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lili
yicorbs,
(les labres, des pimélodes, une très-belle espèce de syngnathe
, des stoinias, et un squale de la division des r(3ussettes.
Somme totale, la collection des poissons est d’environ deux
cents especes, représentées par (juatre cent dix-sept individus,
et doit être regardée coinine fort importante, aussi liien pour
la science que pour notre musée.
Les diverses classes que les zoologistes aidniettent anjour-
(1 bui dans le type des entoniozoaires on des animaux articulés,
seront assez inégalement enrichies par la généreuse sollicitude
des naturalistes de la Bomte, et 1 inégalité serait encore bien
plus grande si, pour suppléer à la brièveté des relâches et des
S(ijours à terre, ils n’avaient eu souvent recours au moyen le
¡ihis infaillible d’augmenter les récoltes, c’est-à-dire en achetant
des collections déjà faites, soit an Chili et au Pérou, soit en
différents endroits de l ’Inde.
C est ainsi quils ont augnienté notablement leurs récoltes
d’entomologie proprement dite, qui sans cela auraient été nécessairement
assez pauvres.
L’ordre des insectes hexapodes coléoptères est toujours celui
qui présente le plus grand nombre de cboses nouvelles ou qui
inan(juent à nos collections, et, comme M. Audonin s’en est assuré,
c’est toujours aussi le genre carahus de Linné, qui prend
ia plus grande ]iartà ces augmentations. Aussi, outre une forme
assez particulière pour déterminer une nouvelle coupe générique
voisine des barpales, on a pu reniarqiu-r une grande et belle
espèce de féronie, de Madagascar, de brachjniis ou de carabe
à pétard de Manille, outre d’autres des genres colfyris, catas-
cope, etc.
La famille des stapbylins, cpie la brièveté de leurs élytres u
fait nommer bracbélytres, s’enrichira aussi de quelques e.spèces
nouvelles.
Celle des charançons a présenté surtout une très-belle espèce
d’antbribe, et celle des capricornes en a aussi offert plusieurs,
dont une laniie remarquable.
Le genre si brillant des cbrysonièles, et celui si nombreux
des coccinelles, seront augmentés d’im certain nombre d’espèces
nouvelles.
Pour les autres ordres, nons serons moins heureux ([ue
])onr celui des coléoptères; cejiendant une blatte remarquable
parmi les orthoptères, plusieurs hémiptères, quelques hyménoptères
dn genre icbneinnon, et nn diptère du genre asile,
prouvent que les naturalistes de laBonite onteut-gard aux instructions
de l’Acadéniie qui leur avait essentiellement recommandé
de porter une attention tonte particulière sur les insectes
des derniers ordres, toujours si lu-gligés par les voyageurs.
La classe des arachnides, qui est à peu près dans le même
cas, n’a pa.s non plus été oubliée par MM. Gaudicbaud et
Lydoux, et parmi les 3o ou 4<> animaux de ce groupe qu’ils ont
rapportés, il en est plusieurs qui ont de l’intérêt, du moins
pour nos collections.
La grande cbcsse des crustacés, dtjà si ricbement représentée
an Muséum, trouvera cependant encore dans quatre à eimj
cents individus récoltés par les naturalistes de laBonite, non-
seulement nn assez grand nombre de bonnes espèces qui nous
inaïupiaient, d’après M. Andouln, connue le podophthalnuis
•vigil, leucosia septemdentata, ranina edentata, etc., mais
aussi plusieurs espèces nouvelles et intéressantes des genres
cardisonie, inacropbtbabne, cryptopodia, etc.
Mais c’est surtout sur les entoniostracés plus ou moins microscopiques
que l’attention de ces messieurs a toujours été
tendue, pendant tout le cours du voyage, connue le prouvent
un très-grand nombre d’objets conservés dans l’esprit-de-vin,
qui n’ont pu encore être examinés, mais dont l’intérêt a pu se
prévoir d'après les dessins qu’ils ont en portefeuille.
Les classes des myriapodes, animaux terrestres, et même
celles des cbétopodes et apodes qui terminent le type des
animaux articulés, n’ont pas échappé entièrement aux investigations
des naturalistes Ae la Bonite, et quoiqu’en trè.s-petit
nombre plusieurs, et entre autres (juclques espèces de ]>oly-
desines {pofydesinuS inargarilifcrus) de Manille, de Jules, de