confluentes , d’un rouge tirant d’abord sur la couleur de la cannelle
, e t, à la fin de leur vie , sur le brun, entourées par un
rebord plane, mince, entier , blanchâtre , et qui paraît de la même
nature que la scutelle. Cette jolie espèce a été découverte par M. Mou-
geot, dans la forêt de Beauremont, près de Bruyères , dans les
Vosges; elle croît sur la terre humide, le long des chemins de la
forêt.
964®. Patellaire marbrée. Patellaria marmorea.
Lccidea marmorea. à. Àch. Lich. univ. ig2. — Parmelia marmorea. Ach.
Meth. 170. — Lichen marmoreus. Engl. bot. t. 73g, ex Ach.
Sa croûte est mince, d’un gris pâle cendré, un peu verdâtre ; ses réceptacles
sont épars, d’abord presque globuleux et blanchâtres, puis
ouverts en une petite coupe concave , orbiculaire , à disque, couleur
de chair, et à bord blanc, épais et parfaitement entier ; Ses réceptacles
sont de moitié plus petits que dans la P. en coupe, dont notre
espèce diffère encore, et par sa croûte , et par le bord entier de
ses réceptacles, et par sa station. Elle croît, en effet, sur l’écorce des
arbres, dans le Jura, où elle a été trouvée par M. Chaillet. Le
lichen marmoreus de Scopoli, qui croît sur les rochers, doit probablement
être rapporté, comme synonyme ou comme variété, à la
P. cupularis, que M. Chaillet a aussi trouvée dans le Jura.
968. P ate lla ire sphéroïdale. Patellaria sphoeroïdea.
Elle a été trouvée à la montagne de l’Esperou , dans les Cévennes,
par M. Bouchet; à la Lozère, par M. Prost.
970®. P ate lla ire à fru its Patellaria erythrocarpia.
rouges,
Lecidea erythrocarpia. Ach. Lich. univ. ooï.
Sa croûte est blanche , pulvérulente , arrondie, un peu épaisse ,
très-légèrement fendillée lorsqu’elle est sèche ; les réceptacles sont
très - nombreux , d’abord d’un rouge‘v if, ensuite un peu bruns,
orbieulaires, planes, entourés par un petit rebord blanc , lequel
est dû à la croûte, sessiles et un peu enfoncés, au moins dans leur
jeunesse. Elle croît sur les rochers de calcaire compacte, aux environs
de Dijon, où elle a été découverte par M. Persoon ; elle a aussi
été trouvée près Montpellier par M. Grateloup; près Sarzane en
Italie, par M. Bertoloni.
983a. Patellaire lépidore. Patellaria lepidora.
Lecanora lepidora. Ach. Lich. 418. — Parmelia lepidora. A ch. Meth. i 8 5 .
_Lichen hypnorum. Engl. bot. t. 740.
$. Deaurata. Ach. loc. cit. — Psora hypnorum. Hoffm. pl. lich. 3 , t. 6 3 .
Sa croûte est peu continue , interrompue, composée de petits
lobes arrondis, grenus , crénelés , un peu embriqués, d’un gris
cendré, verdâtre dans la var. a , jaunâtre dans la var. J3 ; les scu-
telles sont assez grandes , nombreusés, concaves, presque planes,
surtout dans la var. fi , d’un brun tantôt un peu roux , tantôt foncé ;
la bordure est élevée, crénelée , grenue , souvent courbée ou ondulée
, et semblable à la croûte. Elle croît sur les tas de mousses et sur
la terre , dans les monts d’Or en Auvergne, à la Lozère et dans les
Alpes.
q85a. Patellaire métabolique. Patellaria metabolica.
Lecanora metabolica. Ach. Lich. 3 5 1.
Sa croûte est mince, peu unie, fendillée en très-petits fragmens r
d’un gtis pâle 9 peu étendue , legerement ridee \ ses scutelles sont
très-petites , rapprochées 7 orbieulaires 5 d abord un peu concaves 9
à disque noir, entouré d’une bordure blanche y entière 9 proéminente
5 ensuite ce bord devient brun, puis noir et semblable au
disque : ce changement de nature de la bordure, changement qui se
retrouve aussi dans la P. commutata, place ces espèces entre les deux
dernières sections de ce genre, ou entre les lecidea et les lecanora
d’Acharius. Elle croît sur l’écorce des arbres. M. Dufour l a trouvée
sur l’ormeau (Ach.).
gc)3a. Rhizocarpe astérisque. Rhizopctrpon astenscus.
Lecidea dendritica.- Ach. Meth. 4 4 1
■ Cette espèce a quelques rapports avec le R. conferve ; mais il est
si remarquable par sa végétation , que je ne puis me décider à le
passer sous silence. Il croît sur les rochers de quartz , et y forme
des taches noires qui, vues à l’oeil nu , ne ressemblent pas mal à un
astérisque; lorsqu’on les examine à la loupe , on voit que le centre
de la tache est occupé par une écaille noire, convexe, de la base
de laquelle sortent en rayonnant des filets noirs , rameux , articulés
ou en forme de chapelet, et très-adhérens à la pierre : les écailles
s’ouvrent au sommet en une ou deux petites scutelles grisâtres. Celte
plante a été trouvée, par M. Bouchet, aux Angles, près Villeneuve-
les-Avignons.