péllier à terre un des canots de la corvette, ou du moins
pour (pi'il pût revenir avant la nuit ; aussi, ipielcpie
pressé <pie (Vit M. Vaillant, il se décida a attendre le jour
suivant pour essayer de communiquer.
C om m u n io iltio n av ec la te rre .
l.e iG, au lever du soleil, le vent étant entièrement
toml)é, M. Fisipiet reçut l’ordre de prendre iiu canol ,
d’aller d’aliord complimenter le commandant du brick
français mouillé sur la rade, de se rendre ensuite à rétablissement
sanitaire jiour prendre l’entrée, et de là
cliez le consul de Fiance. M. Fisquet devait aussi se présenter
cliez le gouverneur de la place, afin de traiter
du salut.
M. Barrot juofita de cette occasion pour se rendre à
terre et recevoir lui-même des mains de M. de Moriiard,
consul de France à Cadix, VexeqiuUiir (\m lui était destiné.
Il fut convenu que si cette pièce était arrivée,
M. Fistpiet le ferait connaître jiar un signal, de sorte
qu’on pût prendre à bord de la corvette toutes les dispositions
convenables pour ajiparciller à leur retour.
M. de Mendeville, ipii désirait aussi descendre à terre,
el le chirurgien-major, dont la présence était utile pour
l’accomplissement des formalités sanitaires, prirent place
dans le canol major.
H y avait déjà plusieurs heures qu’ils étaient partis ,
lorsqu’une embarcation du brick statioiinaire arriva à
bord de la Bonite. L’officier ([ui la montait fil comiaîti c
à M. Vaillant epio le liàtimeut aiupiel il appartenait était
le l)i ick l ’Kndymioii, commandé par M. Dclalun ; il lui
dit (|ue le caiiol expédié sous la conduite de M. Fisipiet
avait olileiui l’eulrée du poil à huit heures du matin , et
lui nomma les deux liàtimeiUs anglais (pi’on voyait à
l’ancre ; c’étaient le vaisseau le IVar.spite de ql\ canons, ol
le Tweed de 20 Ijoucbes à feu.
Dix heures avaient sonné, et M. Fistpiel ue revenait
pas. Aucun signal u’avail fait connaître le résultat de sa
mission. M. Vaillant, impatient d’être fixé, se décida à
se rendre lui-mémeà Cadix, accompagné de MM. de Ca-
zolle, Cliaigm;au el lléliei t , <|ui demandèi ent à le suivre.
Après une courte visite au commandant de l’Eiidjinion,
il débarqua vers midi au poiT, oii l’attendait un employé
du consulat pour lui servir de guide.
Eu se rendant au consulat, le commandant renconlia
M. Barrot el le chirurgien-major, cpii lui aimoiicèreul
l’arrivée de Xexecjuatar. Si M. Fisquet n’avait encoi e rieu
signalé , c’était parce qu’il attendait la réponse du com-
maudaiil de la place lelalivemenl au salut. M. Fisipiet
survint eu ce moment; il avait rempli sa mission , et il
rapportait la réjionse du gouverneur, d’après laquelle le
salut de la corvette devait lui être rendu coup pour couj),
selon l’usage.
M. Vaillant lui ordonna de retourner immédiatement
à bord, et de prévenir le lieutenant que tout
devait être disposé sans retard pour mettre à la
BoniU*. — l ie la lio n du voyage. <>