sal)l(!s quartzeux stanuirères siqioi lioiels , analogues à ceux que
nons connaissons en lloliêine, en Angleterre et dans l’Ainc-
ri(|ue dn Sud, niais licanconp plus étendus ou beaucoup plus
ricbcs.
Les environs de Calcutta n’ont l'oiirni qu’un petit nombre
d’écbantillons qui rcqiréscntentcettc singulière concbc argileuse
inqirégnéc de sons-carbonatc de soude, qn’on exploite de tout
temps, à ]H'ii do distance de Cbandcrnagor, pour les usages
domestiques; mais la libéralité de MM. David , Priiiscp et Cra-
cross, a procuré à M. Chevalier nn bon nombre de roches on
de minéraux ordinaires venant de diverses parties des Indes , et
ime belle suite de terrain phylladien et calcaire, de transition,
(jiii constitue cu’ graude partie l’île de Dicmen, à la INouvcIlc-
llollande. Cette suite est surtout romtiripiable par la quantité
et la variété de.s coquilles de s|)iril'èro qu’elle renferme.
A Pondicbéry, l’excursion faite à Trinvincarré a fourni do
nomltrcux échantillons, de.s grès quartzeux, de.s mctaxitos friables
et des bois fossiles siliceux, que nous y connaissons depuis
longtemps ; mais elle a produit de jilns beaux échantillons
d’nno Inniacbollc arénifère, tout à fait remarquable par la
nature des fossiles qu’elle renferme. Ce sont en eflèt des
catilns, des Inocéramcs, dos huîtres pli.ssécs, des nalicos, dos
bélemnltcs et des débris d’Iianiitcs on de scapbites. Ainsi, un
terrain tout à fait analogue à ceux qui appartiennent à la période
crayeuse dans nos contrées, existe dans les environs de
Pondicbéry.
Knüii, dan.s les relâches à l’île de lionrbon et à l’île de Sainte-
Hélène, diverses variétés des roches volcaniques que nous y
connaissons, ont été recueillies. On trouve parmi ces roches
quelques ])ro(bnts nouveaux, savoir; de l’arragonito blancbe
on trè.s-grand.s cristaux , et dos llgnitos onvoloppés do tnfa.
lndé|)ondaminoMt do tons les produits donl il vient d’ôlro fait
inonlion, M. Cbevalior n’a pas négligé do rooucilllr les vasos
mannes do presque tons les mouillages on ta Bonite A statiomn',
et M. Candieband a augmenté les eolleelions d’environ jso
écliantillons de roches ou de iniiiéranx qui bil ont été donnes ,
on qn’il a récoltés Ini-mèine sur différents points.
II résulte, de tout ee qui précède, que les reeberebes de
M. Chevalier ont un véritable mérite, et que la science et le
Mnséiiin d’histoire naturelle proliteroiit notablement des collce-
lions minéralogiques et géologiques tpi’il a rapportées. I.es
additions que MM.. Gaudicbaud, Eydoux et Eisquet ont faites à
ces colleetions, ajoutent â l’intérêt quelles présentent.
CONCLUSIONS.
La Comiiii.ssion conclut :
i" A ee (jue l’Académie adre.sse des reniereîinents à M. le
Ministre de la marine pour avoir bien voulu lui olfrir celle
occasion de faire faire les reeberebes qu’elle jugerait convenables
dans le voyage de la Bonite;
9.‘l Qu’elle accorde son approliation et scs félicitalions à
MM., les naturalistes de /a Bonite, ainsi qu’à ceux de MM., les
ofliciers de l’élat-inajor et à M. l’ingénieur liydrograpbe, qui
ont bien voulu jneiidrc part aux travaux scieritifiipies, et pour
avoir fait autant pour la .science et nos collections, en aussi peu
de temps et dans des circonstances peu iâvorables, à cause de
la nature du voyage;
3“ L.nliii, à ce que rAeadéinie exprime au Ministre le désir
que les jn-incipanx fruits de l’expédition de la Bonite soient
inimédialcment acijiiis jiour la seienee, et qu’à cet effet, en ee
qui eoiicerne l’histoire ualurelle, ils soient publiés le plus tôt