minéralogiques et de superposition. Nous sommes convaincus, par la
grandeur et l’uniformité des phénomppes qui ont présidé au dépôt de
cette formation, que l’on parviendrai, non-seulement dans le Péloponèse,
mais^ncore dans tout le baifsin de là Méditerranée, a reconnaître par
ces seuls caractères l’ordre de succession de ses différens étagesï Mais ce
n’était pas dans, un voyage, de peu de duré*, et dans la contrée la plus
bouleversée de l’Europe, que nous pouvions espérer d’J* parvenir, lorsque
nos premiers géologues, malgré le secours des fossiles, sont encore
loin d’avoir obtenu ce résultat dans les Pyrénées et «les Apennins, ^i
long-temps et si fréquemment observés. Nos recherches sur ce'sujet se
Borneront donc à. fournir des matériaux pour l’histoire des terrairié
secondaires du midi.
Il ne nous reste plus qu’à indiquer l’qrdre que nous avons suivi dans
nos travaux et le sommaire des principaux chapitres.
Un premier chapitre, sur la configuration de la Grèce dans Ses rapports
avec sa constitution géognostique, précédera la description des
Terrains ef complétera l’Introduction» Nous y indiquons toutes les directions
de soulèvement qu’on peut lire sur le sol‘de la Grèce; nous essayons
de déterminer par nos propret observations leur âge relatif, et nous-
comparons nos résultats?au type que nous a-'donné M* ,de Beaumont.ir
En commençant par la description des Terrains les plus anciens, nous
adopterons un ordre inverse de celui*que l’on suit, dans Mplupart des
ouvrages théoriques*; Sans entrer ici dans une discussioifsur l’avantage
des deux méthodes, nous nous contenterons de dire qu’il noiïs semble
plus rationnel de commencer^ par exposer les phénomènes qui, tels
que l’apparition^des Porphyres, des Ophiolites, des Trachytes, ont iih?
primé leurs càra&tères aux formations qui leur ont succède ,g que *de
suivre l’ordre inverse ou de procéder clés effets aux. causes.
Un deuxième, chapitre renfermera la description des Terrains primor-
1 . L’importante question déssoulèverfiens exige aujourd’hui la connaissance exacte delà diréélion
des chaînes.' Malheureusement"I’imperfection de nps meilleures cartesttopographiques rend soùyéht
leur’déïermination ¿mpAssible.^Prévejiussur ce défaut, n o js .hous sommes efforcés?dans la carte
de la Morée, de conserver tous, ces traits caractéristiques de la contrée, que l’on est*fen général
disposé à remplacer par des rennes vagues et molles, totalement de cSnyenfciôn > et: une manière •
uniforme.
diaux des îles; il comprendra les Roçhes agalysiennes de M. Brongniart,
auxquelles appartiennent presqui^toiites les îles de l’Archipel. C est le
gisement des Roches dures, des ..Marbres^blancs, des Gemmes et des
principales mines exploitées par Wanciëns.
Le troisième chapitre comprendra ,U Roches hémylkiennes du continent,
où domine une siîrie de«Roches^lcaires-^magnésiennes,
remarquable parla beauté et la variété de ses'ÀIarbres. Cette formation,
dépourvue de fossiles-, nous a montré fort souvent les carâÈteres des
Hbches de sédiment modifiés; elle pourrait donc appartenir aussi bien
au t errain secondaire, ancien qu’au Terrain (le transition", et en la décria
n t sous le nom de Groupe hémylisien, nous avoqs voulu exprimer
un fait im lieu d’une opinion douteñise.
Utf-article est cSnsacré ahx poches entritiques (Porphyres verts et
Amygdaloïdes), parmijesquelles le Porphyre vert antique a mérité à
tant d’égards notre attention. Il nous a paru que. ce groupe, d’origine
ignée., se liait.au groupe calcaréo-talqueux, soit par suite d’une appa-'
rition contemporaine, .soitpar suit# de modifications épioeniques, tandis
qu’iline paraîtrai jamais affëcteq$une manière distincte la grande,jnasse
.des Terrains secondaires.
L’étude des Terrainsiprimordiaux se termine par l’examen des substances"
minérales accidentelles et des modifications, que les Roches ont
éprouvées* ¿
La découverte que nous avons faite en -Laconie des carrières de
Porphyre vert-antique nous (Conduira à des recherches sur les Roches
désignées par les anciens sous les noms de Marbre laccdemoiuen .et
d’Ophite : recherches qui feront le sujet d’un mémoire particulier, s
- I -e chapitre quatrièmej,sera consacre a la description des Terrains
secondaires, formation la plus importante dans la Gtcce par 1 espace
qu’elle occupe-et la singularité de ses caracteres, mais en même temps la
plus difliçilè 'à étudier. Rien ne represente dans cette contrée les .formations
aréhacées du ’Brrain houiller, du Grès rouge e t du Grès bigarré;
immense Ini iiuc, qui paraît exister dans une grande partie du midi. .Nous
ne trouvons au-dessus des roches qpe nous pouvons attribuer au Terrain
de transition",* qu’une enorme formation aé plus de deux mille métrés de