J j j i (différence .9 mètres); le second triangle ayant un angle un peu aigu,
on adopte le premier résultat comme le meilleur. Le cote Z ea Samt-George
d ’A rb o ra , commun aux deux triangles du capitaine-Gautuer {Sam t-G eo rge
'■gArbora, M ilo , Z ea et Saint-George d !Arbora, Z é a , Æ g ir * ) ,e st donne par le
premier de 416 0 8 » , et par le second de 416 70” (différence 62 g Le côté Samt-
George d ’Arbora , Ægine, donné par le deuxième triangle du capt.ame Gauttter,
est ae 46018», c’est-à-dire 8 7 " plus fort ,que le même côté provenant du meilleur
des deux triangles de la Morée cités ci-dessus. » ’ . .
„ 1 1 est bien probablê que , malgré quelque incertitude sur le pointé de Saint-
George d ’A rb o ra , la majeure partie de cette erreur appartient au triangle du capitaine
Gauttier, puisque le même triangle,’ qui est le moins b on des deux, a un côté
commun avec le p remier, qu’il donne aussi trop fort de 6 2» ; dadleurs une erreur
de 5 secondes seulement sur la différence d e latitude des extrémités de sa base
astronomique, en donnerait une de 90 mètres sur Ja longueur, de. cette base
f 106160“ ) On fera remarquer encoré; à l’appui de cette presomptiôn, que les
angles des t r ian te s du capitaine Gauttier ont été observés javec un instrument
J ne donnait que la minute sexagésimale, et par l’estime la demi-minute; tandis
que les théodolites de Gambey, employés à la triangulation de làM o re e , donnaient
30 secondes décimales, et par l’estime 10 secondes.» , - , •
« L ’azimut de Saint-George d’A rbora pris d’JEgine, donné par la tnangulauon
de la Morée, diffère de celui donhé par celle de l’A rchipel de 2 inimités; celui de
l’A crocorinthe diffère de la même quantité, -mais dans un autre sens; et c e lu i du
Parthénon diffère de 4 minutes : mais le capitaine Gaùtder a peut-être observe.le
milieu de la masse; tandis que M. Puillon Boblaye, qui a fait la stanon dÆ gm e,
a observé le fron ton .* « .' . . . , ••
( g , développemens et céinparaisons suffiront sans doute pou r faire apprécier
le degré d’exactitude des diverses opérations géodésiques exécutées, en Morée, ainsi
que celui des positions géographiques q ui en résultent. Afin que le travail soi.
complet et susceptible de vérification, i l a paru convenable d y p in d re le tableau
des triangles du premier et du second ordre, formant le réseau tngonométnque
de la carte par laquelle commence l’atlas e t qui lu i sert en quelque sorte d introduction,
(vo y e z L” série, Pl. I ) . ?
TABLEAU
DES TRIANGLES DU 1" ET DU 2.' ORDRE,
FORMANT
LE RÉSEAU TRIGONOMÉTRIQUE
DE LA
CARTE DE LA MORÉE.
, PAR
MM. P E Y T I E R , B O B L A Y E E T S E R V IE R ,
CAPITAINES AU CORPS ROYAL d’ÉtAT-MAJOR ET MEMBRES DE LA COMMISSION DE MOREE.
On a compris dans ce tableau tpûs les triangles.du 1 ." ordre et une partie de ceux du 2.* ordre.
Tous les sommets des triangles sont des points de station. La célérité que l’on a dû mettre dans
ces travaux a forcé de conclure quelques angles qui n’ont pu être observés, soit à cause du mauvais
temps, soit parce que les signaux avaient disparu, comme cela est arrivé pour le mont Diaphorti,
le Saint-Élie du Taygète, l’île d’Hypsili, etc.
Un (c.) entre parenthèses, à la suite des noms, indique quels sont les angles conclus.
On a marqué d’une * tous les triangles qui ne cheminent pas. Quelques-uns sont assez mauvais
et n’ont été employés que pour la détermination de quelques points tertiaires.
Trois triangles ont été calculés par deux côtés et l’anglé compris} ils sont marqués ainsi **.
On a négligé l’excès sphérique. Dans la formation des azimuts, on s’est servi des angles corrigés
des triangles.