argiles , des sables ou des pierres calcaires de différents grains.
>1 Enlin, on rapportera , mais connue termes de comparaison,
des écbantillons de ces autres conglomérats tout à fait
modernes, composés également de madrépores et de coquilles,
((Ut se forment et qui s’étendent journellement .sur les bauts-
fonds du grand Océan. On ne prendra ces écbantillons qu’au-
dessous du niveau moyen des eaux, et après qn’on aura bien
reconnu que les bancs sont réellement formés par des mollusques
et des zoophytes qui vivent encore actuellement dans les
mêmes lieux.
(1 II est convenable d’ajouter maintenant que , si sur quelques
points on venait à trouver quelque minéral digne d’être recueilli
connue espèce proprement dite, on s’attacherait, dans
le choix des écliantillons, à la perfection des formes cristallines,
au volume des cristaux , à la netteté des couleurs, etc.; ce
qui ne dispenserait pas de récolter les gangues, et de prendre
toutes les notes convenables sur les gisements.
«Dans le même but purement minéralogique, on ne négligera
pas de se procurer les substances minérales employées
comme ornements, on à divers autres usages, par les naturels
de chaque pays, ainsi que celles qui sont l’objet d’un commerce,
tant aux îles Philippines que sur les côtes de la Cbine
et de la Cochinchine. On pourra, par exemple , acheter à peu
de frais une certaine quantité de ces pierres fines brutes que
les lapidaires et les joailliers des Indes orientales mettent au
rebut, à raison de diverses imperfections, et parmi lesquelles
se trouvent souvent des cristaux d’une belle conservation. On
se procurera également, si on le peut, des échantillons des
minerais d’étain de Malacca. Enfin, au Pérou, on fera cbez les
marchands de pierres fines les recherches nécessaires pour se
procurer des émeraudes de rebut, de tout volume, pourvu
qu’elles soient bien cristallisées.
INSrRLKjriONS
R E L A T I V E S A LA Z O O L O G I E
l lK ld G K E S PAU H. IIH l>l,.V!iVVI
« Dans le cours d’une expédition pendanl laquelle un bâtiment
de l’État doit parcourir des mers et toucher en différents
points du continent qui n’ont pas encore été explorés dans aucune
des circumnavigations scientifiques précédentes, il serait
sans doute fâcheux pour la science et pour nos collections publiques
, que MM. les officiers ne pussent pas faire des recherches
zoologiques , et recueillir les animaux qu’ils rencontreront.
Toutefois, comme la nature du voyage de la Bonite,
d’après la lettre même de M. le Ministre, ne permettra mal-
beureusement que des relâches assez peu nombreuses et de
courte durée, l’Académie se bornera à attirer 1 attention du
cominaiidaut et de l ’état-inajor, plus spécialement sur un certain
nombre d’animaux, en les invitant, s’ils ne peuvent se les
procurer eux-mêmes , à vouloir bien au moins les signaler aux
amis de la science qu’ils pourront rencontrer.
« L’Académie recommande d’une manière particulière de
tâcher de se procurer à l’état de peau et de squelette, et surtout
conservés dans l’esprit-de-vin , lorsque cela sera possible :
« 1° Parmi les mammifères,
« L’orang-outang adulte , ou pongo, de Bornéo el de la (.o-
clnucbine.