Pamii los iionilireusos espèces du type des aiiimaiix uuilliis-
(pies MUS (lu à coiiullles iiiilvalves el liivalves, et dont les /.oolu-
gisliïs de /« Bonite ne se sinil pas liornés à leeiieillir les
eoipiilles eniiMiie iiii l’avait l'ail trop sonvenl ¡iisipi alors, nous
poiii'i'ioiis encore trouver à citer jdiisienis choses iiiléressanles,
soit pour les progrès de la seienee, soil pour les avantages de
nos eolleetioiis ; mais nous craindrions d’aliuser de ralteiition
(|iie rAcadi'inio! vent hien nons prêter.
Nous devons cependant signaler eomnie plus digne de
i être, iiiie grande sipiole des mers de Chine, à |)eii près de la
taille du rossia pnipehrosa di; ,l\1. Owen, venant des mers
areticpies; une espèce d’omhrelle des îles Sandwich, fort inté-
le.ssaiile, an moins pour la localité, car elle paraît peu dil'I'érer
mémo de celle de la Méditerrani’e ; plusieurs individus dn
genre ipie M. Ijesiienr a nommé allas de Pérou, et ([ni est
siirloiit remaripialilc ]iar la manière dont la tête et le [lied rentrent
dans le manteau alors gloluileux; eiiliu, une petite l>i-
valve, peut-être du genre psaiumohle, (jui marclie uu peu à la
manière des elieuille.s arpeiiteuses.
i/etiide de ces aelliio/.oalres ou anliiiaiix rayoïinés, et surtout
leur recolle, demaiidaiit uu séjour plus ou moins prolongé dans
des lieux ou sc trouvent de iiomhreux réeils, piii.si|ue la plupart
sont fixes au fond de la mer, cette partie de la zoologie
u a pu être traitée aussi l'avoralilemeiil que les aulres. Nous
avons cru ecpeiidaiit remarquer dans les dessins soumis à notre
examen im certain nombre de l'ormes assez insolites jairmi les
meduses, qui se reiicoiitreiit en effet eu pleine mer. Les liolo-
tlIII ries, lesjieimalules des environs do Tourane, en Cocbiiicbiiio,
seront sans doute également intéressantes, ainsi que les différentes
espèces d'oursins et d’actinies recueil lies, d’an tant pins que
la pliqiart de ces objets sont en bon état de conservation ; mais
un oxanicii plus ajiproiondl est nécessaire pourpoiivoir l’assurer.
Des Crois jioiiits de jiliysiologie sur lesipiels l’Aeadémie avait
plus spécialement appelé ratteiitioii dits naturalistes de la Bonile,
deux seulcmeiilont |iu être étudiés; savoir, la teiiipéralure
de l'homme et des animaux, et la pbospborcscciice de la mer.
Voici les résiilliils priiieipaiix ipie nous demaiidoiis à PAea-
démle la permission de ia|)|iorter d’après les notes mêmes qui
lions ont été remises par MJVI.. Jiydoiix el Souleyet.
S u r l:i l.em|U!r.Tlme do riio iiiin o ot do» oisciu ix .
« Les observations de tem|iéi'atiire bmiiaiiie ont été faites sur
dix bommes de réipiipage de/ « d’âge et de tenipéra-
meiil difl'érents, mais tons soumis au même régime de vie et à
peu près aux mêmes oecnpations. Huit de ces bommes étaient
matelots sur le [loiit; deux seulement étaient affectés aux travaux
delà cale. Commeiieées an mois d’avril i 83(), pendant le séjour
de la Bonile à Ilio-Janeiro, elles ont lili'' poursuivies tons les jours
ala même heure (trois heures de l’a]irès-midi) jusqu’à l’arrivi’e eu
Pranec, le (i novembre iBSy, et ii'oiit él.é iiilerrompiies ipie
dans la plupart des relâches et pendant les mauvais temps à la
mer. Le nombre des observations |)artieulières s’élève à plus
de
« II résulte de ces cxpéricneos ipii ont été faites avee soin,
et aiixijiiellcs l’cxereice journalier des mcmes bommes a ]iii
doimer beaucoup de précision, que la température bumaiuc
s'abaisse et s’élève eu même temps ipie la température extérieure.
.. D’ahord elle s’abaisse assez leiitomoiit, lorsqu’on passe des
pays ebaiids dans les régions froides; elle s’i'dève d’uiie manière
plus raiiidc au contraire lorsqu’on quitte ces dernières
régions pour repasser sous la zone torride. Au reste, ce
double mouvement est plus ou moins marqué siiivaiit les individus.
« La tom|)ératuro moyeimc domiée par les bommes observés
au cap fiorii par 5()" de latitude Sud, et par nue tempi'-ratiire
extérieure de o" centigrade, ne présente qu’iiiie différeiiee a]i-
proxiinativc d’ iiii degré avee la iiioyeiiiie doiima! par les mêmes
bommes dans le Gange, près de (ialeiitta, |iar une lempéralure