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haies humides et ombragées en Italie, à Massa, Carrare, Chiavarî,
Pegli près Gènes, à Nice au Yal du Manian, et en Corse.
1407. Scolopendre eh Scolopendrium sagittatum.
flèche.
Hemionitis ver a. Clns. List. 2 , p. 214, f. 1. — Hemionitis. Math, coram.
646, f. 2. J. Banh. hist. 3 , p. 7: >8, ic. Dalech. Lugd. 12 17 , ic. —
Hemionitis vulgaris. C. Bauh. pin. 353. Tourn. inst. 546. Garid. A ix.
227. — Asplénium, n. 1. Ger. Gallopr. 6 7 , excl. syn. Lin. — Scol.
hemionitis. Fl. fr. n. 1407. — Asplénium hemionitis. Lois. Fl. gall. 170.
— Scol, officinarum , var. y. WihL sp. 4, p. 35o. — Asplénium hemio-
. nitis, a. Lam. dicr. 2 , p. 3o2, excl. var. f i , et le. illustr. — Scol.
offeinarum , y. Lapeyr. abr. 628 ?
Ses pédicelles sont tantôt nus, comme dans la Sc. liémionite ; tantôt
garnis de paillettes roussâtres, comme dans la Sc. officinale ; leur longueur
varie depuis | pouce jusqu’à 4 pouces ; la feuille est lancéolée,
fortement échancrée en coeur à sa base, à oreillettes larges et arrondies
, à sommet pointu , à bords entiers ou à peine crénelés ; ses oreillettes
ne se divisent point en 2 lobes comme dans la Sc. hémionite ; la
longueur des feuilles stériles va quelquefois jusqu’à 3 pouces ; mais
dans les feuilles fertiles elle varie d’un à deux pouces; leur largeur la
plus grande est environ la moitié de leur longueur ; caractère qui distingue
bien cette espèce, et de la Sc. officinale, où la largeur est à peine
le quart de la longueur, et de-la Sc. hémionite, où la largeur est
presque égale à la longueur. If J’ai cueilli cette plante parmi les
rochers humides et dans les grottes près Marseille , au lieu dit Mar-
seille-Vaire, sous l’hermitage de Saint-Michel d’eau douce, où elle
est déjà indiquée par Garidel. Elle a été retrouvée à Rome ( Clus. ) ,
et peut-être à Prades, en Roussillon, dans les puits (Lapeyr. ). Dans
la rigueur delà nomenclature , c'est celle-ci qui devrait garderie uom-
d’hemionitis, que tous les anciens et plusieurs modernes lui donnaient
; mais comme ce nom a été le plus souvent donné à l'hemionitis
peregrina de Clusius, j ’ai cru devoir, pour éviter toute confusion,
en donner un autre à celle-ci.
1409®. Doradille de Pétrarque. Asplénium, Petrarchce.
Polypodium Petrarchce. Guérin, descr. Yaucl. 124. Asplénium glandulo-
sum. Lois. not. fipJT— Asplénium Fallisclausce. Req. in Guer. Yaucl.
ed. 2 , p. 239.
Elle ressemble absolument à la D. polytric, et 11e peut pas en* être
écartée : elle en diffère parce qu’elle est plus petite, et. qu’au lieu
d’être glabre, elle est toute couverte, sur ses folioles et son pétiole, de
DES FOUGERES .
petits poils très-courts , un peu glanduleux à leur sommet, et qui ne
sont bien visibles qu’à la loupe ; chaque feuille n’a que 10-11 paires
de folioles, tandis qu’on en compte jusqu’à i 5 ou 20 dans la D. polytric.
If Elle croît dans les fentes des rochers : M. Guérin l’a découverte
dans les grottes de Yaucluse; M. de Suffren aux environs
de Salon.
i 4n a. Doradille des fontaines. Asplénium fontanum.
Aspidium fontanum. Wild. sp. 4, p. 272.— Polypodium fontanum. Smith.
Fl. Brit. 3 , p. 1114. — Pluk. t. 89, f. 2. — Moris. s. 14 , t. 3 , f. 11.
Cette plante ressemble toüt-à-fait à la D. verte, mais elle est d’une
stature plus petite, et en diffère surtout par les lobes inférieurs de ses
feuilles un peu en coeur, et divisés en 3 segmens inégaux et dentés ;
peut-être n’en est-elle qu’une variété? Elle répond à la description
de Wildenow, et assez bien à celle de Smith, qui indique cependant
dans sa plante des poils entremêlés avec les capsules, que je ne vois
pas dans la-mienne. If Elle a été cueillie dans les montagnes des
Àlbères, par M. Custer.
1414a. Doradille lancéolée. Asplénium lanceolatum.
A. lanceolatum. Engl. bot. t. a4jM Smith. Fl. brit. 3 , p. n 3a. DC; Syn.
n. 1 4 A excl. syn. Fl. f r .— Dod. pempt. 265 , ic. — Yatll. Bot. t. 9 , f. 1.
fi. '‘Requienii.
Cette espèce a beaucoup de rapport avec Y J . adianthum nigrum ,
mais m’en paraît suffisamment distincte : sa feuille » considérée dans
sa forme générale , n’est pas triangulaire , mais oblongue , lanceolee;
elle né passe guère 6 à 7 pouces de longueur ; son pétiole est presque
toujours verdâtre, et commence à porter des folioles beaucoup
plus près de la base; les pinnules sont profondément pinnatifides,
presque pennées , à segmens obtus, arrondis ou ovoïdes , bordés de
dents aiguës ; les tégumens sont oblongs et s ouvrent latéralement ;
lés groupés de capsules sont gros , arrondis et finissent par Se souder
et par couvrir presque toute la feuille. If Elle croît sur les rochers
humides à Fontainebleau, et à l’île de Noirmoutiers. — Le synonyme
de Vaillant rtie parait appartenir évidemment a la plante de
Fontainebleau , et c’est d’après lui que Linné paraît avoir décrit son
polypodium regium; mais la plante qu’il a lui-même décrite dans
Vhortus cliffortianus, et dont il reste un échantillon dans son herbier,
est, d’après le témoignage de M. Smith, une plante très - différente
de celle-ci, et à laquelle les modernes ont donné le nom d'aspidium
regium. — La var. fi , que M, Requien a trouvée aux environs
d’Alais, ne me parait différer de celle de Fontainebleau que parce