var. P, que j ’ai trouvée sur les bords de l’Erdre, près Nantes, et qui
se trouve à Lyon ( G il.), l’épi est plus ou moins ramifié , à peu près
comme dans le blé de miracle.
i 4 n5a. C ryps is v u lp in . Crypsis alopecuroïdes.
C. alopecuroïdes. Schrad. F l. germ. 1, p. 167. — Heleochloa alopecuroïdes.
Host. gram. 1, p. 2 3 , t. 29. — Phleum alopecuroïdes. Pill. et Mitt. it.
p. 147, t. 16, ex Schrad.
Ses tiges sont nombreuses , rapprochées, ascendantes , presque
cylindriques, presque toujours simples, munies d’un grand nombre
de noeuds et couvertes de feuilles jusqu’au sommet ; les feuilles sont
courtes , linéaires,-lancéolées , rudes sur les bords ; l’épi est cylindrique
, nu, serré, d’une couleur.souvent un peu violette, toujours
séparé par un petit intervalle de la dernière feuille ; les fleurs
ont trois étamines. © Elle croît dans les lieux humides des provinces
de l’Ouest, et a été trouvée sur le bord du chemin , entre Yivain et
Villiés dans le Maine, par M. Desportes ; dans les prairies basses
des environs de Nantes , par M. Hectot ; dans les sables de la Loire,
en Anjou, par M. Bastard ; dans les Landes, près Dax, par M. Thore.
Elle fleurit à la fin de l’été.
i 4 8 oa. P o lyp o g o n m a ritim e . Polypogon maritimum.
P . maritimum. Wild. nov. act. nat. cur. vol. 3 , ex Pers. ench. 1 , p- 8p.
DC. Cat. hort. Monsp. i 34-
Il ressemble beaucoup au P. de Montpellier ; mais il est plus grele
dans toutes ses parties ; sa panicule est resserrée, oblongue, assez
petite ; ses glumes sont fendues en deux parties jusqu’au milieu de
leur longueur, et non simplement échancrées, fortement ciliées et
hérissées, et non bordées de quelques cils, munies d’une arete qui
part du fond de la fissure, et non près du sommet. © Elle croît sur
les bords de la mer, aux environs de la Rochelle (Wild.) ; à l’île de
Sainte-Lucie, près Narbonne ; à Gramont et à Saint-Georges, près
Montpellier : elle est beaucoup plus rare, et croît moins près de la
mer que le P. de Montpellier.'
i 4 8 4 a. P h léo le changée. Phleum cornmutatum.
P . cornmutatum. Gaud. Agr. helv. 1, p. 40. — P . Gerardi. Scliîeich. exs. 3,
n. 7.'— P . alpinum. Lapeyr. abr. 32, non Lin.
Cette espèce ressemble beaucoup à la P. des Alpes, avec laquelle
plusieurs auteurs l’ont confondue ; elle en diffère, parce que son épi
est court, ovale, jamais cylindrique 5 que les arêtes sont aussi longues
que les valves, et non plus courtes qu’elles, glabres ou presque glabres,
et non garnies de cils nombreux ; que les glumes ne sont pas fortement
ciliées , mais garnies sur toute leur surface de poils courts,
rares , un peu rudes et à peine visibles. If Elle croît dans les pelouses
des montagnes élevées ; elle est commune dans les Pyrénées , où je
n’ai jamais vu le P. alpinum; elle est plus rare dans les Alpes : je 1 ai
cependant vue dans les environs du Mont-Blanc.
i 4g o a. P hala ris b u lb eu s e . Phalaris hulbosa.
P . bulbosa. Lin. sp. 7Q- Cav. ic. 1 , p. 4&, t . 64. DC. Syn. n. i 49°* -—'
P . tuberosa. Pers. ench. 1, p. 79-
Elle ressemble à la P. des Canaries et à la P. paradoxale ; sa racine
ou, pour parler plus exactement, le bas de son chaume est ordinairement
bulbeux; ses tiges sont droites; les feuilles ont leurs
languettes longues , membraneuses , le plus souvent aiguës , 1 épi
est long , cylindrique , engaîné à sa base , élargi au sommet ; les.
fleurs inférieures sont la plupart stériles ; les glumes sont en forme
de carène , prolongées en une très-petite pointe , entières sur le doj,
plus allongées que dans la P. des Canaries. If Elle croît dans les lieux
sablonneux, entre Cannes et Antibes, d où M. Balbis m en a envoyé
un échantillon.
i 4g a a. P hala ris aqu a tiq u e . Phalaris aquatica.
P . aquatica. Lin. amcen. 4, P* 264. Host. gram. 2, p. 29, t. 39. — P- minor.
Retz. obs. 3 , p. 8. — P. canariensis, fi. Fl. fr. n. 1490 , excl. syn.
Ses tiges sont ascendantes , le plus souvent nombreuses ; ses feuilles
sont munies d’une languette membraneuse , longue et pointue ; 1 epi
est ovale-oblong ou cylindrique , un peu panaché de vert et de
blanc, le plus souvent s’élevant très-peu au-dessus de la dermere
feuille ; les glumes sont pointues , en forme de nacelle ; leur caréné
est très-aiguë et dentelée , caractère qui distingue bien cette espèce
de la P. des Canaries, à laquelle elle ressemble beaucoup ; les glumes
intérieures sont couvertes d’un duvet soyeux et absolument couché.
© Elle croît dans les lieux sablonneux et humides des provinces méridionales.
Elle a été trouvée à Nice, par M. Rohde ; à Toulon,
par M. Robert ; à Narbonne , par M. Pech. La plante que M. Lapey-
rouse a décrite sous le nom de phalaris aquatica , est le calamagros-
tis arenaria.
i 4g 3. P hala ris c y lin d r iq u e . Phalaris cylindrica.
Ajoutez à la synonymie : Ph. tenuis, Host. gr. austr. 2, p. 27, t. 36.
-—Ph. bellardi, Wild. enum. 85. — Ph. subulata, Savi, Fl. pis. I ,
p. 5j . — Phleum tenue, Schrad. Fl. germ. x, p- \t^\.^-.J-chnodontonf