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 CARACTÈRES  ESSENTIELS. 
 j court,  fort,  mandibule  supérieure  courbée,  convexe  
 et  voûtée,  base  couverte  d’ une  peau  nue ;  une  
 caroncule  lâche  sur  la  partie  supérieure  du  bec.  
 Narines  latérales,  placées  daps  la  cire  et  à  moitié  
 fermées  par  une  membrane  voûtée.  Tête  et  cou  
 couverts  de  mamelons  ;  une  membrane  lâche  
 sous  la  gorge.  Queue  composée  de  18  pennes  
 capables  d’;^rgctip|j  qui  siéraient  en  un  demi  
 cercle.  Ptçtfs  à  trois  .doigts  .devant  et  ujj  
 derrière;  les  trois  doigts  antérieurs  réunis  
 par  une  membrane;  au  tarse  un  éperon  
 qbtus.  Ailes  co û te s ,  lps  g  premières  
 pémiges  également  étagées,  plus  courtes  
 que  la  4me,  qui  est  la  plus  longue. 
 L E   D I N D O N . 
 Maleggris  Galle,p,avo.  Lath, 
 c   W   ^ ! e  n est  qu a  regret,  que  Buffon  con-  
 serve  à  ce  genre  la  dénomination  inprôpre  
 de  meleagris.  Ce  nom  ne  peut  au-reste  
 qu’induire  en  erreur;  et  les  nomenclateurs  
 modernes  n’auroient  pas  du  suivre  cette 
 fausse  opinion  d’Àldrovande,  qui  a  voulu  
 prouver,  que  les  Dindons  étoient  les  véritables  
 méléagrides  des  anciens ;  mais  tout  
 en  voulant  faire  valoir  cette  dénomination  
 spécifique,  applique'e  mal  à  propos  au 
 Dindon,  l’auteur  parle  du  plumage,  couvert  
 de  taches  rondes ;  caractère  qui  appartiennent  
 exclusivement  à  la  peintade» 
 Il  est  clairement  prouvé  de  nos  jours  
 que  ces  Poules  Numidiques  ou  Àfriquaines  
 des  anciens,  sont  cftcctivement  nos  peinta-  
 des  vulgaires. 
 De  nouveau  continent  esc  reconnu  pour  
 être  le  berceau  du  Dindon,  c’est  là  qu’il  
 vit  dans  l’état  d’indépendance  ;•  11  n’est 
 aussi  nuUepart  ;  ni  aussi  grand  ,  ni  aussi 
 beau  ;  sa  propagation  y  est  du  double  
 plus  nombreuse  que  dans  nos  contrées. 
 Demandes  croit  trouver  la  souche  primitive  
 du  Dindon  dans  l’oiseau  Mexicain 
 Bucxolotl  nom  que  dans  cette  langue  porte  
 le  mâle;  la  femelle  s’appèle  ChiiiatotoHn  (a). 
 ÇjT)  Fernandes  Jfistoria  evhirn  novae  Hispaniae,  
 p.  27. 
 S