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 parmi  ccs  Coqs  huppés  des  individus  qui 
 n’ont  point  de  crête  ni  de  membranes Il y 
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 5011s  le  bec,  remplacées  par  des  bouquets  
 de  plumes,  ces  individus  sont  dit-on  le 
 produit  d’une  race  croisée  avec  les  Coqs il  i; de  Hambourg  ou  culotte  de  velours  ,  et 
 peut-être  cette  race  même;  car  ils  ne 
 diffèrent  des  Coqs  huppés,  qu’en  ce  que 
 leurs  yeux  sont  entourés  d’un  cercle  de 
 plumes  :  des  pannaches  semblables  r mais 
 xedressés  couvrent  les  oreilles,  l’occiput  et 
 quelquefois  la  gorge. 
 ■ La  race  des  Coqs  huppés  est  particulièrement  
 recherchée  par  les  curieux,  on  les 
 1  H » cultive  avec  grand  soin,  ceux  qui  désirent 
 propager  quelques  sous  races  ou  variétés 
 m singulière,  isolent  une  telle  compagnie,  afin 
 que  les  individus  ne  se  mêlent  point  avec  
 ceux  dont  les  couleurs  sont  autrement 
 distribuées. 
 On  obtient  dans  cette  race  plusiers  vai  
 ïsfp riétés  ou  sous  races  qui  se  perpétuent 
 H  i;SE| '  ■ par  les  soins  assidus,  elles  sont  d’autant 
 plus  estimées  suivant  que  les  couleurs  
 sont  plus  rares,  ou  que  la  huppe  con- 
 HE 
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 D E S   COQS >   *4* 
 trtste  avec  le  Test-e  du  plumage  ;  les  
 dorées,  les  noire  à  huppes  blanches,  les  
 blanches  à  huPPe  noires  ou  d’orée  ,  les  
 a^rdoissées  à  larmes  blanches,  les  tigrées,  
 les  rayées,  &c.  Quoique  ces  différences 
 dans  le plumage  soient  assez  constantes, 
 il  est  certain  qu’elles  doivent  leur  origine  
 à  la  même  race  et  qu’ elles  ne  peuvent  
 se  réproduirc  dans  toute  leur  pureté  que,  
 sous  les  yeux  de  l’homme  qui  les  à 
 crées. 
 Sonnini,   nous  aprend  que  les  Coqs  
 huppés  sont  très  estimés  en  Egypte  à   
 cause  de  la  bonté  de  leur  chair,  ils 
 jt 
 sont  si  communs  dans  la  haute  Egypte 
 qu’ils  n’y  valent  que  cinq  à  six  sou#  
 la  pièce«  Au  Cap  de  Bonne  Espérance 
 cette  race  est  également  répandue  («)• 
 (V)  Au  Cap  de  Bonne  Espérance  les  volailles  
 sont  très  communes  et  d’ une  espèce  plus  forte  
 que  les  nôtres,  les  Poules  ont  presque  toutes  
 des  plumes  aux  pattes  et  une  happe,  leurs  
 couleurs  sont  aussi  plus  belles,  plus  variées*  
 Tombe,  voy.  aux  ind.  orient,  v.  i.  ƒ>•  37« 
 Tome  ZZ, q