« Les résultats donnés par le capitaine G autiier so n t . . L a titu d e .. 42' 7 >°
Longitude a i ° 9* ^2",6
«La longitude de T irynthe a été facilement déduite de celle d’Æ gine, puisque ces
(]eus points sont liés par un réseau de triangles. ? ■
«La longitude que l’on a employée pou r le Saint-Ëlie de M ilo , est de 22 2 5q ,0.
M. Daussi, dans un mémoire inséré dans la.Connaissance des temps de i 8 5 t ,
adopte 22? 5' i" ,3 ; si donc on voulait partir de ce résultat, qui doit être p référable,
i l faudrait corriger toutes les longitudes du catalogue ci-joint, en les augmentant
de 2?,5,? ’ ' ; .
« Toutes les longitudes et latitudes étant obtenues, en panant du seul -point de
T iryn th e , au moyen d’un enchaînement de triangles, et les calculs ayant été faits
en tenant compte de l’aplatissement d e là terre, on.peut en conclure que tous les
résultats sont d’accord entre eu s à - o " ,i ou o",2 pour les points appartenant au
réseau de triangles, et qui sont marqués,.du signe A dans le catalogue, et o",2 ou
0 * 5 pour les autres : l’erreur ne peut dépasser cette quantité que p o u r quelques
points secondaires dont le pointé était vague, comme des embouchures de rivières,
des milieux de villages, que l’on a observés ainsi â défaut d’objets de remarque, etc.
O n ne pourrait donc faire subir une correction à l ’un de ces résultats, sans la -faire
subir à tous les autres : quant à l ’erreur absolue, on ne saurait l’estimer d u n e
manière précise; cependant les comparaisons que l’on va présenter avec les meilleurs
résultats du capitaine Gaultier, permettent de croire qu’elle est au-dessous
. de 10 secondes pou r les latitudes. L ’erreur sur les longitudes ne doit pas être plus
forte; puisque dans son Mémoire, inséré dans la Connaissance des temps de i 83l , .
M. Daussi, après avoir discuté la longitude de Milo, donnée par le capitaine Gaultier
(d e laquelle celle de T iryn the a étê.déduite}, conclut qu’e lle a à peu près
l e m êm e degré d ’exactitude que la latitude.” "
«Le s positions géographiques, déterminées par le capitaine Gaultier, sont de
trois espèces : i.° quelques-unes ont été,obtenues astronomiquement (d u moins la
latitude)- 2 ° d’autres résultent de la triangulation de l’A rch ipel, qui repose sur une
base de Î o 5 i 69 mètres (d u Saint-Élie de Milo au Saint-Élie de Zéa ), mesurée
astronomiquement: elles ont été calculées dans l’hypothèse de la terre sphenque,
en partant de M ilo et de Zéa; 3 .° les at*res, enfin, son tle résultat d’observations et
de relèvemens faits à bord de son bâtiment.”
« Les latitudes du capitaine Gaultier, déterminées astronomiquement, sont en
général le résultat de quatre à six distances méridiennes d’é toile, et principalement
de la polaire : elles sont plus fortes que celles déduites de la latitude de Tirynthe
(résultant de quatre distances méridiennes du soleil, prises vers le solstice d h iver) ,
de près de 10 secondes; ainsi celle du mont Saint-Élie d’Æ gine est plus forte de
ÿ t , , ; celle de Spetria ne l’est que de 5* , i j mais il peut y avoir du doute sur l’identité
d u 'p o in t, etc. Les latitudes du èapitaine Gaultier, sur'lesquelles les comparaisons
ont lieu, provenant d’observations septentrionales, et celles déduites de T ir y n th e ,.
d’observations méridionales, la moyenne serait débarrassée d’une partie de l'erreur
des instrumens, dans le cas où cette erreur serait dans le même sens pou r les deux.
Quoiqu’i l n’ait été fait aucune vérification à ce sujet, il paraîtrait convenable d’adopter
la moyenne des résultats, ce que l’o n ferait en augmentant de 4 ",5 toutes les lali-
tudes du tableau qui suit cet exposé.”
« Les latitudes du capitaine Gauttier, déduites de sa triangulation de l'Archipel,
en partant dé Milo et Zéa, sont plus fortes que celles données par la triangulation
de la Morée, en partant de T iryn th e, de i 5 a 17 secondes; on diminuerait cette
différence de 4 à 5 secondes, en calculant de nouveau celles du capitaine Gauttier
en ayant égard à l’aplatissement de la terre. Saint-George d A rb o ra , Corinthe et
Nauplie sont dans ce cas.”,
« Quant aux positions déduites d’opérations faites à bord du bâtiment, leurs
longitudes , comme'leurs latitudes, sont tantôt plus fortes, tantôt plus faibles que
celles résultant de la triangulation de la M o rée, et la différence va ju sq u a une
minute : Khlémoutsi (Castel T o rn è se ), Arkadia, Modon, etc., sont dans ce cas.
Cette approximation est d’ailleurs bien satisfaisante pou r des résultats provenant
d’observations et relèvemens faits à bord d’un bâtiment. ”
| Dans les catalogues des positions géographiques déterminées par le capitaine
Gauttier, qui ont été insérés dans divers numéros de la Connaissance des temps,
on a adopté le même signe A pou r toutes les déterminations qui ne sont pas
astronomiques ; il eût cependant été préférable d’adopter un signe particulier pou r
celles provenant de la triangulation de l’A rch ipel, qui sont exactes à quelques
secondes près; et un autre pou r celles provenant des observations et relèvemens
faits à b o rd , dont l’e rreur peut être d’une minute. Du reste, on a jo in t à ces
catalogues des notes explicatives, afin qu’on ne soit pas dans le cas de confondre
lès deux espèces de déterminations.”
« I l eût été fort intéressant de comparer la base et l’azimut de T iryn th e avec la
base astronomique du capitaine Gauttier et son azimut. Malheureusement On ne
peut faire cette comparaison qu’en se servant de l’île Saint-George d’A rb ora, qui
n’est pas un point de station; et dont le sommet, peu p rô n o n cé , a dû oecasioner
de l’incertitude dans le pointé; en effet, les triangles qui servent à la détermination
de ce point, ne sont pas très-concordans, surtout ceux du capitaine Gauttier. Le
côté Saint-George <P.Arbora, Ægine, commun aux deux triangles (d eM . Boblaye)
Saint - George 'd1 Arb ora , Ægine, Dard iza , et S aint-G eorge d ’Arb ora , Koulouri
(mont K o k h i) , Ægine, est donné par le premier de 4 ^ 3 im, et par l’autre de