Ari-ivce il Tuuto i i dus passagers du /« lluniw.
FendaiU ce temps, les agents consulaires destinés à
prendre passage sur la Bonite étaient successivement
arrivés à Toulon. Le ministre avait adressé à M. Vaillant,
avec ses propres instructions, les mémoires que,
par son ordre, avaient rédigés les cliefs du dépôt des
cartes et plans de la mai ine, pour servir de guide aux
officiers spécialement chargés des travaux hydrographiques,
et les instructions plus générales piéparées au
sein de l’Académie des sciences.
Rien ne s’opposait donc plus au départ de la Bonite,
lorsque le commandant, après avoir conduit son bâtiment
en grande rade, communiqua au préfet et notifia
aux passagers son intention de mettre à la voile le surlendemain
au point du jour.
L a v eille d u d é p a rt.
Les derniers apprêts d’un long voyage offrent toujours
quelque chose de saisissant et de triste. Dans ce moment
solennel qui précède la séparation, celui qui part
et ceux qu’il va quitter sont également émus. On
éprouve, de part et d’autre, une agitation intérieure
qui presse d’abréger le temps des adieux. On évite de
parler, de peur de trahir les préoccupations pénibles
<pie ce moment fait naître. On cbercbe tons les moyens
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