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()iiol(Hies inemhres de l’expédition, dont il avait eu la
visite le matin, essaya de nouveau de déterminer le
c-ommandant à passer la nuit à terre. Mais celui-ci n’eut
[)as de peine à lui Caire comprendre les motifs qui devaient
feu empêcher. La corvette, mouillée en dehors
de la rade, n’avait sans doute rieu à craindre, si les vents
conservaient leur direction actuelle; mais un cliauge-
ment de temps pouvait compromettre gravement sa sûreté;
toutau moinsla forcer depiendrerciitrée,au riscpie
d’êtie ensuite retenue iudéliniment à Cadix. Lt cependant
il n’y avait pas un moment à perdre, pour arriver
dans la mer du Sud à féitoque fixée ])ar les instructions
du ministre.
Les passagers cjui avaient reçu l’autorisation de descendre
à terre se trouvaient déjà réunis sur le port; ils
prirent place daus le canot du commandant, cpii, après
V avoir fait emharcjucr une petite [uovision de vins
d’Espagne, à l’intention de scs hôtes, se diiigea vers la
corvette, où tout le monde était rentré à trois heures
1111 (|uarl.
ü ôp tirt ilo ( 'a t lix .
L’ordre de lever l’aiicie fut aussitôt donné. Pendant
ipie cette opération s’exécutait lentement, M. 'Vaillant
se hâta de terminer les dépêches ipi’il voulait adresser
de Cadix au ministre de la marine, et monta sur le pont,
pour présider à ra|)p.'ircillagc. l.cs (orts de Cadix sai)
K i.\ luiNrrK. Si
liiaieiit eu ce momeiil la Houile de vingt cl uii coiqis de
caiimi. Le temps était heaii; une petite lu ise de S. L.
.soulevait à mesure les voiles qui se déroulaient de chaque
vergue. A quatre lieures et demie,la eorvelle se trouvait
sous voiles, faisant roule dans la direclion de Madc'-rc.
I.c pilote, chargé de remettre au consul les dépêches
destinées |)Oiir la France, fut alors congédié.
Q u e lq u e s sou v en ir s de C a d ix .
,)e trouve daus les notes de M. Eiscpiel (luelqiics ir-
nuircpies au sujet de Cadix, ipii, si elles ne domieni pas
sur celle ville dc;s détails liieii coiiqilcis cl liieii précis,
lémoigiienl du moins de reuqircsscmciil avec Iccpiel les
ofiiciers de la marine royale cherchent à mettre à ¡u ohl
pour leur iiisli'uclioii les iiislaiils de la plus courte relâche.
On se souvient ipie, seul dos olliciers de la lioiiilc,
M. Eisipicl avait été envoyé à terre; il dut aux fonctions
de cliof de gamelle, cpi’il remplissait alors, cette prélé-
rence cpie chacun â hord eût enviée. Sou juemicr soin,
eu arrivant au port, fut d’aller voir le consul de l- raiicc,
ipii se chargea des démarches â (iiire rclalivcmciil au
salut; mais cpii le prévint eu même teiiqis cpi’oii ue
pourraii avoir de réponse sur cet ohjet avant onze heures
et demie. Comme il était alors neuf heures a peine,
c’élaieiil deux lieures el demie de loisir, cjii il s agissait
do hion employer. M. l-’iscpiet sortit dans cette iiileii-
l io i i ,e l , hicii ipi’il sc rcprésc'iilàt avec quclipic peine