«L ’une des extrémités de la' base (celle de T iryn th e) n’étant pas accessible
avec les règles, une.longueur de 70 mètres a été calculée a l’aide d ’une petite base
oblique, mesurée avec les règles; les angles du petit triangle employé à ce ca lcul,
gn t été observés avec le plus grand soin avec le théodolite, et leur somme ne
différait de-i8o® que de 3o secondes.»
«On estime que l ’erreur pou r la portion calculée ne peut dépasser . . . . o“ ,o io o
que l’erreur d’étalonnage peut être de o“ ,o o o i par règle* ce qui d o n n e .. . o“ ,i0 7 7
que celle sur les corrections pou r réduire à l’horizon ne peut dépasser f 0
de ces co r r e c t io n s .... : • . . . ............ • . . . . . . . . . . o j0 5 i 2
que celle de la-mesure des intervalles ne peut dépasser o“ ,o o o o 5 par règle,
ce qui donne . ........ ................. ; . • *>; • 6 ,©528
que l’erreur faite chaque jou r pou r partir du repère où l’on a terminé là •
veiÜe, peut être de o“ ,ooo5 par jou r . . . . . . . ................ .. • • • • • • • o“ ,oo 5o
que celle d’alignement ne peut provenir que d’une erieur de os, i ou o®,09
dans cet alignement, ce qui donne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . o ,oo 43
enfin, que celle occasionée par divers obstacles à franchir, qui ont nécessité
l’emploi du fil à plomb dans la mesure des intervalles, peut aller à . ••.,. o“ ,oo35
Ce qui donne, dans l’h ypothèsé d’une accumulation générale de toutes
les erreurs . . . . . . . . . . - ......... . • , • • • •• • • . . . . . . . . - . . . . . o> 3 4 5
«On peut donc être assuré que l’erreur est au-dessous de om,2 ou a peu près de
^ de la base. Une erreur essentielle n’est d’ailleurs pas à craindre, puisque les
deux mesures provisoires ne différaient de la mesure définitive que d e .o ,73 et
0^,47. » | ’ ' i | " 1 j . ■ \ g
«Le s angles des petits triangles par lesquels il a fallu passer pou r arriver a des
côtés de i 5 à 20 mille mètres, ont été observés avec soin à plusieurs reprises;
de sorte qu’on pense être arrivé à n’avoir pas au-dela d’un mètre d erreur sùr le
premier côté de i 5o oo mètres;» ■_
Observations d azimut e t de latitude:„A p r è s la mesure dé la base, deux de nous
(MM. Peytier et Servier) entreprirent quelques observations astronomiques, pour
la détermination d’une latitude et d ’u n azimut. Nous choisîmes le terme de Tirynthe,
■ comme étant-le plus convenable à ces opérations; et nous nous y établîmes, munis
' d’u n -théodolite de Gambey (un de ceux employés .dans la mesure des angles ),
d’un chronomètre de Berthoud (n.° 1 6 7 0 ) , et d’un baromètre de BUnteu. Le temps
fut peu favorable, et en douze jours nous ne pûmes prendre que. vingtséries d azimuts
du soleil (en trois matinées et-trois soirées.);, et quatre grandes séries de distances
méridiennes du même astrè ( la lunette du théodolite ne plongeait pas assez pour
observer l ’azimut par la polaire , et il n’eût d’ailleurs pas été facile de s’organiser
pou r les observations de nuit). Afin d’atténuer autant que possible les erreurs
provenant de la variation du chronomètre, nous prîmes deux fois par jo u r , lorsque
le temps le permit, des hauteurs absolues du soleil: la m arche du chroitoiqètre
fut satisfaisante; l ’accord entre lés divers résultats des observations azimutales est
aussi satisfaisant; car la plus forte différence, entre les azimuts du matin et du soir,
est de 25 secondes sexagésimales.»
«La moyenne des azimuts du ma tin . . . 4 4 répétitions. . . . 3 36' i 4 ,,»9
«La moyenne des azimuts du soir . . . . 20. répétitions. . . . .= = 3 36' 18",5
«La m oyenne générale ou l’azimut définitif de la tourelle culminante de Palamide,
qui a servi de po in t de miré = 3° 36' 1 i " ,6 , compté du sud à l ’est. L ’azimut de la
base a été obtenu par déduction. »
« L ’un de nous (M. Pey tier) avait observé à Corin the , en Février 1 8 2 9 , un
azimut, qui, déterminé seulement par deux séries du matin et deux du soir, s’accorde
avec celui de Tiryn the à 5 ou 16 secondes, suivant les angles que l ’on emploie
p ou r la -vérification, qui se fait à l’aide de l’enchaînement de triangles et des calculs
, géodésiques. »
«Voici les résultats donnés par les distances méridiennes:
Le 1 1 Décembre i 83o 18 répétitions. L a t i t u d e . . . . 37° 35' 4 5 ",66
L e 18 ' idem . . . . 22 idem. idem . ; . . £7® .35 ' 48",49
L e 19 idem 32 idem. idem 37®; 35' \ 5",08
Le 20 idem -■ . . . . 3 2 idem. idem . . . . 37. , 55' 4 9 ^ 4^
Ce qui donne pou r la moyenne latitude de T iryn the - s 37-° 35'- 4-7,,»17
tfT,a déclinaison du soleil variant t rè s-p eu à l’époque où ces observations ont
été faites, sa détermination est alors plus exacte, ce q ui a dû contribuer à la bonté
des résultats. »
Longitude. « L a longitude a été déduite de celle du Saint-Élie de Milo, déterminée
par le capitaine de vaisseau Gauttier : on a d’abord calculé rigoureusement la
longueur en mètres de sa base astronomique ( du Saint-Élie de Milo au Saint-Élie
deZ é a ) , à l ’aide des latitudes de ses deux extrémités et de son azimut; p u is , l’on
a calculé le triangle Ægine (Saint-Élie ) , M ilo , Z e a , avec les angles observés par
le capitaine Gauttier; pu is, enfin, on a calculé la latitude et la longitude d’Æ gine,
en partant de Milo et Zéa, et en ayant égard à l ’aplatissement de la terre. Les
résultats obtenus diffèrent un peu de ceux donnés par le capitaine Gauttier, qui
ont été calculés dans l'hypothèse d e là terre sphérique; en v o ic i la comparaison:
Latitude du mont Saint-Élie d’Æ gine, calculée en ayant égard à l ’aplatissement
............ . . . . . . 57® 42' 4",8
Longitude idem ............ 21® , 9' 3'9'.',6