:S52 v o t a i ; E
|]n 1 7 5 4 , le S i lh o u e l t e , p a r 0 “ 2 0 ' .S. e t 2.3® 10 ' O .
K ii 1 7 6 8 , l e F id è l e . , p a r o® 2 0 S . e t 20« 2 0 ’ O .
l-.n 1 7 C 1 , le f a i lla n t ( c a p i t a in e B o u v e t ) v i t u n e î l e d e s a b l e p a r o® 23' S e t 21®
,3o ’ O .
L u 1 7 4 7 , l e P r in c e r c s .s e n t i t d e u x c h o e s p a r i» 35' S . e t 20® 1 0 ' 0 .
Un i S i l i , le J l r e im , p . i r o " 3a ' S . e t 2 0 “ ( i' O . , v i t im b a n c s u r l e q u e l i l s o n d a , e t
t r o u v a 23 })ra,s.ses s a b le b r u n .
K n M l , l 'A i g l e , p a r o» 2 2 ' S . e t 23" 2 7 ' O . , r e s s e n t i t u n c h o c c o m m e s ’ i l e û t
p a .s s é s u r u n r o c î i e r .
E n f é r r i e r , 83.3, la C im r o n n e , p a r o» 5- ’ S . e t 25" 4 0 ' O . , r e s s e n t i t u n c h o c c o m m e
s i l e n a v i r e e û t f r o t t é c o n t r e im r é c i f d e c o r a i l .
E n f in , e n t 8 o 6 , M . d e K r u s e n s t e r n , p a r 2 " 43' S . e t 2 2 ° 55' O . , a p e r ç u t u n e c o lo
n n e d e fu m é e q u ’ i l c r u t p o u v o i r a l t r ih i i e r 5 u n e é r u p t io n v o l c a n iq u e .
On doit donc engager M. Vaillant à veiller attentivement en
passant dans ces parages, et, si le temps le permet, d'y faire
sonder. On a proposé plusieurs fois de reconnaître l’approche
des bancs et des terres par des observations de la température
de la mer. Il serait doue important de faire un fréquent usage
du tbermomètre plongeur daus ces parages.
Enfin, comme le capitaine bouvet a dit avoir vu une île,
M. Vaillant pourrait diriger sa route de manière à confirmer
l’existence de cette île, ou à prouver qu’elle n’existe pas dans
cette position, du moins à présent; car si les secousses ressenties
dans ces environs sont dues à des éruptions volcaniques, il
serait très-possible que cette île eût été vue en effet en 1761 et
eût disparu ensuite.
La Borate pourra arriver à llio-Jaueiro vers le ï o février. Le
séjour que M. Vaillant y fera pourra encore être utile à Fby-
drograpbie. Là, comme partout ailleurs, de bonnes vues en panorama
prises à terre, avec des angles observés sur les différents
points, pourront être très-utiles comme vérification de ce qui a
été fait. De plus, la longitude de ce point, quoiqu’elle ait été
déterminée avec grand soin dans l’expédition de M. Roussin ,
présente encore du doute.
On trouvera, dans la Connaissance des temps pour i 836,
sur les différentes déterminations de ce point, une note assez
étendue. La longitude queM. Givry a obtenue paraît plus proba!|<!
ii
ble que celle à laquelle se sont arrêtés Kiug et Beecbey; cependant
si quelque occultation d’étoiles par la lune pouvait être
observée, elle donnerait une certitude que ne présentent ni les
chronomètres ni les distances lunaires.
Partant de Rio-.Ianeiro pour doubler le cap Horn, M. Vaillant
pourra , en passant entre les Malouines et la terre , vérifier
I existence du rocher l’Aigle, rocher qu’on dit avoir été vu par
plusieurs bâtiments marchands, dont un entre autres aurait
sondé dessus, et qui a cependant été cbercbé en vain par le
capitaine Weddel, ainsi qu’on peut le voir dans une note de
M. Duperrey {Hydrographie, i " cahier, p. i i i ) . De nouvelles
recherches à ce sujet seraient très-utiles.
L’époque avancée à laquelle la Bonite doublera le cap
Horn ne lui permettra probalilement pas de faire d’observations,
autres que les observations de physique qui,
dans ces parages, pourront être fort intéressantes. En remontant
ensuite la côte du Chili et celle du Pérou, on ne
peut qu’engager M. Vaillant à examiner tous les points oi'i
il aura occasion de relâcher ; de tâcher d’en faire, autant que
possible, des plans exacts, et de déterminer avec précision
les latitudes et longitudes de toutes ses relâches, en ayant soin
de bien indiquer en chaque lieu le point auquel se rapportent
les déterminations. Nous avons déjà quelques plans sur cette
côte, tels que la baie de la Conception, Valparaiso et autres;
mais les fréquents tremblements de terre qui ont lieu dans ces
parages , et surtout celui qui, le ao février dernier , a détruit
entièrement la ville de la Conception et le bourg de Talcabuano,
et qui s’est fait ressentir aussi à Jiian Fernantlez, font qu’on
ne peut pas savoir s’il n’y a pas eu de grands changements.
II serait par conséquent très - intéressant de refaire quelques
uns de ces plans , surtout avec assez d’exactitude pour
pouvoir par la suite reconnaître les cliangements qui pourraient
arriver.
11 existe par 33“ 5o' S. et 33" 5a', un banc de roches sur
lequel le navire l ’Ocnin s’est perdu en 1824.
B o n i l e . — R e la t i o n d u 'v o j a g c , ^3