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CHAPITRE XI.
V A Ll’ABAlSO.
Le paradis du marin esl parloul où il trouve, après
de longues privations el de rudes labeurs, 1 abondance,
le repos, ajoutons aussi le plaisir. A ce titre, Valparaiso
mérite son nom. Ce port est en effet renlrepôt de tout
ce qui se consomme en Bolivie, au Pérou, dans les
Étals derÉquateur et du Centre-Amérique, et l ’intermédiaire
obligé de leur commerce avec l ’Europe. Il est
abrité, par de hautes montagnes, de lous les vents qui
lèguent le plus babituellement sur ces côtes, ceux du
Nord exceptés; enfin, comme tous les points très-fré