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lui donne un grand rapport avec certaines spliéries; sa substance
interne est roussâtre. Elle croît sur les branches sèches du cerisier,
au printemps.
i g i f. Pezize des conifères. Peziza pinastri.
Peziza pinastri. Pers. Obs. myc. 2 , p. 83. Syn. 672. Alb. et Schw. Nisk.
n. 1029.
Cette pezize sort de dessous l’épiderme, tantôt éparse et solitaire,
tantôt par petits faisceaux de 2 à 5 individus serrés les uns contre les
autres. Elle est d’une consistance coriace et d’une couleur noire très-
prononcée et un peu luisante; sa base se rétrécit en un pédicule
très-court, épais, et en forme de toupie; sa superficie est plane,
arrondie, entourée par un rebord saillant et aigu ; lorsque les individus
sont en faisceaux, ils sont souvent irrégulièrement déformés
par leur pression mutuelle. Elle croît sur l’écorce des pins et des
sapins.
jq ig Pezize du prunellier. Peziza pruncistri.
' p. prunastri. Pers. Disp. 35. Syn. 6, 3. Alb. et Schwein. Nisk. n. io 3o ,
var. u.
Elle sort de dessous l’épiderme , tantôt solitaire, plus souvent par
faisceaux de 2 à 4 individus; chacun d’eux a la forme d’une toupie
rétrécie en pétiole épais; sa consistance est dure, sèche; sa couleur
noire en dehors, d’un brun foncé à l’intérieur ; son disque est plane,
noir, un peu luisant, entouré d’un rebord entier, légèrement proéminent.
M. Chaillet l’a trouvée, au printemps , dans le Jura, sur le
prunier épineux.
iQib. Pezize farineuse. Peziza farinacea.
P farinacea. Pers. Syn. 672.
Elle sort de dessous l’épiderme du pin sauvage, le plus souvent
solitaire , quelquefois par groupes de 2 à 5 individus ; elle est sessile,
d’un brun foncé , et toute recouverte, surtout à la face supérieure,
d’une poussière grisâtre; sa consistance est coriace; son diamètre
’ est d’une ligne environ; ses bords sont un peu ridés et tendent à
se replier en dedans, surtout lorsqu’elle est sèche. Lorsqu’elle croit
par groupes, elle prend une forme un peu oblongue , et quand elle
' ^ ses bords fortement repliés'en dedans, elle-ressemble un peu a
certains hystériums. On la trouve en hiver.
j c^iî. Pezize du sapin. Peziza abietis.
P . abietis. Pers. Syn. 671. Nestl. et Moug. vog. n. 399.
Elle naît par groupes de 3 à 5 individus très-rapprochés, presque
d e s c h a m p i g n o n s . 121
soudés par leurs bases, et sort de dessous l’épiderme qu’elle déchire
irrégulièrement ; sa couleur est d’un noir tirant un peu sur le brun
ou sur le vert d’olive ; chaque individu est en forme de toupie courte
et épaisse; sa surface supérieure est presque plane, mais entourée
par un rebord épais, proéminent, arrondi ou irrégulièrement ride ,
et qui tend à se rouler en dedans. Chaque groupe n’a que 2 lignes
de diamètre. Elle croît sur les troncs et les branches de sapin.
1913. Pezize des cônes. Peziza strobilina.
p. abietis 0 strobilina. Alb. et Scbwein. Nisk. p. 342.
Cette espèce ne sort point de dessous l’épiderme, et est eparse
à sa surface; elle est de consistance un peu coriace et de couleur
noire ; tantôt sessile, plus souvent munie d’un pédicelle tres-distinct
et fort aminci à sa base; sa cupule est régulièrement orbiculaire,
d’une «demi-ligne au plus de âianiètre; ses bords sont épais, proe-
minens, et tendent à se rouler en dedans. Elle croît sur les écailles
des cônes du sapin. M. Chaillet, qui l’a observée fraîche et me l’a
communiquée, observe aussi qu’elle diffère entièrement de l’espece
précédente.
I 9 ik. Pezize sanguine. Peziza sanguinea.
P. sanguinea. Pers. Syu. 657- DC. Syn. Fl. galb 17-
Ses cupules sont petites, noires, glabres, planes, orbiculaires,
sessiles , dé consistance coriace, naissant en grand nombre , rapprochées
mais distinctes, placées sur un duvet mince, d un rouge vif
qui disparaît souvent à la fin de la vie de la plante. Cette jolie pezize
croît sur le bois mort, et principalement sur les troncs de hêtre.
194®. Pezize noire et blanche. Peziza leucomela.
P. leucomela. Pers. Syn. 670.
jg. Umbelliferoe.
Elle, ressemble beaucoup à la P. patellaire ; sa consistance est un
peu coriace ; ses cupules sont cependant plus éparses , moins planes ,
plus concaves, noires en dehors et sur les bords , mais blanchâtres
à la face supérieure ; leurs bords sont épais, tres-proeminens, un
peu roulés en dedans et très-légèrement ridés. M.Persoon dit qu’elle
perce l’épidernie des rameaux du coudrier. La variété /3 a été trouvée
par M. Chaillet, en été, sur les tiges sèches de l’impératoire sauvage.
Variété /3.
- 194b. Pezize de la livèche. Peziza ligustici.
Elle naît éparse, sessile; sa couleur est d un brun presque noir;