« La guenon nasique, du inêine pays.
« Le gibbon boolack, de M. Harlan, espèce de la Cbine el
remarquable par l’absence de callosités iscbiatiques.
« Le tarsier, des Moluques.
« Le galéopitbèque, des mêiiies îles.
« Le gyinnurede Sumatra, qui manque à toutes nos collections.
« Les espèces d’ours du nord du Mexique et des frontières
de la Californie.
« Les espèces de loups et de renards de ces mêmes pays , el
entre autres le loup rouge, ainsi que les cabiais, les antilopes,
le grand fourmillier tamanoir et les sarigues du Mexique.
« Le chlamiphorus truiicatus, espèce de tatou fort singulière et
qui n’est encore connue en Europe que par la figure et la description
qu’en a données M. le docteur Harlan.
« Le prétendu cbeval bisiilqiie, ou à deux doigts, de Molina,
qui paraît, d’après une note de M. Gay, n’être autre cbose
qu’une espèce de cbevrotaiii de la taille d’un cerf ordinaire.
« Le viscacbe, et en général tous les petits quadrupèdes des
genres taupe, musaraigne, campagnol, r a t , trop généralement
négligés par les voyageurs, comme ne différant pas des espèces
européennes.
« Les espèces de cerfs du Mexique, et surtout deux assez petits
ruminants à cornes, fantilocapre de Ord et l’antilope mexicaine,
l’un dont les cornes sont fourcbues, et l’autre dont les
poils sont fort longs.
« Les différentes espèces de pboques à oreilles ou sans oreilles
, et entre autres celle trouvée dans l’île San-Lorenzo, an
Pérou, par M. de Humboldt.
« Les dauphins et les cétacés des parties plus ou moins septentrionales
du grand Océan ont aussi besoin d’être étudiés,
et l ’Académie recommande, outre les dessins que l’on en
pourra faire, d’eu rapporter au moins la tête osseuse, ou garnie
de sa peau, ainsi que les pattes coupées au-dessus de l’articulation.
«2° Parmi les oiseaux, nous pouvons dire d’une manière
générale que les espèces du versant occidental du Mexique et
de la Californie, manquent assez généralement à nos collections.
« Nous citerons entre autres un superbe trogon remarquable
par un luxe de plumes, un peu comme chez les oiseaux de paradis,
que M. de Humboldt a vu aux environs d’Acapulco, mais
sans pouvoir se le procurer.
» L’ornithologie des îles Sandwich, des Mariannes, de la Co-
chincblne et même des Philippines, est également fort peu
avancée, et très-incoinplétement représentée dans nos collections.
« L’Académie demande plus particulièrement à MM. les olficiers
de l’expédition le squelette du chionis au bec eu fourreau,
qui se trouve assez fréquemment aux atterrages des îles
Malouines et du cap Horn.
« Quoique/a Bonite ne doive sans doute pas séjourner long-
leinps au Brésil, et surtout daus ses parties septentrionales, il
serait important que l’on voulût bien demander avec quelque
instance le squelette des deux espèces de kamicby, ainsi que
ceux du cariama, du coq-de-roche, du guácharo, de 1 hoa-
zin, etc.,et tâcher de se procurer aussi celui du grand manchot,
du grébifoulque, aux Malouines ; du pbytotoma, des tinocbore
et attagys au Chili; du gymnocéphale, du gymnodère et du
tyran royal au Pérou ; d’une nouvelle espèce de manchot, découverte
par M. de Humboldt, dans 1 île San-Lorenzo près de
Lima , et par conséquent dans les tropiques; de l’béorotaire et
du psittacin aux îles Sanwich, squelettes qui pour la plupart
sont encore entièrement inconnus, et qu’il serait utile de se
procurer pour le perfectionnement des méthodes ornithologiques.
<1 II serait également fort avantageux pour l ’ornithologie de
pouvoir observer et rapporter dans nos collections les oeids
et les nids des espèces d’oiseaux qu’il sera possible de recueillir.