soin ([u’elle nicl à l'acililor lent s liavaux , cl par la géné-
rosilé (pi’elle déploie dans la publication des document^
scientiiitpies (pii en sont le I’riiit. Âllenliveà saisir toutes
les occasions d’augmenter le trésor des connaissances
bumaines, elle n’expédie pas un seul bâtiment sans recommander
s))écialement an z(Me des officiers l’exécn-
lion de toutes les observations scieiilili(|iies (pi’il leur
sera possible de faire. La mission â remplir a-t-elle un
but (pii se |)rête plus particulièrement aux travaux de
ce genre, on ne se borne plus à des recoimnandatioiis
générales; les opérations scientifiques deviennent alors
un des premiers devoirs du commandant el des ofli-
ciers. L’étal-major du hâlimenl esl choisi d’après celle
intention; les lionimes les plus versés.dans chaque spécialité
sont chargés de rédiger les instructions " (pii
guideront les voyageurs , et l’Académie des sciences esl
appelée â sanclionner elle-mèmc la direclion imprimée
â leurs recliercbes.
R esso u rces q u ’o ffre l'iu stru c tio D ré p a u d u c d a u s les d iv e rs c o rp s d e la m a rin e .
Il est juste de dire (pie l’instruction, aujoiird’bui gé-
' Voir à la lin de ce volume les iiihU iiclioos rédigi'os p ou r le voyage
vie la Bonite :
1“ P a r M. Beaiitenips Bcaupr(\
2" P a r M. Daossy.
3" P a r M. le baron llamclin.
Voir aussi les iuslruelions émanii'os de I’Aeadc'tiiie dos sciences.
uéraleniciil répandue dans les divers corps de la marine
militaire, favorise merveilleusement le développemenl
de ce syslème éclairé. Initiés de bonne heure à l’élLide
des sciences physiques et mathématiques, beaucoup de
jeunes officiers ne se sont pas contentés d’apprendre ce
(pii serait pciil-èlre rigoureu.semenl nécessaire à la profession
de leur étal. Les observations les plus délicates
leur sont familières comme les calculs les plus compli-
(piés; il ne faut qu’une occasion pour montrer tout ce
(pie la science peut attendre d’eux. Ifliisloire naturelle,
dans toutes ses parties, trouve en même temps de laborieux
el savants investigateurs dans les olliciers de santé
de la marine, tandis que fa r t du dessin , cultivé par
Ions, mais s[)écialemenl par les officiers d’administration,
vient compléter les ressources qui se trouvent
â bord d’nn bâtiment de l’État, pour recueillir et transmettre
aux hommes studieux des noiions précieuses sur
tous les objets nouveaux ou peu connus que, dans le
cours d’un lointain voyage, la nature présente à l’oeil
d’un observateur attentif.
Dans les premiers voyages qui ont en pour objet des
travaux scientifiques, on aurait cru manquer le but de
l’expédition, si on n’avait appelé à en faire partie des
hommes adonnés par état â l’élude des diverses brandies
de la science. C’est ainsi que nous voyons sur les bâti-
menls du célèbre el trop mallienreiix la Péroiise, sur ceux
du capitaine Baudiii el autres, comme un second état-
major do savants et d’artistes.