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tion où reiiijieieiir don Pedro, (|ui atïeclionnail parli-
cidièrenienl celle promenade , laissail ses chevaux, lors-
(pi’il venail sur le Corcovado oublier un instant les soucis
de la puissance su|)rcme, et retremper sou âme au
sjiectacle de la nature. Pour nous, ([ui n’avious pas de
cbevaux à laisser , nous nous couteiilâmes de donner uu
regard à la modeste retraite, un souvenir à l’bôle illustre
((ni s’y élail si souvent reposé , el nous nous disposâmes
â gravir l’étroit sentier. Mais après vingt minutes de
marcbe, il fallut s’arrêter de nouveau pour attendre les
moins agiles de la troupe , qui commençaient à trouver
la tâcbe uu peu rude et n’avançaient plus qu’avec peine.
0 F.ii cet endroit, le sentier tourne à gaucbe et devient
de plus en plus roide et glissant. Quelques-uns
durent renoncer â pousser plus loin. Ils s’arrêtèrent au
bord d’une source limpide située tout près du cbemin ,
et furent constitués gardiens des Ijagages. Je continuai ,
avec M. Souleyet et deux auties de nos compagnons, à
gravir la pente escarpée. Enfin, après trois quarts d’heure
de pénibles efforts, nous atteignîmes le point le plus
élevé de la montagne.
K Â ce momeni , nul de nous ne fut tenté de regretter
la peine que nous avait coûtée notre laborieuse ascension.
Nos yeux , habitués à fombre épaisse du bois que
nous venions de traverser, eurent peine d’abord à soutenir
l’éclal du magique tableau qui se déroulait autour
de nous â mesure (pie nous escaladions la pointe extrême
de l’un dos deux pilons de granit (pii forment la
dic/iia/ié d'"/ /U’iti/rara. r////>
Al' IIORCOVADO