semble par petits faisceau*, les supérieures solitaires; les inférieures
ont à leur base une feuille florale , grande, pinnatiparlite , et semblable
aux feuilles ordinaires ; les supérieures me paraissent nues
ou munies d’une très-petite écaille entière ; dans mon échantillon ,
toutes les fleurs sont femelles ; d’où je présume que cette espèce est
dioïque If.. Elle m’a été communiquée par M. Hectot, qui l ’a trouvée
dans la rivière d’Erdre près Nantes.
365g. Volant-d’eau ver- Myriophyllum verticillatum.
ticillé.
fi. M. limosnm. Hect. ined.
Lorsque cette plante croît dans des fossés pleins d’èau, toutes les
feuilles inondées sont pinnatipartitês, à lobes grêles et linéaires ;
les supérieures ou florales qui sont hors de l’eau, sont pinnatifides,
à lobes courts, imitant les dents d’un peigne ; c’est là l’état ordinaire
de la plante ; mais lorsqu’elle croît dans les terrains vaseux et non
inondés, les feuilles sont pectinées, et les verticilles de fleurs commencent
très - près de la base : c’est ce qui arrive dans la var. fi ,
observée pair M. Hectot aux environs de Nantes.
F A M I L L E D E S R O S A C É E S .
3678*. Pommier acerbe. Malus acerbâ.
M. acerba. Mérat. Fl. par. 187.
C e pommier diffère de l’espèce commune en ce qu’il a les feuilles
ovales-lancéolées, parfaitement glabres, et les fruits même à leur
maturité d’une saveur extrêmement acerbe et nullement sucrée ; c’est
celui-ci qui est le type sauvage du pommier â cidre , tout comme
celui qui est pubescent est le type du pommier à couteaü. M. Mérat
a le premier distingué ces deux espèces, et je les admets d’autant
plus volontiers, que l’une et l ’autre sont sauvages dans les bois de
la France septentrionale , et qu’il est bien connu que l’une et l’autre
conservent leurs caractères lorsqu’on les cultive, f ) .
3679®. Poirier de Bollwyller. Pyrus BollWylletiana.
P. Polltveria. Lin. mant. 244- — B. pollwylleriana.Z. Bauh. hist. 1, p. 5g, ie.
Cette espèce diffère du poirier commun, parce que ses feuilles
sont fortement dentées en scie et velues en dessous : à l’état sauvage,
il se distingue bien du poirier commun, qui est glabre et a
les feuilles à peine dentées ; mais parmi les nombreuses variétés
LES ROSACÉES. 5 3 r
cultivées , il s’en trouve beauçéup d’intermédiaires entre ces deux
types sauvages, qui sont probablement des hybrides formés dans
les jardins et les vergers. T? • Le poirier de Bollwyller croit dans les
bois, aux environs de Bollwyller en Alsace, où il avait déjà été
observé par J. Bauhin; MM. Bauman , qui l’y cultivent dans leurs
pépinières depuis long-temps, ont observé que la culture n’altère
point ses caractères.
3679i>. Poirier amandier.' Pyrus amygdaliformis.
P . amygdaliformis. Vill. cat. strasb. 322. — P . salicifolid. Balb. mise.
ait. 18. Lois. not. 79. — P. syhestris. Magn. bot. 215. — P communs.
Gou. bort. 242. — P . sylvestris achras. C. Bauh. pin. / 3o
n- 4- — Pyraster. J. Bauh. hist. 1 , p. 57 .
Cet arbre se distingue très-facilement à s e s feuilles oblongues
entières, couvertes d’un duvet blana et serré à la surface inférieure ’
pubescentes et grisâtres à la face supérieure ; ses rameaux sontdreJ
ses, nombreux, épineux; ses fleurs en corymbe peu fourni • ses
fruits glabres, petits et acerbes. J). Il est assez commun dans les
lieux secs et stériles en Provence , entre Luc et Vidauban ( Balb.) -
depuis Gap jusqu’à Digne, Aix et Marseille ( Vill. ) • à Alais An*
d » » , Gange., Montpellier, etc. U tient le milieu entre le P dë
Bollwyller, dont il diffère par »e» feuille, entière., pin. reine, et
plus étroites, et le P. sahcifolia de Pallas, auquel il ressemble beaucoup
, mais dont fl paraît différer par ses rameaux épineux, ses
feuilles un peu plus larges et moins blanches en dessus.
J’ai trouvé au Mans un poirier à feuilles entières et velues qu’on
y prend aussi pour le P. saücifoUa, et qui y croît dans les bois •
fl différé du P. amandier par ses feuilles beaucoup plus larges cou-
vertes a peu près également sur les deux surfaces de poils qui lui
donnent un aspect cendré, Je pense que c’est une espèce particulière -
mais, ne 1 ayant pas vu en fleurs, je n’ose le décrire.
3686. Néflier aubépine. Mespilus oxyacantha.
y. Calyce -villosissimo. Bast. in Litt.
P. Fohis angustè laciniatis. — Cratcegus elegans. Poir. Dict. 4 , p . 43q_
La var y que M. Bastard a trouvée en Anjou est extrêmement
remarquable, parce que les calices sont tout hérissés de poils blancs
nW d ^ dCS Précédentes 1 ue scs feuilles
plus decoupees et a lobes plus menus. - Toutes ces diverses variétés
ne peuvent se confondre avec l’azerolier, quia les feuilles divisées en
d lobes divergens, entiers ou dentés au sommet, les jeunes pousses,
les pétioles et les pédicelles garnis de poils mous et épars, et les
\