(le (ItMix iiuini(:res : i “ du inéridieu de la dernière station , el
9.“ du méridien de Paris.
L(!s registres d'observations, et ceux où les calculs ont été
écrits, sont tonus avec beaucoup d’ordre, et l’on est satisfait
de voir la jnirfaite concordance des résultats, surtout dans les
observations faites à terre.
H isto ire (lu v o y a g p .
La collection considérable de paysages, de vues de marine,
dessins de costumes, etc., (jni nous a été eomnnmi(juéo, lais.se
peu à désirer tant pour le nombre et la variété de.s sujets, (pu;
pour le cbarme d(îs jioints de vue et la perfection du travail.
Toutes ces ricliesses, dues à l’activité et au talent de MM. Fisipiet,
en.seigne de vaksean, et Lauvergne, agent comptable,
no jieuvent manquer de répandre un grand agrémonlsnr l’Atlas
pittoresque qui accompagnera sans doute la relation dn voyage,
et l ’on peut croire, ]iar aperçu, que i 5o dessins, dont nn
grand nombre sont coloriés, pourront entrer dan.s celle |)ubli-
cation.
Conformément aux recommandations de l’Académie, quelques
doemncnts pliilologlqnes ont été rapportés el mis sous les
yeux de la Commission ; ils eonsislent : t" en nu Nouveau
Testament en langue des îles Sandwieli, imprimé sur ces îles
incincs, par les mi.ssionnaires jirote.stanls étalilis à Wabon ;
2° 1111 vocabulaire saiidwiebien et anglais; d" cinq petits volumes
sandwicbiens, relatifs à réducation de.s enfants et à l’étude
de la religion; /fun alphabet de la langue dos liirmans;
,5" enlin un eatéebisnie, suivi de dialogues, en langue
bengali.
Si l’on fait attention aux diffieultés et aux exigences de la
campagne; si l’on se rappelle que, malgré tant de travaux inusités,
les ofiiciers qui .s’y sont livrés concouraient, avec leurs
camarades, à tonies les parties du seivicc, il sera diflieile de
ue pas reeoimaître eu eux autant de savoir que de ilévouemeut.
et de ue pa.s faire des voeux pour qu’uue aussi généreuse, et noble
condiiile reçoive du gouvernement une digne récompense.
M I N E l i A I . O G I I î E T G L O L O G I L ,
l‘AU M. COimiKIl.
Le soin de former de.s collections géologiques et minéralo-
giqiies pendant les relâches de hi Bonite , a été coiillé à M. Lbe-
valier, enseigne de vaisseau, qui a su s’en acquitter avec succiis,
malgré le peu de temps que lui lai.ssaient d’autres services, et
quoiqu’il ii’y fût pas préparé; car ce n’est qu’après le départ de
l’expédition qu’il a en connaissance du surcroît de travail qui
était imposé â son activité éclairée et à son dévonenient.
Les collections consistent en plus de i,Soo écliantillons, dont
1,100 sont catalogués et accompagnés de notices propres à faire
connaître exactement les circonstances de gisement. J.es antres
écliantillons sont des roches, ou des minéraux métalliques qui
ont été donnés â M. Chevalier par dilférentes personnes avec
lesquelles il a été en rapport, soit en Amérique, soit dans les
Indes orientales.
La constitution des deux premiers points de relâche, Rio-
Janeiro et Montevideo, est bien connue; mais il s’agis.sait
d'aiigmenter et de compléter les matériaux que nous eu po.ssé-
doiis : c’est ce qui a été fait au moyeu de 8o échantillons et de
croquis indiquant la manière dont les roches jirimordiales qui
ont été recueillies s’insèrent les unes dans les antres.