3828a. Acîénocarpe à petites Adenocarpusparvifolius.
feuilles.
Cytisus parvifolius. Lam. Dict. 2 , p. 248 , excl. syn. — Cytisus divaricatus.
I.'Hér. stirp. 184.— Cytisus complicatns. f l . fr. ed. 3 , n. 3821.— Cytisus,
n° 4g. Guet. obs. etamp. 2 ,p . 4 1 7 .— Spartium complicatum. Lois. Fl.
gall. 441.
Cette espèce, que j ’ai décrite dans la Flore, croit dans les landes et
les lieux stériles et découverts des provinces de l’Ouest, de Nantes ,
à Bayonne et dans l’intérieur des terres, à Pau, Tarbes, Tulle , etc.
3828b. Adénocarpe de Tou- Adenocarpus Telonensis.
Ion.
Cytisus telonensis. Lois. Fl. gall. 446- — Spartium complicatum. G on an,
hort. monsp. 366. Ger. Gallopr. 481, n. 4 , excl. syn. — Cytisus montis
calcaris. J. Bauli. iiist:. 1 , p. 2 , p. 370. — Cytisus, n° 126. Sauv.
monsp. 190.
Cette espèce ne diffère de la précédente que parce qu’elle a les
fleurs un peu moins écartées , les rameaux plus verdâtres , les corolles
d’un jaune moirf; foncé ; la lèvre inférieure du calice un peu
plus courte, et surtout le calice dépourvu de glandes et garni de
petits poils rares , simples et blanchâtres. f? . Elle croit dans les
bruyères et les lieux stériles et montueux des provinces méridionales,
dans les Pyrénées près Dax; dans les Cévennes près Alais
(Sauv.); à l’Esperou (J. Bàuh. ), entre Alais et Portes; dans la
Lozère ( Prost ) ; en Provence , aux environs de Toulon x où elle a
été observée par M. Robert, et en Italie près Rome , d’où elle m’a
été envoyée par M. Moricand.
3843. Ononis de Cherler. Ononis Cherleri.
Dans la citation de J. Bauhin, au lieu de fig. 1 , lisez fïg. 2. .Te
n’aurais pas relevé cette faute d’impression, si elle n’avait fourni à
M. Lapeyrouse l’occasion d’une de ses critiques. La fig. 1 (p. 3g4 ,
vol. 2 ) de J. Bauhin/représente T O. tninutissima, et il dit avec
raison qu’elle a la fleur jaune ; la fig. 2 représente l’O. Cherleri, et
J. Bauhin, comme tous les botanistes qui l’ont suivi, a dit qu’elle
avait la fleur blanchâtre avec la sommité plus ou moins rougeâtre.
M. Lapeyrouse, trompé sans doute par cette citation (que l’ensemble
de ma description prouve clairement être une erreur d’impression),
soutient que l’O. Cherleri a la fleur jaune ; je crois au reste qu’il a
désigné la vraie O. Cherleri sous la var. /3 de l’O. recliriata.
3844a. Ononis des sables. Ononis arenaria.
O. arenaria. DC. cat. hort. monsp. 128. — Anonis spinis carens lutea
minor. Magn. bot. 21.
Elle a tout le port de l’O. ramosissima, c’est - à - dire , que sa
souche qui est lignéuse se divise en une multitude de branches dressées
et rameuses ; les feuilles sont visqueuses, à 3 folioles oblon—
gués, dentées en scie vers le sommet ; les fleurs sont peu nombreuses,
portées sur des pédicelles à peine plus longs que la feuille ,
poilus, nus et articulés vers le sommet, ou munis d’un filet très-
court ; ces fleurs sont dressées ou à peine inclinées , et non pendantes
comme dans l’O. rameuse, toutes jaunes et non munies d’un
étendard rayé de rouge , de moitié plus petites que dans l’O. rameuse
; la gousse est courte, un peu pubescente. I). Elle croit
abondamment sur les sables maritimes, aux environs de Montpellier
, sur la plage entre Maguelone et l’embouchure du Lez : elle
fleurit au mois d’août — L’O. ramosissima (n. 3844) est très-commune
à Nice sur la plage : elle a les pédicelles deux fois plus longs
que les feuilles, garnis à leur sommet, ainsi-que les calices , de poils
glanduleux : ses fleurs sont pendantes, jaunes, avec l’étendard rayé,.
3844b. Ononis pubescente. Ononis pubescens.
O. pubescens. Lin. mant. 267. Desf. Fl. atl. 2 , p. i 43.
a. Foliolis oblon gis, stipulis angustis redis. — O. Morisoni. Gou. berb. 47..
J2. Foliolis ovntis, stipulis lads divergendbus. — O. calycina. Lam. Dict. 1,
p. 5o6. O. Morisoni. Gou. ill. 47*
Sa racine pousse plusieurs tiges dressées ou ascendantes, longues
de 6-io pouces, garnies, ainsi que les feuilles et les calices, de
poils longs, hérissés, un peu visqueux; les stipules sont lancéolées,
aiguës, de la longueur du pétiole, et peu ou point divergentes
; les folioles sont oblongues, 3 ou 4 fois plus longues que
larges, finement dentées en scie à leur extrémité. Les fleurs sont,
axillaires, portées sur un pédicelle plus court que la feuille et non
prolongé en arête; les lobes du calice sont larges, marqués de nervures
parallèles et aussi longs que l’étendard ; celui - ci est grand ,
rougeâtre ; les ailes et la carène sont jaunâtres. 0 ? Celte plante croît
dans le bosquet de Mireval près Montpellier : je la décris d’après
un échantillon recueilli par M. Roubieu. La var. /3, que tous les auteurs
réunissent à la précédente , pourrait bien être une espèce
distincte ; ses folioles terminales sont ovales , à peine deux fois plus
longues que larges ; ses stipules larges et divergentes; ses corolles,
un peu plus petites et tout-à-fait rougeâtres : on assure qu’elle esâ
annuelle et qu’elle croît aux îles Baléares..