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 et  que  l’impression  du  tonnerre  s’y  fasse  
 moins  s..ntir.  Les  oeufs  de  Faisans  sont  
 couvés  pendant  v in g t -quatre  et  quelquefois  
 pendant  vingt-cinq  jours,  avant  que  lès  
 Faisans  viennent  à  éclore. 
 Lorsqu’ils  sont  éclos  on  les  laisse  encore  
 sous  la  Poule  pendant  vingt-quatre  heures  
 sans  leur  donner  à  manger ;  une  caisse  de  
 trois  pieds  de  long  sur  un  pied  et  demi  
 de  large,  est  d'abord  le  seul  espace  qu on  leur  
 permette  de  parcourir  ;  la  Poule  y   est  
 avec  eux,  mais  retenue  par  une  grille  qui,  
 n’cmpeche  pas  la  communication  que  les  
 Faisandeaux  d’oivent  avoir  avec  elle  ;  cet  
 endroit  de  la  caisse  que  la  Poule  habitéj  
 est  fermé  par  le  haut,  le  reste  est  ouvert;  
 et  comme  il  est  souvent  necessaire  de  
 mettre  le  jeune  gibier  à  1 arbii  soit  de  la  
 pluie,  soit  d’un  soleil  trop  ardent,  on  y  
 ajuste  au  besoin  uü  toit  de  planches  lé*  
 gères,  au  moyen  duquel,  on  leur  ménagé  
 le  degré  d’air  qui  leur  convient;  de  jour  
 en  jour  on  donne  plus  d’étendue  de  ter-  
 rein  aux  Faisandeaux  ,  et  après  quinze 
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 jo.urs,  .on... les  laisse  tout  à  fait  linre»;  
 seulement  la  Poule  qui  reste  oujours  enfermée  
 dans  la  caisse  leur  ser  de  point  
 de  ralliement  ,  et  en  le*  rappelant  sans-  
 cesse  ,  elle  les  empêche  de  s’écarter. 
 Les  oeufs  de  fourmis  de  pré  devroient  
 être  pendant  le  premier  mois,  la  principale  
 nourriture  des  Faisandeaux  ,  il  c^t.  
 dangereux  de  vouloir  s’en  passer  tout  à  
 fait*  mais  la  difficulté  de  s’en  procurer  en  
 assez  grande  abondance,  contraint  ordinairement  
 ù  chercher  des  moyens  d’y   suppléer ;  
 on.  se  sert  pour  cela,  d’oeufs  durs  hachés  
 et  mêles  avec  de  la  mie  de  pain  et  un  
 peu  de  laitue  ;  les  répas  ne  sauroient  
 être  trop  fréquens  pendant  ces  premiers  
 tems,  011  ne  peut  aussi  mettre  trop 
 d’attention  à  ne  donner  que  peu  à-la-foi :  
 c’est  le  moyen  d’éviter  aux  Faisandeaux  
 des  maladies  qui  deviennent  Contagieuses,  
 et  qui  sont  incurables  ;  cette  méthode  
 outre  que  l’expérience  lui.  est  favorable >  
 a  encore  cet  avantage,  qu’elle  est  l’imitation  
 de  la  nature  ;  la  Poule  Faisane  
 dans  la  campagne  promène  ses  petits  pen-  
 Tome  JI,  *