Uarcineiit j ’ai ivniarqtui lo soiuiiii'l de la eolouiie de nierciire
du baromètre plat, et surtout creux, sans que la pluie survieuue
bientôt. Ce u est qu'à force de faire de bonnes observations de
cet instrument, qu ou finira parle comprendre et expliquer ses
aberrations.
Uu nouvel instrument, le syinpiésoinètre , sera embarqué
sur la Bonite. M. Vaillant en fera noter tous les mouveiueuts
aussi souvent et eu même temps que ceux du tbermomètre, et
surtout du baromètre, qu’il est appelé à suppléer sur les petits
bâtiments, à cause de sou peu de volume.
Il en a déjà été embarqué sur des bâtiments de l’État. Le capitaine
de corvette Lavaud , du brick l'Endymion, seul a fait
parvenir à Sou Exc. le Ministre de la marine les tables de comparaison
de cet iiistrumeiit avec le baromètre, dressées pendant
sa campagne, Il les a accompagnées d’un rapport satisfaisant,
d après lequel on est porté à croire, qae quand un cbangeinent
dans 1 état de 1 atmospbère doit s’opérer procbainement, le syni-
piésoinètre l’annonce avant le baromètre.
D après le rapport du capitaine Geoffroy, du navire de Bor-
ileaux le Courrier de Manille, d'après tous les renseignements
que j’ai pu me procurer d’Angleterre, dont les bâtiments de
guerre et de commerce font depuis plusieurs années usage de
cet instrument, il paraît qu’il peut remplacer le baromètre à
bbrddetous les bâtiments, pour prédire le cbangeinent de
temps.
Cet instrument, déjà moitié moins volumineux que le baromètre
, a été encore beaucoup réduit de liauteur, par quelques
ingénieurs-opticieiis anglais. H a l’avantage de pouvoir être embarqué
sur les bâtiments même les plus petits, et de n’y pas
courir le danger d’être brise, parce qu’il peut être placé fixé-
ment le long du bord, à l’abri de tous les accidents. Nous
attendons de M. Vaillant, au-retour de sa campagne, uu rapport
propre à fixer irrévocablement l’opinion sur ce nouvel instrument.
J invite M. Vaillant à faire faire beaucoup de vues des îles et
des terres dont il s’approcbera, surtout quand il se trouvera â
peu près vis-à-vis des ports ou mouillages. Il est arrivé que des
navigateurs sont entrés dans une rade prise par eux pour une
autre, et qu’ils y ont couru des dangers qu’ils eussent évités,
s’ils avaient eu une ou plusieurs bonnes vues de la côte prises
dans la direction , approcbée au moins, de Feutrée de ce port.
Ces vues devront être accompagnées de sondes, s’il y a lieu,
et de bons relèvements. M. Vaillant sait que les meilleurs relèvements,
en ce cas, sont ceux d’objets ou pointes bien remarquables
l’un par l’autre, parce qu’ils sont indépendants des
erreurs de la boussole.
Quand des relèvements sont faits à la boussole„ il est sage
de dire de combien de degrés de variation ils sont corrigés on
corrigeables , parce qu’il y a des points sur le globe on la variation
cbange promptement en quelques années. Ces points
paraissent être particulièrement ceux où elle est grande.
i■ n:
P a r is , 17 n o v em b re i 83:). iv
B"“ HAMELIN.
M
( i l