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4328. Silène à Calice enflé. 'Silène inflafa.
£• Castrata. Lapeyr. Abr. pyr. 247.
Cette variété est fort remarquable , en ce qu’elle a des fleurs fort
petites , et dont l’un des sexes avorte presqu’en totalité , de sorte
qu elle est presque monoïque ; son calice est très-peu enflé : je l’ai
trouvée aux Pyrénées, dans les prairies humides au pied du pic de
Bergons ; M. Lapeyrouse, au mont Esquierri.
433o. Silène campanule. Silene campanula.
M. Lapeyrouse dit qu’elle croit dans les Pyrénées à la val d’Eynes.
433 j . Silène de roche. Silene rupestris.
Excljiez la var. fi, qui appartient au S. saxifrage.
4332. Silène a quatre dents. Silene quadridentata.
Je lai trouvée dans les Pyrénées auprès de Gavarnie, dans les
fentes des rochers frais et humides.
4335. Silène rougeâtre. Silene rubella.
, S. rubella. Lin. sp. 600. Lois. not. 67. Lapeyr. Abr. 247. ■— S. inaperta.
Fl. fr. ed. 3 , n. 4335, excl. syn. Lin. Dill. — S. annulata. Thore, chl,
land. 173. — Dill. elth. t. 3i 5, f. 406.
Ajoutez à la description que les feuilles inférieures sont presque
ovales , pétiolées et un peu velues ; s^s fleurs ne sont jamais blanches
; elle ne croit ni à Nice , ni à Montpellier, et est très-distincte
de la suivante, avec laquelle je l’avais confondue ; elle ne diffère
de la S. cretica Lin. (que M. Bertoloni a trouvée parmi les lins à Sar-
zane) qu’en ce qu’elle a les pélales plus petits, c’est-à-dire égaux
aux dents du calice, et non deux fois plus longs, et pourrait bien
n’en être qu’une variété.
4336. Silène fermée. Silene inaperta.
S. inaperta. Lin. sp. 600. — Dill. elth. 424, t. 3i 5 , f. 407. — S. po/y-
phylla. Fl. fr. n. 4336, excl. syn.
Sa racine est blanche , rameuse : toute la plante est glabre , visqueuse
dans le haut ; la tige est droite, haute de près d’un pied ,
divisée dès sa base en rameaux opposés , grêles et divergens , terminée
par une panicule très - lâche ; les feuilles radicales sont
oblongues ; celles de la tige linéaires , rapprochées dans le bas de
la plante , écartées dans le haut ; les calices sont cylindriques , un
peu rétrécis à la base , lisses et presque dépourvus de toutes nervures
; les pétales sont blanchâtres , très-petits, un peu échanerés,
et dépassent à peine le calice ; la capsule est portée sur un pédi-
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celle qui n’atteint pas le tiers de sa longueur. Q. J’ai trouvé cette
plante en fleur au mois de juin entre Narbonne et Perpignan , et
à Perpignan même, près le port, sur les bords de la Testa ; cette
localité me fait soupçonner qu’elle pourrait bien être la S. stricla de
Lapeyrouse ( Abr. p. 346 ) ; mais elle diffère de la vrai S. stricta ,
parce que ses calices ne sont point réticulés, ni plus longs que leur
pédoncule, ni terminés par des dents très-aiguës.
4337. Silène bicolore. Silene bicolor.
On peut consulter la figure que j ’ai donnée de cette plante dans
mes Icônespl. gall. rar. p. i 3 , t. 42. C’est elle qui est désignée sous
le nom de S. polyphytta dans l’annuaire du département de Lot-et-
Garonne, pour 1806 , p. 118. C’est elle encore qui est désignée sous
le nom de S. portensis par Bonamy [Fl. nann. prod. p. 72 ), et par
Brotero [Fl. lus. 2, p. 192*) : il est très-probable que c’est le
S. portensis de Linné ( Sp. 600 ). Elle croît en France dans tous les
sables maritimes de l’Ouest, depuis la frontière d’Espagne jusqu’à
l’embouchure de la Vilaine; elle s’avance dans l’intérieur jusque
dans l’Agénois, où elle a été observée par M. de Saint-Amans.
434a. Silène d’Italie. Silene italica.
fi. Mollissima. — Cucuballus mollissimus. Lin. sp. 093 ? Lois. not. i 65.
Cette variété ne diffère de l’espèce ordinaire que parce qu’elle est
couverte sur toute sa superficie d’un duvet court, velouté et serré ,
et que ses fleurs sont un peu plus serrées : elle croit dans les lieux
très-secs aux environs d’Avignon ; et M. Requien , qui 1 y a observée-
ainsi que la var. «e , laquelle croît dans les lieux moins secs, pense
que la différence de localités détermine seule leurs caractères»
4343. Silène penchée. Silene nutans.
fè. Glàbra. — S. ambtevcina. Lejeune, Fl. spa. i , p. *99;
Cette planté , qui 11e diffère de l’espèce ordinaire que par sa tige
glabre et purpurine et ses fleurs un peu plus grandes, a été trouvée
aux bords de l’Amblève près Spa, par M. Lejeune.
4345. Silène à fleurs vertes. Silene viridiflora.
Cette plante devra être exclue de la Flore française ; il est très-
douteux qu’elle croisse en Piémont : le S. viridiflora, qu Aubry
indique comme indigène du Morbihan, n’est que le S. otiles.
4346*. Silène faux-sedum. Silene sedoïdes.
S. sedoïdes. Poir. voy. bàrb. 2 , p. 164. Desf. atl. 2 , p. 449- Jacq. coll. 5 ,
p. 1 12 , t. 14, f. 1. — S. succulefita, Forsk. æg. 89. — Çoçct sic. t. 12, f. 4a
Petite plante toute hérissée de poils courts et glanduleux ; sa tige