Ratos, à nilcgagnou, el vers la base des montagnes situées
à rOuest de la baie. M. Gaudicbaud, dans ses
e.vcursions plus lointaines, avait d’ailleurs l’obligeance
do recueillir, pour en grossir le trésor de notre géologue,
des fragments des roches (pi’il y rencontrait, el
âl. Chevalier put ainsi compléter ses recherches sur la
géologie des environs de Rio-Janeiro ’ .
C a ra t'tè re d es B résilien s.
J’ai déjà dit ([ue la capitale du Brésil est une ville fort
(irdinaire, j ’ajouterai qu’elle paraît très-peu agréable à
habiter. Les Brésiliens sont peu sociables ; leur caractère
dominant passe pour être un mélange de la morgue
[lortugaise avec la défiance et la jalousie. Les étrangeis
ne sont pas reçus daus leur intimité; et on doit pardonner
au voyageur si , par basard, trompé par leur extérieur
peu bienveillant, il les représente sous des traits
moins aimables qu’ils ne le méritent peut-être.
Cette observation expliquera au lecteur comment il se
fait qu’en parlant longuement du pays, j ’ai dit si peu de
cbose sur les habitants.
fort belle, mais qui n’était pas ouverte lors du passage
de la Bonite; un musée riche, mais en desordre; de
nombreuses églises liès-ricbes a 1 inlei'ieui', mais dune
architecture beaucoup moins recbercbee ; un jardin public,
complètement délaissé par les habitants, et pins
c’est tout; car on ne peut citer le palais de l’Empereur,
q u i , d’ailleurs , possède au dehors une résidence for t
belle nommée Saint-Christophe.
A trois lieues de la ville, est entretenu uu jardin ho-
lanique, où sont cultivés des arbres el des végétaux di-
tous les pays; mais le plus beau jardin botanique vaut-il
les flancs de ces montagnes, où croissent d elles-mêmes
une variété innombrable de plantes remarquables el de
fleurs magnifiques , dont une seule feiail 1 ornement de
nos serres ?
K iah lissciiteu ts pub lics.
Rio-Janeiro possède une salle de spectacle cpfon dit
Vciir Géologie ilii voyage d e /« Bonite.