vert, de Jaspe, d’.Ophiolithe, et principalement de ces Roches modifiées, résultat
de l’action des Ophiolithes sur les couches marneuses. Ce sont des Roche^à structure
fragmentaire,-voisines des Wackes, d’un vert sombre et terreux; ou des Roches
cariées, quelquefois très-friables, jaunâtres, violâtres ou nuancées, contenant quelques
lameide Diallage, quij semblentjncliquer l’origine aë ces modifications. *
Parmi ces Roches, d’origipe à la fois plutonique et neptunienne, et si difficile
à caractériser, on emramajque de compactes ou terreuses, d’un vert £lu£ ou moins
foncé et t’erne, à sêkcture fragmentaire,# surfaces eoloréesfpar le Fer ou le*Man-
ganèse : elles^ont plus pu moins effervescence avec leg acides : 'il ÿ>*en a de noires,
assez dures, en grande partie serpentineSles, qui contiennent des noyaui calcaires,
et formentde véritables Amygdaloïdes dû Spilites à base d’Ophiolithe, dont l’origine
est probablement' analogue à Celle dès. Spilites brunes ou aphànîSques. Les Grès
verts inférieurs-ont auss&éprouvé quelques altérations, ils ont pris une structure
fragmentaire et tin éclat lustré; on trouve, en outre, dans de même gisement cés
Roches sespentineuses, réticulées et cariée^, que nous ayons déjà décrites dans
plusieurs- autres localités.
Le parallélisme observé sur la y o u té dé Kastri et'su iÿ la côte-de DamaÜ et de
Poros^ et, les alternances des Serpentines aveè des «Calcaires imarneux et dès
Roches arénacées, que l’un de nbus^M. Virlét.) .re|ard#“c©mme, inférieurs à la
série lithographique, sembleraient prouvçr,qu’il y a eu cOfitemparànéité.entre une
première apparition des Serpentines et le dépôt dp Grès vert" inférieur; et que plus
tard un second épap<$hement aurait produit les effets que nous avon»Remarqués
sur la. série lithographique; mais il serait poséïble'aussi d’expliquér lés faits en supposant
quÿa Serpentine n’eût- fait quftfs’introduire après coup, entre les couches
du Grès vert inférieur, qu’elle aurait modifiais, et que son apparition fut postérieure
au dépôt du Calcaire Jilhbgraphique. 'd
- Nousm avons euvoccasion de reconnaître le contact du Terrain» teeliaire et de
lOphiolithe que dans&peaa de localités, ce quotient, en partie, à l'absence'presque
complète de la première de ces formationS dans l’Argolide. L’une de ces^ocalités est
une petite colline pointue au sud d’Ëpidaure, composée entièrement de Serpentine
diahagiqùe^e.t,Stippb^ant à somgommet quelques couches d’un tuf calcaire, âpre
et léger, que nous aurons souvent occasion de signaler en décrivant les formations
récentes de lÀ fg o lid e : cettè* disposition d u 'Tuf doit .être* regardée ici comme le
résultat d une. dislocation postérieure à l’apparition des- Serpentines. Un gisement
analogue se trouve sur la route dé* Monembasie ,^3ans le co l qui sépare la côte
orientale et la vallée de'Phmiki. La Serpentine sort- âti milieu des Schistes talqueux,
dans le ¿fond d’une fracture formée dans, ces Calcaires ¿leus qui recouvrent une
grande partie de la Laconie, etc. Sa surface est cariée et celluleuse; des nodules de
Carbonate et de Magriésie en remplissent les fissures et les cavités. Le Terrain tertiaire
qui repose sur cette masse spongieuse, se confond avec elle, et on trouve des
galets de*Jaspe et d’Ophiolithe dans toute la masse, preuve incontestable del’anté- '
riorité des Qphiolithes.
En ontrej¿ans la presqu’île de Cranidi exprès de egtte ville, on voit les Gom-
pholithes de notre Terrain tertiaire ancien reposer sûr la tranché des Grès verts
inférieurs et dès Serpentines qui leur sont associées ; ce&qui prouve l’antériorité de
cette Roche d’épanchéptent au plus ancien de nos Terrains tertiaires.
- Nons.'.àvOns 'fapport%les principaux faits sur lesquels on peut étáblir l’age de
cette forraâtion; il nous reste- à signaler Quelques particularités importantes dans
ses relations avec lés Calcaires et avec les Jaspes.
Dans le phas,'grand nombré de cas les. Serpentines paraissent avoir peu influé
sur les Calcaires compactes, ét on ne remarque dans céux-ci que peu ou point
d’altération vers les surfaces de contact, tandis que les altérations affectent, davantage
les Serpentines; ainsi elles sont pariées, cellulaires, .plus-^ou moins traversées
-de filons dë.Giobertite, ou pénétrées de petits «amas de Calcairé blanc pulvérulent
: altérations qui paraissent résulter de la combinâison d’une certaine quantité
de^Calcaire^avec1 la Magnésie des Serpentines et du mélange des deux substances;
en sorte que les.RpçhesAltérées, sont piutÔtrle résultat de la réaction des Calcaires
sur les Serpentines, que "de l’action de celles- ci sur les Çâlcàires. Les Serpentines
paraissent, au contraire, avoir agi d’une manière bien prononcée sur* les Argiles
mameuses^des Grès verts inférieurs, en leur faisant'subir '¿ne espèce de fusion,
pâteuse, et* en les pénétrant par ^cémentation ; d’où il est résulté une foule de
Roches hizârresîqùi tiennent à la- fois desÆoches plutonïques et neptuniennes-
Une altération non moins remarquable est celle qu’éprouvent les Grès, qui deviennent
fragmentaires et prennent^un éblat lustré dans toute l’extrémité de la
presqu’île hermioniqùe.
Au premier rang des substances minérales assbeiées*à ¿a Serpentinefnous devons
mentionner les Jàspes.-fls appartiennent aux variétés rouge-brun' et vertes,
dont la première est la plus ^abondante. Ils se^montrent en général intercalés
dans les Serpentines en bancs réguliers, plus ou moins épais: au nombre des principaux
gisemens, où nous les ayons remarqués, nous citerons la pointe qui forme
le port-d’Épidaure, composée de Jaspes bruns, dont les couches contiennent des
rognons aplatis de même naturel alternant plusieurs fois avec une Roche ophio-
lithique noirâtre, à nombreux filons talqueux.5*1
Les Ophiolithes de la vallée’de Ligourio renferment également de ces Jaspes à
noyaux sphéroïdaux. Près de là^ au monastère de Saint-Mercuri, a droite de là route
de Nauplie à Ligourio, des variétés de Jaspe, d’un vert sombre de la plus grande