L ’c la t d u ciel e t ses m o in d re s c h a n g em e n ts.
L a d ire c tio n d u v e n t.
L a fo rc e d u v eu t.
L a sta b ilité d u v e n t o u sou in c o n sta n c e .
L a te m p é ra tu re de l ’air.
L a tem p é ra tu re de l ’ea u d e la m e r , à sa su rfa c e .
L a tem p é ra tu re d e l’eau d e la m e r à d e g ra n d e s p ro fo n d e u rs , le p lu s so u v e n t p o ssi -
b le.L
a h a u te u r d u b a ro m è tre .
L a h a u te u r d u sym p ié som è tre .
L a h a u te u r d u th e rm o m è tre .
L es d eg rés m a rq u é s p a r l ’h y g ro m è tre .
L a d é c lin a iso n d e l’a ig u ille aim an tée.
L in c lin a iso n d e l’a ig u ille aim a n té e .
L ’é ta t d e la m er.
L es c o u ra n ts o u le u rs in d ices.
L e s p o isso n s.
L es m o llu sq u e s.
L es p la n te s m a rin e s.
L es b o is flo tta n ts , e t d e q u e lle e sp è c e , si c’e s t p o ssib le.
L es o is e a u x , e t qu els.
M. Freyciiiet, sur F Uranie, avait cru devoir diviser ces observations
entre ses officiers (voyez pag. 6 - t i de la première
partie de la navigation de ce voyage); je laisse à M. Vaillant à
juger si cette division, très-convenable quand tout le monde
est à bord, n’a pas un grand inconvénient quand dans les
ports le service appelle à terre une partie des officiers.
En attendant que nos tables de réfraction puissent être corrigées
d après une plus ample connaissance des causes qui la
font varier, j ’engage M. Vaillant à faire faire aussi souvent
qu’il le pourra ses observations pour obtenir la latitude et des
angles horaires à terre, à l’aide d’un horizon artificiel, plutôt
qu’à bord : elles seront plus exactes. Je l’engage, toutes les
fois qu’il le pourra, à faire faire à bord ces observations , en
menie temps qu’on les fera à terre, pour s’assurer lui-même
s il trouvera, entre ces observations simultanées, les petites
differences que j ’ai presque toujours trouvées entre mes propres
observatmns faites à bord de la corvette le Naturaliste, et
celles faites dans le même moment sur la plage voisine par
l’astronome Bernier et des officiers du bord, ses collaborateurs.
M. Vaillant rendrait à l’arme de la marine, et notamment
aux officiers de la Bonite, un grand service si, par son exemple
et ses pressantes recommandations, il pouvait les amener à
faire, aussi fréquemment que possible, des observations de
distance de la lune au soleil, aux étoiles et aux planètes. Je
vois, avec peine, cet excellent moyen de trouver la longitude
négligé par MM. les officiers de la marine, depuis que l’État
fournit des chronomètres à ses bâtiments. Je l’engage à le
faire tant employer par ses officiers, qu’il leur devienne aussi
familier, et d’un emploi aussi facile, que le calcul d’angles horaires
auxquels ils se bornent aujourd’hui.
Au sujet d’angles horaires, je dirai à M. Vaillant que, près
des terres, sous voiles ou à l’ancre, je me suis souvent aperçu
(mes journaux, notamment celui du Naturaliste, en font foi)
que les angles horaires pris l’après-midi me donnaient par le
chronomètre une longitude différente de celle obtenue, sur
lemême point du globe, par ceux pris le matin. Bien d’autres
marins ont fait cette remarque. J’ai souvent rejeté une de ces
suites d’observations, m’accusant de maladresse : je les regrette.
J’engage M. Vaillant à ne jamais rejeter d’observations;
celles même dont il croirait devoir se défier devraient être conservées.
Elles peuvent servir à nous faire connaître tôt ou tard
la cause ou les causes de ces différences, que nous ne soupçonnons
pas. Le sacrifice fait par un officier à son amour-propre,
si sacrifice il y a , de laisser subsister sur le cahier du
bord une observation douteuse, ou même une observation
qu’il croit mauvaise, tourne à son profit en inspirant plus de
confiance dans le travail général qu’il rapporte. C’est là l’occasion
de recommander à M. Vaillant de rapporter à Paris les
registres originaux contenant toutes les espèces d’observations.
Même confiance ne pourrait être accordée à des copies.
Dernièrement, le capitaine D. Ross Marine , surveyor général
dans l’Inde, a fait la même remarque que moi sur la diffé