
apprend que toute celle que les voyageurs
ont apperçue au - dessus des fours en activité'
de service , ne sortoit que du
fourneau uniquement employé à les en
garantir.
Enfin au lieu de i Cêtte chaleur,’ impossible
à concevoir, qui, alimentée pendant
les dix premiers jours, sans pouvoir passer
de beaucoup le trente deuxième degré,
se cOnservoit, disoit-on, sans aliment
pendant les Onze derniers, de manière u
procurer la meule température ; on voit
lès oeufs chauffés pendant tout le tems
de l’incubation- par un feu constamment
entretenu en même degré \ seulement on
a cru devoir le tenir plus voisin des
oeufs les dix premiers jours , et plus
éloigné les onze derniers.
La seule objection un peu valable est
celle qu’on a faite, contre le peu d’élévation
des pièces inférieures des fours,
ce qui doit reiidre très pénible l'opération,
jo u rn a liè re du retournement, du déplacement
des oeufs ; mais on pourrôit remédier
ici à cet inconvénient, qui, d’ailleurs
n’en est pas un en Egypte, où les lia-
bitans se recoquihent plus facilement que
nos Européens.
POUS S I N S E L E V E S S ANS LE
S ECOURS DES POULES.
Il ne suffit pas de faire éclore des
poussins sans le secours des Poules , il
faut encore pouvoir les élever sans elles.
Cette dernière partie de l’art présente
plus ou moins de difficultés , suivant le
climat ou la saison dans lesquels on veut
l’exercer.
En Égypte, ce ne sont point les Ber-
méens, les conducteurs des fours qui
prennent ce soin. Presque aussi-tôt que
les poussins sont sortis de leurs coquilles
, on les remet par bandes de
quatre à cinq cents à. ceux : qui ont
fourni les oeufs, et les femmes dans
chaque maison se chargent d’e'lever eette
quantité de poussins. Dans ce. pays où
il pleut très rarement , les maisons au
lieu de toits ont des terrasses bornées
par des petits murs de quatre à cinq
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