CHAPITRE III.
LA MÉD ÏT E R R A N EK .
6 fé v rie r.
Poussée par un vent favorable, la corvette la Bonite,
bien que pesamment chargée , s’éloignait avec une vitesse
toujours croissante. Vers cinq heures du soir, les
côtes de Provence avaient déjà disparu sous l’horizon;
c’est que de moment en moment la brise devenait plus
forte ; aussi fallut-il bientôt diminuer de voiles et se
préparer prudemment à recevoir le mauvais temps s’il
venait à se déclarer pendant la nuit. Une partie des effets
embarqués précipitamment la veille étaient restés
sur le pont; d’autres embarrassaient le faux pont et la