![](./pubData/source/images/pages/page234.jpg)
logique, (lej)uis les perroquets jusqu’aux manchots, et surla
plupart des genres établis dans ces derniers temps par les ornithologistes
les plus récents.
Parmi les espèces connmines dans nos pays, nous avons
remarqué le busard Saint-Martin, la buse des marais, la cresse-
relle coinnuine, l’effraye commune, venant de Pondicbéry; le
pluvier doré, trouve aux îles Sandwich ; le courlis-corlieu, du
Chili; le tourne-pierre commun, le bilioreaii, la poule d’eau
coniinune et la sarcelle du Bengale; ce qui montre de plus en
plus que les limites de circonscription géograpliiqiie sont bien
loin d etre aussi resserrées pour les oiseaux, et surtout pour les
oiseaux bons voiliers, que pour les niammifères.
Parmi les espèces intéressantes qui manquaient à nos collections,
nous nous bornerons .à signaler une magnifique espèce
deniartiii-cbasseur,nn très-bel individu de l’eurylainiecapncbon;
\e. psittacin ictérocépbale, des îles Sandwich , une belle pie du
Pérou, pica myst.acalis, de M. de Spare ; une espèce de merle
du genre brève, réceinnient figurée par M. Teinmincli ; plusieurs
beaux individus de l’eperonnier, dn bouppifère sans huppe, et
d’argus de l’ordre des gallinacées.
Au nombre des espèces qui ont paru nouvelles à M. Isidore
Geoffroy Saint-Hilaire , et qui viennent, pour la plupart, des
îles Sandwich et du Pérou, il faut remarquer une espèce de
gobe-inoucbe; de tyran, des îles Sandwich; de brève, de Malacca;
de gros-bec, du Pérou; de niartin - chasseur, de ce dernier
pays; de colombe, du Cbili; de grande poule d’eau, du Pérou;
de céréopse, des îles Sandwich.
La classe des reptiles sera enrichie d un moins grand nombre
de choses rares ou faisant défaut à la science et à nos collections
, quoiqu’elle n’ait pas non plus été négligée. On pourra
cependant remarquer, dans les collections de la Bonite, plusieurs
espèces nouvelles de lézards anieira, de scinques, de
seps, c est-a-dire, les derniers genres du sous-ordre des sauriens ;
dans celui des opbidieus, nous avons vu, avec plaisir, que la
nature ineme de l’expédition avait permis aux zoologistes de
liorler cxinesséinent leur attention sur les nombreux serpents
d’eau, venimeux ou non, qui infestent les atterrages dos grandes
îles et du continent indien. Ainsi ont-ils rapporté plusieurs
espèces d’hydres qui paraissent nouvelles.
La classe des ainpbibiens gagnera aussi quelque cbose aux
récoltes de la Bonite, quoiqu’il coniinence réellement à être
assez difficile d’apporter des formes nouvelles dans nos collections,
si riches dans cette partie. Cependant, l’aide-naturaliste
de M. Dmnéril, M. Biberon, pense que le genre ra/in de Linné
sera augmenté de quelques espèces dans'les sous-genres cys-
tlgnatbe, rainette et crapaud.
Dans la classe des poissons, les espèces rapportées par
M. Eydonx des mers de Chine , ou sont tout à fait nouvelles, on
viennent remplir une lacune d’autant plus fâcheuse dans nos
collections, que plusieurs ou un assez grand nombre avaient
été établies par M. de Lacépède , d’après des peintures chinoises
ou japonaises qui existent dans beaucoup de bibliothèques.
MM). Cuvier et Valenciennes les avaient sans doute confirmées
pour la plupart, d’après les poissons eux-mêmes déposés dans
le Muséum de Berlin, par M. de Langsdorff ; mais il n’était pas
sans inqiortance d’en posséder des exemplaires dans les collections
icblbyologiques de notre Muséum ; ce sera une dénions-
tration plus immédiate que les dessins chinois, longtemps si
méprisés, indiquent pre.sqne toujours des êtres réels et qui ne
doivent pas être négligés. Au nombre de ces espèces, M. Va-
lencicnncs, que j’ai consulté à ce sujet, signale Xopllchthys
Langsdorff i i , le sebastos faponicus, le pelor sinensis, le sy-
nancaa crosa, le Imitas sinensis, le payrus fdnmentosus, la
cepola japónica, etc., ainsi que fespèce singulière de raie
nommée B. chinoise , par M. de Lacépède, et qui n’existait dans
aucune collection européenne.
Quant aux espèces que fon peut regarder comme nouvelles,
on comme peu connues, et qui du moins ne se trouvent certainement
pas dans nos collections, d’après M. Valenciennes, on
peut citer des priacantbes, des uranoscopes, des maigres, des