Uierniométriques et barométriques dont il est parlé dans nn
antre paragraphe de ces instructions.
E c lia u tillo n s d ’eau d o u ce.
Des échantillons d’un litre d’eau environ, puisés à chacune des
sources où l ’on fera aiguade, et mis dans des bouteilles bien bouchées,
seront précieux pour déterminer, au retour du voyage ,
leur degré de pureté et de salubrité, question qui n’est point
étrangère à celle de la conservation de la santé des équipages.
R e c h e rc h e s p h ilo lo g iq u e s.
La connaissance de la langue des peuples maritimes et encore
peu connus offre beaucoup d’importance aux navigateurs, aux
philologues, ainsi qu’aux savants qui s’occupent de l’histoire de
1 homme. Il est fort à désirer que l’expédition de la Bonite rapporte,
en ce genre, tout ce qu’il lui sera possible de se procurer.
On croit devoir rappeler aux voyageurs que de simples collections
de mots, classés en vocabulaires, servent beaucoup moins
la science que des phrases et des discours suivis. C’est qu’en
effet, on peut toujours retrouver les mots dans les phrases , et
qu’on ne saurait retrouver les constructions de phrase dans les
mots. Mais il faut avoir soin de ,se procurer la traduction d’une
partie, au moins, des pièces recueillies, et de marquer fidèlement
la prononciation , ou la valeur de chaque lettre dont on a
fait usage. L ’Académie désire que les officiers de la Bonite
fixent particulièrement leur attention sur la langue des iles
Sandwich, qui possède déjà des livres imprimés dans le pays
même; sur celle des peuples Tagale et Pnpanga de l’île Luçon;
et enfin sur celle des Holtentots du Cap de Bonne-Espérance,
langue si négligée, jusqu’à ce jour, malgré les fréquents
voyages des Européens dans cette partie de l'Afrique méridionale.
RAPPORTS
SUR fiES RÉSULTATS SCIENTIFIQUES
DU V O Y A G E D E LA B O N IT E A U T O U R D U M O N DECOMMISSAIRES
MM. DE liLA ÎN V IEL E^ ADAGO, DE M IR B E L , DE FR EY C IN ET, CORDIEU.
PR EM IE R E P A R T IE . — Z O O l.O G IE ,
PA R M . D E B L A IN V IL L E .
L’Académie, dans sa séance du 2 novembre i 835 , reçut une
lettre de M. le Ministre de la marine, dans laquelle, en lui annonçant
qu’un bâtiment de l’État devait successivement visiter
le Brésil, les îles Sandwich, et plusieurs points des mers de
l’Inde et de la Chine, il ajoutait que, quoique ce bâtiment ne
fût pas destiné à remplir une mission scientifique, cependant,