
C O Q J A G O.
Gallus giganreus. M)hi.
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J & place à la tête de ce genre la plus grande
espèce dont nous aurons à parler ; ,cet oiseau
qui vit dans l’état de sauvage habite le forêts
de la partie méridionale de l’île de Sumatra; il
se trouve aussi répandu à. la partie occidentale
de l'île de Java. Dampier et Marsden en font
mention; ce dernier, qui en à parlé très succinctement,
dit avoir vu un Coq de cette
espèce atteindre du plancher avec son bec
une table à manger; lorsque l’oiseau e'toit
fatigué il se reposait sur la première jointure
de ses jambes et étoit alors même plus haut
que le Coq villageois ou ordinaire. On pourra se
faire une idée de la grande taille de cet oiseau
par la représentation du pied que j’ai figuré de
grandeur Naturelle dans la PI. anatomique 2.
fig. 1. Cette partie est la seule que je" puis
offrir pour constater l’ existance de l’espèce;
je puis assurer que sa dépoille ne se trouve
dans aucun cabinet marquant en Europe ; puisque,
comme il à été dit dans l ’introduction
de cette monographie, un de mes premiers
soins avant de publier cet ouvrage a été, de
visiter les principaux cabinets ; que ce n’est
qu’après- plusieurs années après et des comparaisons
suivies et constamment renouvellées
sur une multitude d’individus, que j’ai trace
Ehistoire des nombreuses espèces que cet
ouvrage î renferme;
J’ai présenté mon idée sur l’origine du
Coq villageois dans le discours sur ce genre»
ou j’ai également donné les détails relatifs
à l’espèce de cet article, qui semble avoir
concouru avec l’espèce du Coq Bankiva, à la
production de la race des Coqs domestiques.
Cette opinion traitée dans le discours a été
basée sur plusieurs observations, auxquelles
le lecteur est renvoyé.
Il sera cependant nécessaire de dite ici, que
les races des Coqs de Caux ou de Padoue,
et de Sansevarre, se rapprochent beaucoup
pour la taille et les formes totales de l’espèce
du Jago; les détails qui m’ont été communiqués
à l’ égard de cette espèce de Coq pri