
o rap gé ; .immédatemcnt au dessous de la
partie nue de . la gorge il y a des plumes
d’un violet . à reflèts pourprés; le
reste du devant du corn, la poitrine
ainsi que ie ventre sont d’une belle
couleur orangée, une tache longitudinale
d’un brun foncé occupe le centre de
toutes ces plumes : les moycnnes et les
petites couvertures des ailes, de meme
que toutes les plumes du dos, sont
d’un roux [orangé ; les grandes plumes
placées près du croupion, celles nommément
qui dans les oiseaux pourvus d u-
ne queue, servent de petites couvertures
supérieures, sont toutes courbées en arc
et servent a recouvrir le croupion, ces
plumes sont d’un beau violet à reflets
bronzés-, les pennes secondaires des ailes
ont des reflèts de violet; les grandes
pennes ou rémiges son d’un brun mat ;
les éperons robustes et très acérés, sont
de même que les pieds et le bec d un
gris - brun.
Je ne connois point les couleurs du plu**
■ mage de la femelle primitive do c,.tte rare
espèce; le Gouverneur dé Ceylan à qui
je suis redevable des renseignemens sur ce
Coq sauvage, ne m'ayant envoyé qu’un
très vieux mâle et un second individu
également mâle, à l’époque où la crêté
et les barbillons commencement à se montrer
; un mâle adulte est déposé dans le
cabinet de Mr. Raye de Breukelerwaert
à Amsterdam. Ces trois individus ont les
mêmes caractères distinctifs et les couleurs
du plumage sont absolument semblables.
Les différentes races domestiques de cette
espèce se distinguent par les différentes
couleurs du plumage ; la plupart des
Coqs ont des crêtes échancrecs comme celles
de nos Coqs Villageois; d’autres ont
aussi la crête double. Je n’en si point
encore rencontre a crete lisse et sans
échancrures ; cette dernière race si elle
existe, sera celle qui tient le plus de 1s
souche ou du premier type.
Il n’est guère possible de fournir des
renseignements sur l’origine de la domesticité
de ces Coqs sans croupion; l’époque
en doit cependant être plus récente que