
C’est pourqu’oi elles ne deviennent
sensibles qu’a différentes époques, le premier
jour on distingue la tête et l’épine
dorsale ; le second les vertèbres et lecoeur
; le troisième, le cou et la poitrine
; le quatrième , les yeux et le
foie ; le cinquième , l’estomac et les
reins ; le sixième, le poumon et la
peau, le septième, les intestins et le
bec ; le huitième, la vésicule du fiel et les
ventricules du coeur ; le neuvième, les
ailes et les cuisses ; le dixième, toutes
les pa.rties qui doivent constituer le
Poulet sont à leur place ; elles ont déjà
la forme qui les caractérise. Les jours
suivans elles se développent, et prennent
tout l’accroissement qu’elles peuvent acquérir,
alors le poussin est assez fort
pour briser sa coquille , et c’est ce
qui se fait le vingt-unième jour de
l’incubation.
On verra dans la Dissertation de
M. Leveillé, l’analogie qui est entre la
position des foetus des mammifères qt
des ovipares dans leurs matrices respective^
•Qu’elle différence il y à, entre 1 organisation
du foie dans le foetus du
premier, et dans celui des seconds.
Pourqu’oi on trouve dans la vésiculedu
fiel de ceux-ci, une abondance de
bile assez considérable, tandis qu’on n en
rencontre- point ou presque point, dans
la vésicule des autres.
On apprendra à distinguer le cordon;
ombilical du foetus des oiseaux, à d’aide
du - quel le Poulet se nourrit; on saura
que les membranes qui enveloppent tou-.
tes les parties contenues dans i’oeuf, forment
par leur arrangement.
i®. Une cavité particulière pour le foetus
et les eaux qui les baignent; 2V
une ' pour le jaune en entier et poulies
intestins du Poulet, auxquels on peut
joindre tous les raisseaux qui les accompagnent
hors du bas ventre ; 3°. une pour la
masse vitelline; 4*. une pour le troisième
albumen; 5*. une pour le second; 6\
une dernière très étendue, propre à réunir
toutes les autres, et avec elles toutes
les substances différentes qu’elles renferment.