nu-nl Ic.s ofliciers attaches à letat-major dii bâtiment ,
mais tous les passagers eux-mêmes devaient être rendus
â Itord dès le jour précédent. L’appel du commandant
fut entendu, e t , â l’exception de deux passagers, qm
n’arrivèrent sur la Homte qu’a dix heures du soir, tout
le monde se trouva réuni an dînei' d’adieu.
r/élat-major de la corvette était ainsi compose :
Kta l -n ia j t i r d o Ut B o n i t e .
M\L Vaillant (Anguste-Nicola.s), capitaine de corvette,
commandant rcxjtédilion.
Pironncan (Loiiis-Âiignslin), lieutenant de vaisseau,
second de la corveUe.
De Bi égcas (Prosper-Juslin), lieulenanl de vaisseau.
Chevalier (Yves-Kugène), lieutenant de frégate.
Toiichard (Pbilippe-Viclor), idem.
Piscpict (Tbéodoie-Augnste), iilem.
Eydonx (.losepb-Eortuné-fbéodore), chirurgien de
P*’ classe.
Laiivergne (Barthélémy), commis enlrelenu de
3” classe, commis d’adminisli'alion.
Potluian ( l.otiis-Picrrc-.Mcxis), élève de ('“ classe.
Camus-DurnaiTroy ( Loiiis-Eélix), idem.
Carrel ( llem i-Cbarlcs-C.nslavc'), nlem.
Burgiies de Missic.ssy ( Ileni i-CaéUm-f rançois-Lau-
rent), élève de 2“ classe.
Chaptal (,lean-/\natole), idem.
M. Souléyet (Eraneois-Louis-Aiigiisle), chirurgien auxiliaire
de 3® classe.
MM. Gaudicbaud (Charles), pharmacien-professeur
de la marine, et Darondeau ( Benoit-llenri),
ingénieur-hydrographe de 3“ classe, étaient
adjoints â la mission, et spécialemenl chargés,
le premier, des recherches intéressant la botanique;
le second, des travaux de physique
et d’hydrographie.
Enfin, M. Desvanx (Jules), élève de i '“ classe, avait
été placé â bord de la liou ile, pour être conduit an
Brésil, ou il passa, plus lard, sur la frégate ia Sjrime.
Ce n’était point le hasard, ni l’applicalion de la règle
générale d’après laipielle les olliciers embarquent chacun
â leur tour, cpii avaient réuni les membres de cet élat-
major. A la mission spéciale ipi’il s’agissait de remplir,
il fallail des hommes spécialement choisis, soit en raison
de leurs précédents travaux, soit d’après les dispositions
(pi’on pouvait leur supposer â se livrer a des éludes
toul â (ail en dehors des obligations ordinaires du sei-
vice. L’espoir du succès de l’expédilion reposail, en effet,
sur l’expérience des premiers, tandis que les aulres d e vaient
, en les secondant, acipiérir â leur tour des droits
â une eonliancc semblable. On conçoit, d’ailleurs, ipi en
raison de la rcsponsabililé imposée au commandant, il
est indispensable de le lais.ser, en pareil cas, maître de
désigner lui-même (pieUpies-uns au moins des oriiciers
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