5oo FAMILLE
3392^. Chèvrefeuille d’Étrurie. Lonicera etrusCct.
Z. etrusca. Santi viag; montant. 1, p. n 3 , t. 1. Savi, Fl. pis. 1, p. a 36. - *
L. periclymenum. Gou. hort. 101. — Periclymenum germanicum non
perfoliatum. Magn. bot. 200. — Caprifolium italicum perfoliatum proe-
cqx, Tourn. inst. 608. Garid. A ix. 81 ?
Cette espèce ressemble beaucoup au chèvrefeuille des jardins et
Su périclymène, mais est bien distincte de l’une et de l’autre; sa
tige est droite , ferme * et ses rameaux sont peu ou point entortillés ;
ses feuilles sont toutes pubescentes en dessous, sur les bords et sur
les nervures; celles des rameaux sont ovales, obtuses, rétrécies en
pétiole, nullement soudées ensemble; les supérieures ou florales
sont sessiles, réunies par leur base, mais plus petites, plus pointues
, et surtout plus étroites que dans le L. caprifolium ; les fleurs
sont presque toujours disposées en 3 têtes pédoiiculées qui partent
de la dernière paire de feuilles ; la tête du milieu a de 6 à 10 fleurs,
les 2 latérales de 3 à 5 ; ces fleurs sont très-odorantes, rougeâtres et
pubescentes en dehors, d’abord blanches , puis un peu jaunâtres en
dedans, f?. Cet arbuste fleurit au mois de mai après le L. caprifolium,
avant le periclymenum ; il est commun dans les haies et les
buissons de toute la région des oliviers : je l’ai retrouvé aux environs
d’ÀlBi, et M. Schleicher dans les lieux chauds du Valais. On le
nomme à Montpellier herba depentacouste.
34oê. Sureau à grappes. Sambticus racemosa.
/2. Laciniàta. Koch, in Litt.
M. le docteur Hoffman de Meiseriheim a trouvé, dans les lieux
montueux près de Wolfstein , des individus de S. à grappes dont les
feuilles étaient laciniées en lobes très-menus; il en a ramassé des
graines desquelles sont nés des individus à folioles entières, et d’autres
à folioles très-diversement découpées : cette variété est analogue
à celles que présentent le sureau noir et l’hièble elle-même.
DES O M B K L L I1 È R E S . 5o i
F AM IL L E D E S OM B E L L IF È R E S .
34i 4*- Pimprenelle tragium (i). Pirnpinella tragium:
Tragium columna:. Spreng. umb. prod. 26. -“é- Pirnpinella tragium. Vill.1
Dauph. 2 , p. 606. DC. syn. t. 3o5. — P. canescens. Lois. not. 47, t. 4*
j— P. sajcifraga , y. Lois. Fl. gall. 177. — Col. phyt. ,]S.
j6. 1Sana.
Le port de cette plante est assez variable pour qu’en voyant les
individus extrêmes, on soit tenté de croire que ce sont des plantes
différentes ; la racine est longue, simple , un peu dure ; la souche se
divise eu' plusieurs branches qui deviennent ligneuses en vieillissant ;•
ces branches sont recouvertes par les débris des anciennes feuilles ;
les tiges florales ou annuelles s’élèvent quelquefois jusqu’à un pied
de hauteur, et restent quelquefois (var. /S) à la longueur de 3 pouces ;
les feuilles radicales sont portées sur de longs pétioles, ailées , à seg-
mens ovales, en coin, incisés par des dents profondes et pointues ;
dans les individus rabougris ou la var. /S, les feuilles sont proportionnellement
plus courtes et leurs segmens découpés en lobes plus
profonds ; dans tous, ces feuilles , aussi bien que la tige elle-même ,
sont chargées d’un petit duvet très-court, un peu grisâtre, et qui
n’est presque visible qu’à la loupe ; la tige est presque nue, divisée
en rameaux très-divergens dans la var. /3 ; les ombelles ont 6 à
7 rayons ; les fruits sont couverts d’uu duvet court, serré , velouté
et blanchâtre. Elle croît dans les lieux secs et pierreux dit
Midi. Elle a été trouvée aux environs de Toulon par M. (Rohert ; à,
Saint-Just en Dauphiné (Vill.); au pied dm mont Ventoux et à
Saint-Remi, par M. de Suffren; à Avignon, par M. Requien; aux
Capouladoux , aü, Vigan et à Meyrueis, par Commerson (Lois.); à
Saint-Guilhen , par M. Salzman. Je l’ai recueillie dans, les rochers
au-dessus de Villefranche en Roussillon. .
(i,) Cette espèce, jointe aux deux suivantes et à quelques espèces exotiques,
telles que la pirnpinella aromatica, la P . nrillosa , la P. bubondides, forment no-
groupe distinct des pimprenelles par le fruit pubescent, sans côtes prononcées ,
*?t dont la commissure est plane e t élargie. M. Sprengel en fa it , et ce me semble
avec raison, un genre, sous le nom de Tragium; je les indique comme section.,,
pour ne rien innover partiellement dins une famille aussi difficile..