est bien sûrement le n° 83 de Haller : elle répond bien
aux figures de l’Ecluse ( hist. 2 , p. 16 , f. I ) , de Dodoens
(pempt. 266, f. 1 ) , et c’est la seule que j ’ai reçue des divers points
où l’on indique l'aster amellus,* d’un autre côté , elle est bien certainement
Y aster amelloides décrit dans Rcemer, Arch. 2 , p. 298,
et paraît être A. elegans , Wild- SP* 3 , p. 2 0 4 2 , et A. acris, Roth.
Fl. 2 , p. 351. Notre aster amellus sauvage diffère de celui qui est
cultivé dans les jardins, et qui paraît être celui de Wildenow ; le
nôtre aies feuilles beaucoup moins obtuses, et même les supérieures
pointues, et les inférieures un peu dentées ; les fleurs disposées sur
des pédoncules plus courts et un peu plus divergens. Cet aster
croît au pied méridional du Jura et des Alpes ; dans le Palatinat,
aux environs d’Agen, de Quimper, etc. Il me paraît que c’est
celui-ci qui doit conserver le nom A’amellus ; et l’espèce des jardins
que j ’ai quelques raisons de croire originaire d’Amérique,
pourrait prendre celui de A. pseudo-ameïlus A.foliis oblongo-lan-
ceolatis ôbtusis integerrimis scabris, ramis corymbosis subparallelis,
involucris imbricatis subsquaj rosis, foliolis obtusis interioribus mem-
branaceis apice coloralis. lf.
3i 38. Aster âcre. Aster acris.
Notre astçr âcre a les feuilles, ponctuées en dessous, de sorte